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DMMP Party : Joko / Juliette en juillet / Exposition + L’Art interdit / Viktoria Lomasko et Anton Nikolaïev / Lancement / Editions The Hoochie Coochie + concerts & dédicaces

Mercredi 7 mai à 18h30, vernissage de l’exposition Joko à l’occasion de la parution de Juliette en juillet aux éditions The Hoochie Coochie, vernissage accompagné du lancement de L’Art interdit de Viktoria Lomasko et Anton Nikolaïev et d’une série de concerts pour les dix ans de la revue DMPP.

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Juliette en juillet, de Joko

Juliette est une jeune fille un peu rêveuse. Lors de vacances à la campagne dans le domaine de sa tante Héléna, elle assiste à des événements étranges qui auront tôt fait de l’entraîner dans la plus improbable et terrible des aventures…

Après plus de vingt ans d’activisme graphique, ce grand livre de fiction populaire nous arrive comme meilleure arme pour faire exploser le double talent de conteur et d’illustrateur de l’immense Joko.

Associant fantastique et gaudriole, atmosphère policière et dérision, récit initiatique et érotisme gentiment SM, il s’invente avec Juliette en juillet un nouveau territoire au sein de la littérature de genre, à l’exact croisement de L’Île du le Docteur Moreau, des Infortunes de la vertu, du Club des cinq et du Gwendoline de John Willie.

L’Art interdit, de Viktoria Lomasko et Anton Nikolaïev

Moscou, 2007. Une exposition d’art contemporain intitulée L’Art interdit 2006 regroupe des œuvres interdites d’exposition dans plusieurs galeries et musées moscovites l’année précédente. L’organisation orthodoxe conservatrice ultra-nationaliste Le Concile du peuple attaque alors le directeur du musée (Youri Sakharov) et le commissaire d’exposition (Andreï Erofeïev) pour « incitation à la haine anti-religieuse », en vertu de l’article 282 du code pénal russe.

Ils risquent cinq ans de prison.

En 2008, Andreï Erofeïev est licencié de la galerie dans laquelle il travaillait.

En 2009 et 2010, les artistes et militants Anton Nikolaïev et Viktoria Lomasko assistent à la quasi-totalité des séances de ce procès truqué, kafkaïen, éminemment révélateur de la censure sous-terraine à l’œuvre dans la Russie Poutinienne.

Ce livre, associant texte et dessins, en est le compte-rendu détaillé. Oubliez les clichés inhérents à la mode de la « BD de reportage », L’Art Interdit est un véritable documentaire politique venu de l’une des plus surprenantes scènes émergentes de la bande dessinée contemporaine.

Concerts :
JOKBAND (JOKO featuring France Cartingny & Fredox)
KINRISU
WINDS OF CHANGE

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David Poullard & Guillaume Rannou / Très Précis de conjugaisons ordinaires : L’ANIMAL / Editions Le Monte-en-l’air / Lancement

Vendredi 9 mai à partir de 18h30, dans la série des Très Précis de conjugaisons ordinaires, après le n°1_Le Travail, le n°2_La Chanson populaire, le n°3_Le Temps, voici venu le n°4_L’Animal : 32 tables animales, dont Élépher d’Afrique, Tamanoir, Chauve-sourire, Biser des steppes ou Rayer manta ! Ça va rugir dans les tanières !

Nous aboierons, rugirons, japperons, clabauderons, hennirons, barrirons, mugirons, huerons et chanterons ! Playlist animale, lectures de tables, concours de cris, déguisements… soyons bêtes.

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Cadeau : les personnes venant avec un animal se verront offrir un exemplaire gratuit (euh, on admettra exceptionnellement que l’homme n’est pas tout à fait un animal, hein.)

 

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Frédéric Danos / Cuisine domestique + Journal Le Tigre numéro 41 / Editions du Tigre / Rencontre-lecture-dégustation

Mardi 6 mai 2014 à partir de 18h30 à l’occasion de la sortie de Cuisine domestique, de Frédéric Danos, aux éditions du Tigre, et du numéro 41 du journal, rencontre-lecture et dégustation.

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Cuisine domestique est le recueil des meilleures chroniques tenues par Frédéric Danos pour le journal Le Tigre depuis plusieurs années. Chroniques culinaires, mais pas seulement : chaque texte propose une recette originale, mais déroule également le récit de sa genèse, met en scène l’auteurcuisinier, et part sur des chemins de traverse. Bref, il s’agit de littérature autant que de cuisine. De mots autant que d’ingrédients. Et de poésie autant que de vie pratique, chaque recette étant reproductible à la maison.

« Assis sur les tabourets dépareillés autour du plateau de verre de la table devant la fenêtre ouverte sur rapide fuite de toits épars puis la succession homothétique des éléments d’une urbanité faubourienne jusqu’à des tours de celles qu’on abat, nous évoquions la possibilité d’une cuisine rapportée, un truc sorti du sac, déplié à la sauvette, géométrie variable pour contamination furtive et choisie, détournement ponctuel d’une invitation à dîner: faire une tarte à l’hôtel (une pâte feuilletée dans la salle de bains), squatter les toilettes d’un centre d’art (ou de ses parents) pour cuire une laitue au lard; et quelqu’un s’est souvenu de: mignon de lapin aux olives et sa polenta moelleuse, accompagné de sa laitue cuite sous vide. »

« C’est quoi le mignon du lapin? Pendant qu’Olivier finissait à grands coups de pain la sauce sucrée par le poireau et l’échalote d’un poulet vieilles pierres concocté la veille à l’arrache entre deux poses de plaques de sol dé-coordonnées sur structure de palettes dans la cour de l’hôpital pour le bal de bientôt (nous mangerons des pâtés), j’ai pétri même poids de farine de blé et de maïs, de sucre roux et de beurre pour une pâte augmentée de noisettes écrasées, cerises séchées hachées, graines de lin brun et de sésame, 2 c.s. de gingembre, 1 de cannelle, 1/2 de muscade en poudre, qui a cuit, épaisse de deux centimètres, 90 min au four à 140°C en un nougat brun d’or et gras comme un pain d’épices qui pique et sursucre la bouche, craque comme un premier de sa classe, genre lavallière d’azur nouée au revers, s’immisce entre les dents, réserve pour plus tard. Mêlé à une faisselle il ne se mêle pas et c’est distinct qu’il se laisse écraser sous la ratiche, le parfait apartheid, un dentifrice dont on pourrait enfin séparer les rayures. »

 

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Zoé Lamazou & Victor Gurrey / Une saison de chasse en Alaska / Editions Paulsen / Lancement

Lundi 5 mai à 18h30 à l’occasion de la sortie de Une saison de chasse en Alaska publié aux éditions Paulsen rencontre avec Zoé Lamazou & Victor Gurrey.

Paulsen
Zoé Lamazou, journaliste, et Victor Gurrey, dessinateur, ont passé trois mois à l’extrême nord de l’Alaska. Ils y ont partagé le quotidien des habitants de Point Hope durant une saison de chasse à la baleine. Ils nous livrent un reportage émouvant sur un monde en mutation : un nouvel eldorado pétrolier très convoité où la vie traditionnelle résiste encore …

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Mamadou Cissé & Javier Pagola / Les villes & Al salon / Editions Solo ma non troppo / Vernissage + Amandine Meyer / Dédicace

Mercredi 30 avril à 18h30, vernissage de de l’exposition de Mamadou Cissé et Javier Pagola à l’occasion de la publication simultanée de Les villes et de Al salon aux éditions Solo ma non troppo + dédicace de Amandine Meyer Le naufrage enchanté de tête d’œuf et des enfants chewing-gum édité par Ion.

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Les villes de Mamadou Cissé

Depuis longtemps Mamadou Cissé est en quête d’une cité idéale où loger tous les humains. Pour ce faire, il dessine à la règle et aux feutres des cités quadrillées de longues et fluides avenues gorgées de voitures et de hautes tours colorées.

Mamadou Cissé vit et travaille en région parisienne, il participe régulièrement à de grandes foires d’art internationales.

 Al salon de Javier Pagola

Dans Al salon Javier Pagola porte un regard à la fois voyeur et complice sur les « chicas » qui passent dans la rue, celles qui se déshabillent ou qui jouent à des jeux érotiques (le chien et le chimpanzé n’en perdent pas une miette !).

Javier Pagola vit et travaille à Madrid ; il réside cette année à Berlin.

Le naufrage enchanté de tête d’oeuf et des enfants chewing-gum de Amandine Meyer

L’enfance et ses monstres. Les choses étranges qui se cachent sous le merveilleux. Amandine Meyer creuse ces univers depuis 2005, dans des petits livres de dessins autoédités, ou des pages de bandes dessinées intrigantes dans la revue Dopututto chez MISMA. Ses deux derniers ouvrages (La Villa, le beurre et les tartines et Bambi #2) sont sortis aux éditions Solo Ma Non Troppo.

On pense souvent à l’artiste brut Henry Darger, qui prenait des images standard de petites filles dans des livres de coloriage et les mettait en scène dans de grandes batailles épiques. Amandine Meyer réutilise aussi des silhouettes d’illustrations classiques de contes de fées, mais ses images sont envahies par des végétaux inquiétants, les couleurs aquarellées se troublent, l’acidulé devient corrosif.

Qui est le Tête d’Oeuf du titre, un nouveau Humpty Dumpty qui va une nouvelle fois se fracasser le crâne ? Et ces enfants chewing-gum, naïfs et bizarres, quelles aventures vont-ils vivre ? Il n’y pas une seule histoire claire mais des pistes s’ouvrent partout.

Le site de l’auteur est ICI.

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Françoise Huguier / Au doigt et à l’œil / Editions Sabine Wespieser / Rencontre

Mardi 29 avril à 19h, rencontre avec la photographe Françoise Huguier à l’occasion de la sortie de Au doigt et à l’œil publié aux éditions Sabine Wespieser.

huguier
Depuis bientôt quarante ans, Françoise Huguier arpente le monde, les podiums et les coulisses à la recherche de la bonne lumière et du cadrage parfait. Dans sa préface au « Photo poche » consacré au travail de cette grande dame de la photographie, Gérard Lefort évoque ainsi son style, reconnaissable entre tous : « Au moment de refermer les livres de Françoise Huguier, juste après s’être baigné dans une centaine de ses photographies, que reste-t-il ? Un prolétaire russe qui boit à même le bec d’une bouilloire dans une fonderie de nickel de Norilsk. Une jeune fille bozo en soutien-gorge incongru à Mopti au Mali. Une évanescence de bleu outremer à la fin d’un défilé Thierry Mugler en janvier 1997. Un beau jeune homme fier et triste, manœuvre dans une plantation cambodgienne. Tous sont comme les personnages d’une fiction internationaliste. Tous sont héros de l’ordinaire. »
Celle dont l’enfance a été marquée par un épisode déterminant – elle fut enlevée, à huit ans, par des Viêt-minhs au Cambodge et resta otage huit mois dans la « jungle maudite »  –, a décidé aujourd’hui de poser des mots, et uniquement des mots, sur son étonnant parcours. Son autobiographie revient au plus intime de ses choix photographiques, à commencer par celui d’apprendre le métier comme employée en laboratoire, où elle passait ses journées dans le noir à développer des plan-films. C’est aussi le portrait d’une femme libre et déterminée qui jamais ne se laisse rien imposer et très tôt, après avoir publié ses premiers reportages dans 100 idées, Rock & Folk ou Libération, s’est lancée dans des projets personnels d’envergure, sujets d’autant de livres : Sur les traces de l’Afrique fantôme (Maeght, 1990), En route pour Behring (Maeght, 1993), Sublimes (sur le monde de la mode, Actes Sud, 1999) Kommounalki (sur les appartements communautaires de Saint-Pétersbourg, Actes Sud, 2008) ou Les Nonnes (en Colombie, Filigranes, 2013).
Françoise Huguier apparaît ici comme une exploratrice qui n’a rien à envier aux pionnières du siècle passé : Au doigt et à l’œil se lit aussi comme un formidable roman d’aventures.

DU 4 JUIN AU 31 AOÛT 2014 : EXPOSITION MONOGRAPHIQUE À LA MAISON EUROPÉENNE DE LA PHOTOGRAPHIE

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L’Hospitalité #2 de Laure Limongi : Benoît Virot présente Comment élever votre Volkswagen & son Nouvel Attila

Jeudi 24 avril à 19 heures, dans le cadre de sa résidence L’hospitalité Laure Limongi invite Benoît Virot à présenter son titre Comment élever votre Volkswagen de Christophe Boucher (traduction Théophile Sersiron), l’un des premiers du Nouvel Attila, la suite des aventures de ce bel éditeur.

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Vous vous êtes toujours demandé Comment élever votre Volkswagen ? Benoît Virot répondra à toutes vos questions jeudi 24 avril à 19 heures au Monte-en-l’air, dans le cadre de la résidence de Laure Limongi : L’Hospitalité, à travers un entretien et des lectures d’extraits de l’ouvrage.

Comment élever votre Volkswagen est un livre de Christophe Boucher traduit par Théophile Sersiron.

Présentation :

« Un journaliste du Massachusetts, traumatisé par la mort de son père, donne le jour à une Volkswagen 1971. Une Coccinelle, pour être précis : un vieux modèle en sale état, condamné à la casse et réclamant dès sa naissance réparations et pièces détachées. Voire une opération du cœur, organe malheureusement introuvable sur une Volkswagen.
Double guide d’entretien familial et technique, ce livre évoque aussi le deuil, l’amour entre un père célibataire et son fils, la maturité, tout en offrant une belle réflexion sur l’écriture. Pour maintenir son fils en vie, son père doit en effet écrire des histoires et les faire ingérer au moteur de la VW.
Inspiré d’un vrai manuel d’utilisation de Volkswagen, commandé en 1969 à l’écrivain John Muir, Comment Élever Votre Volkswagen s’attaque à quelques grandes questions existentielles :
– Comment surmonter la perte d’un proche ?
– Y a-t-il un secret pour élever un enfant ?
– Quelle est l’essence de l’amour ?
– Comment démarrer sa voiture ?… »

Ce sera également l’occasion d’évoquer le trajet exigeant et passionné de Benoît Virot.

Et de déguster une nouvelle recette confiée à Laure Limongi, qui sera en ligne le lendemain sur Remue.net où sont publiés tous les documents relatifs à L’Hospitalité : http://remue.net/spip.php?rubrique695

Avec le soutien de la région Île de France.

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Philippe Guénin / Anatomies du néant / Editions Bernard Dumerchez / Lectures & performance

Mercredi 16 avril à 18h30,  soirée présentée par Alain Marc autour de Anatomies du néant de Philippe Guénin publié aux éditions Bernard Dumerchez.

Lecture & performance trash – érotique – burlesque avec Philippe Guénin -textes et chants diphoniques-, Kej & Laureen -gestuelle-, Patientgirl Doo – Guitare & samples.

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