Dimanche 28 septembre à 17h, lancement de la revue pour enfants, Le vilain petit canard.
Ce journal, on l’espère à la fois émouvant, drôle, enthousiasmant, instructif, et addictif parce qu’il ne faut pas passer à côté des bonnes choses.
On voudrait y parler de mille manières de tout, y compris de politique, et proposer des textes radicaux et en même temps nuancés et documentés, et plutôt joyeux dans l’effet (c’est-à-dire tout sauf les sempiternels reportages plus ou moins larmoyants, après lesquels on a toujours rien compris et les bras coupés, sur la petite fille afghane, la faim en Afrique ou l’ours blanc qui n’en finit plus de crever sur sa banquise).
Par exemple dans ce numéro 1 on peut lire tout un dossier anti sexiste avec des textes de Martin Page et Anouk Colombani, illustrés par Benoît Guillaume, Géraldine Alibeu et Hélène Maurel, dossier comportant un glossaire sur les insultes sexistes (“garçon manqué”,”gouine, “enculé”, “salope”) qui peut s’avérer précieux à l’heure où les fâcheux de la manif pour tous investissent l’école tout azimut.
Au menu de ce premier numéro il y a aussi un conte de Muriel Bloch illustré par Mireille Vautier, une bande dessinée absurde de Gaëtan Dorémus, le premier épisode d’un feuilleton mythologique par Hélène Maurel, une blague juive à la sauce corse par Arnaud Rafaelian, des poèmes un peu space par Evender Hollyfield et Paul Verlaine, une enquête sur les algues vertes intitulée “Berlut et les algues qui puent” par la journaliste Anne-Laure Marie, illustrée par Emmanuelle Bastien, le mode d’emploi pour fabriquer une bombe de graines par Delphine Grinberg et Vincent Bergier, ainsi qu’une information capitale sur le parmesan.
Le journal est bimestriel, coûte 3 euros, comporte 40 pages + un poster.