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L’Olivius, association entre les éditions de l’Olivier et les éditions Cornelius / Lancement

Jeudi 4 octobre à 18h30, lancement de l’Olivius avec trois premiers titres.

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Olivius, contraction de L’Olivier et de Cornélius est une nouvelle collection de livres graphiques créée par les deux maisons, fondées en 1991 toutes les deux, dont les trois premiers titres paraîtront en octobre.
D’un côté les éditions Cornélius Fondées en 1991 par Jean-Louis Gauthey, de l’autre les éditions de l’Olivier fondée en 1991 par Olivier Cohen. La première est pionnière dans le roman graphique et occupe une place unique dans le monde de la B.D . Parmi les grands de la BD qui font confiance à Cornélius on peut citer qui chez les français Dupuy/Berberian, Blutch, David B., Blexbolex, etc., et chez les américains Daniel Clowes, Crumb, Charles Burns ou encore japonais comme Shigeru Mizuki.
De leur côté, les éditions de l’Olivier mènent depuis 20 ans une politique d’auteurs exigeante dans le domaine de la fiction, française et étrangère ‘essentiellement américaine). Les nouveaux partenaires souhaitent “développer une collection de romans graphiques d’un type nouveau”, en mettant en commun leurs goûts, leurs compétences et leurs auteurs.

Lancement des trois premiers titres -deux français et un ouvrage traduit de l’italien-en présence des auteurs.

Les filles de Montparnasse de Nadja

Premier volet d’une tétralogie, ce livre suit les destins mêlés d’un groupe d’amies partageant le même appartement, dans le Montparnasse des années 1870. Amélie sera écrivain, Garance voudrait être un grand peintre, Elise rêve d’être chanteuse et Rose-Aymée est modèle. A la manière d’un feuilleton (ou d’une « série»), le récit entrelace les épisodes de leurs destins respectifs : carrières, amours, amitiés, coups de théâtre, ruptures. Avec ses couleurs flamboyantes, son érotisme, Les filles de Montparnasse est un roman somptueux et baroque, en Technicolor. Au fil de ces trois volumes, c’est toute une époque qui revit sous nos yeux, celle des années qui suivent la Commune de Paris.

Cul nul de Baraou et Dalle-Rive

Les hommes, dit-on, aiment à se vanter de leurs prouesses amoureuses fournissant ainsi une matière inépuisable aux brèves de comptoir et autres histoires de vestiaire. Mais que se passe-t-il en réalité, quand ça se passe mal ? Dragues lourdes, pannes, maladresses, râteaux, incompatibilités, ce livre est un catalogue des petits travers et des ratages mémorables que tout le monde a connus – ou connaîtra – un jour, ces scènes embarrassantes que l’on préfère cacher aux autres. Mélange d’humour, de précision et de crudité, Cul nul enchaîne des scènes désopilantes, fruit, pour la plupart, de confessions recueillies par les auteures. C’est aussi une chronique sans concession de la vie sexuelle des Français.

Palacinche Histoire d’une exilée de Caterina Sansone et Alessandro Tota

Ce livre extraordinaire est un « lieu de mémoire ». Il raconte, sur plusieurs générations, l’exil d’une famille originaire de Fiume (aujourd’hui Rijeka, en Croatie), et la tentative d’une jeune femme de renouer avec ses racines. A travers cette histoire vraie typique de la fin du XXème siècle (la fuite, la vie dans les baraquements des camps de transit, la difficile intégration, l’apprentissage d’une langue inconnue), les deux auteurs déploient un récit polyphonique d’une beauté et d’une profondeur universelles. A la fois reportage, récit autobiographique et roman d’apprentissage, Palacinche se place d’emblée dans la lignée inaugurée par Art Spiegelman (Maus).

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