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Revue Interzone / Lancement

Jeudi 11 octobre à 18h30, lancement du numéro 2 de la revue Interzone.

La revue de sciences sociales Interzone lance son numéro 2 au Monte-en-l’air, le 11 octobre à partir de 19h30. Revue impertinente, dont le mot d’ordre est “juxtaposer les points de vue et penser dans la tension”, s’est penchée sur le thème de la dette. Vous êtes invité(e)(s) à ce lancement, où vous pourrez rencontrer la plupart des contributeurs, auteurs comme dessinateurs !

Au programme de ce numéro :
— un dossier sur les dettes (économique, affective, existentielle, politique, …)
— un texte inédit de Paul Virilio
— deux entretiens autocritiques
— une enquête sur l’avenir de l’Université
— une galerie présentant le travail de 7 dessinateurs prometteurs

Avec :
Omar Saghi — Jean-Matthieu Hautenauve — Rocky Penate — Irène Salas — Paul Bernard-Nouraud — Antoine Hardy — Aurélien Portuese — Stéphane Prudhomme — Aurélien Véron — Pierre Landoin — Un intellectuel post-colonial anonyme — Bernard Lahire — Patrick Simon — Paul virilio — Rony Brauman — Frédéric Encel — Alberto Odériz — Delphine Duprat — Danslecieltoutvabien — Charline Collette — Laura Ancona — Thibaut Huchard — Yann Kebbi

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Muriel Bloch et Sandra Dufour / Mette et les cygnes sauvages / Editions thierry Magnier / Lancement

Mercredi 10 octobre à 18h30

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Une version du célèbre conte d’Andersen, Les cygnes sauvages, racontée par la conteuse Muriel Bloch et magnifiquement illustrée par les broderies de Sandra Dufour.

Muriel Bloch raconte depuis 1979. Éclectique, elle aime raconter à la carte, seule ou en musique, en France et à l’étranger. Des contes extravagants, des contes du cabinet des fées irracontables, des nouvelles fantastiques et policières, des contes d’Afrique, du Japon, du Caucase, du Grand Nord, des contes de Grimm ou des Mille et une Nuits… Elle a travaillé au Centre Georges Pompidou, à l’atelier des enfants, et collabore depuis 1980 avec la Joie par les Livres pour une formation autour du conte. Responsable de formation, notamment pour la maison du conte de Chevilly-Larue, ou à l’université Paris VIII, elle est, depuis 1994, directrice artistique du programme Paris sur Paroles pour le festival Paris-Quartier d’été. Elle anime des collections pour Gallimard/Giboulées (365 contes pour tous les âges, 365 contes de la tête aux pieds, etc.), a aussi publié chez Didier et a enregistré plusieurs disques. Elle a aussi collaboré à Il était une fois des conteurs, avec Dominique Gros, pour Arte en mars 2001.

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Lionel Tran / No present / Editions Stock / Lancement

Mardi 9 octobre à 18h30

No présent s’ouvre sur une gueule de bois. Nous sommes en 1990, le narrateur vient d’obtenir son bac et régurgite les années 80, marquées par Margaret Thatcher et Action directe, la dictature de la Bourse et l’élection de François Mitterrand, alors que les médias commencent à résonner du fracas de la guerre économique. Lui revient aussi en flash-back son enfance dans une HLM de Vaulx-en-Velin, avec une mère soixante-huitarde qui reçoit à la maison amants et militants, exige de ses enfants qu’ils justifient idéologiquement chacun de leurs choix, et leur dit regretter de ne pas s’être fait avorter, ignorant que le monde allait tourner si mal. Dès lors, que faire de son existence dans ce contexte de violence et d’héritage brouillé ? Devenir « esclave dans le tertiaire », choisir le terrorisme ou renoncer à tout statut social et sauter dans le vide ? Avec d’autres enfants déboussolés de la classe moyenne décidés à « ne pas entrer dans le rang », le narrateur crée un collectif, Tabula rasa, au coeur du quartier de la Croix-Rousse de Lyon, et squatte un atelier dans lequel chacun s’invente un monde sans entrave ni responsabilité, censé être dédié à la création. Mais le projet artistique se transforme en une vaste fumerie de joints que Lionel Tran met en scène avec une lucidité glaçante. C’est une galerie de portraits impressionnante de réalisme que dresse l’auteur, n’épargnant aucun des travers, aucune des névroses dont souffre chacun des protagonistes. L’écriture, nerveuse, habitée, percutante est de celle qui laisse des traces et des images indélébiles, et recrée sous les yeux sidérés du lecteur la noyade d’une génération qui n’a pas même conscience de la force tragique et comique qu’elle dégage. Dans cet environnement nihiliste, le narrateur s’oblige à écrire quotidiennement, tente de raconter l’irracontable, approche la folie, avant de prendre conscience, in extremis, que l’absolu qu’il cherchait n’existe pas. Pour s’extraire de cet engrenage destructeur, il témoigne, invente une langue de l’urgence et de la survie aux accents post-punk et nous tend le miroir inquiétant d’un monde qui dévore ses enfants.

Lionel Tran est un outsider. Il a été journaliste alternatif, scénariste de ce qu’on a appelé le mouvement de bandes dessinées indépendantes. Après avoir travaillé en imprimerie et été agent d’entretien d’immeuble pendant seize ans, il anime aujourd’hui des ateliers d’écriture. Il vit à Lyon.

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L’Art brutal de Jean-Louis Costes / Editions Exposition radicale / Lancement

Dimanche 7 octobre à 17h

Le Monte-en-l’Air et Exposition radicale sont heureux de vous convier à une rencontre en présence des auteurs Yann Kerninon et Jean-Claude Moineau et à une discussion autour de l’œuvre de Jean-Louis Costes à l’occasion de la sortie du livre L’Art brutal de Jean-Louis Costes aux éditions Exposition radicale.

Résultat d’un travail de plusieurs années avec le performer, L’art brutal de Jean-Louis Costes est l’ouvrage de référence sur la carrière d’un artiste sulfureux aux multiples visages. Les interventions de critiques d’art, d’universitaires, de musiciens et de philosophes permettent un éclairage nouveau sur une œuvre de 30 années pour un artiste à la production digne de l’industrie pornographique.

Tour à tour musicien, cinéaste, dessinateur, vidéaste, acteur, peintre, photographe mais aussi écrivain ; Jean-Louis Costes est ici exploré à la racine même de son propos : l’expérimentation.

Ouvrage coordonné par Léo Guy-Denarcy et édité par exposition radicale

Contributions :
Lisa Carver
Jean-Louis Costes
Sophie Diaz
Léo Guy-Denarcy
Yann Kerninon
Jean-Claude Moineau

http://www.expositionradicale.fr

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Martin Page et Clément C. Fabre / Le banc de touche / Editions Vraoum / Lancement

Vendredi 5 octobre à 18h30

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A travers des strips aux couleurs délicates, Martin Page et Clément Fabre nous offrent des dialogues absurdes et succulents entre Darius, Louis et Charlotte, trois jeunes un peu inadaptés à la vie, collectionnant les échecs amoureux comme les feuilles mortes.

Ces échanges tantôt pleins de poésie et tantôt un peu cruels donnent un bel aperçu des conversations qui se tiennent sur le banc de touche, en-dehors de la foule.

L’humour désabusé de ces trois blasés plein d’esprit rappelle l’esprit des Peanuts, le tout servi par les jolies couleurs et le trait très doux de Clément Fabre.