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Taquineries et autres bondieuseries autorisées / Exposition

Du 27 janvier au 12 février. Signature en présence des deux auteurs le mardi 10 février à 18h30.

Le Monte-en-l’air et Artefiz éditions présentent une sélection d’œuvres originales :

de Laure Boin, à l’occasion de la publication fin 2014, du Livre-objet : “Bondieuseries”

de Saint-Oma, à l’occasion de la publication fin 2014, du Livre-objet : Taquineries défendues

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“Laure Boin a rehaussé des images magnifiques mais stériles, qui après des décennies d’une existence moribonde retrouvent du sens, de l’humour et de la vie”. Robert Crumb

“Finesse de la pensée, humour, lyrisme tout en mode mineur, absurdité, amour
Les situations cocasses où l’humain n’est plus que lui-même… des images qu’on se fait de soi même où l’on “se voit”… mais pas si bien.” Agnès b.

Les deux artistes qui débutent l’aventure des aventures, Laure Boin et Saint-Oma, sont à première vue très différents.
Mais à bien y regarder, ils ont en commun une forte singularité, une passion et un engagement puissants pour leur art. Ils partagent une même démarche qui se veut sans concession.
Ils ne sont pas là pour provoquer ou pour heurter (quoique !) ; ils sont là pour faire émerger ce qui les touche, ce qui les passionne, ce qui les hante – aussi – et nous révéler un univers très personnel, grave, tendre et drôle.
A la fois montrer du doigt, s’exposer tout en sensibilité, donner à penser et puis livrer leurs créations au tamis de l’humour (noir ou avec couleurs) pour mieux susciter la connivence, les sourires et plus si affinité.

“BONDIEUSERIES”, de Laure Boin
TAQUINERIES DEFENDUES, de Saint-Oma

Une forme originale : un Leporello (60 pages se dépliant et se retournant au gré des humeurs/humour jusqu’à atteindre 4,65 mètres).
Edition limitée à 199 exemplaires.
Tous les exemplaires numérotés et signés.
Un tirage de tête composé du Livre-objet signé et dédicacé, d’une oeuvre originale, le tout dans un coffret griffé aux couleurs de l’artiste – 30 exemplaires, numérotés I à XXX.

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Ma mère ne m’a jamais donné la main / Francis Jolly & Thierry Magnier / Éditions Le bec en l’air

Mercredi 4 février à partir de 18h30, rencontre avec Francis Jolly & Thierry Magnier à l’occasion de la parution de Ma mère ne m’a jamais donné la main aux éditions Le bec en l’air.

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Un homme doit retourner sur les lieux de son enfance pour y régler une succession patrimoniale. Accompagné de son meilleur ami, il débarque dans un pays lointain dont on comprend qu’il a été le théâtre d’événements meurtriers. Il retrouve la grande maison qu’il a quittée précipitamment après un accident ayant coûté la vie à son père. C’est là qu’il vivait, dans le faste d’un décor colonial, partageant ses jeux avec Carole, sa sœur jumelle dont il n’a plus de nouvelles. Bientôt ce voyage va raviver les cicatrices du passé. Saisi par l’inquiétante étrangeté des ruines de sa maison, il entre dans le monde des fantômes qui le mènera au bout de ses obsessions.

Thierry Magnier s’appuie sur les photographies oniriques de Francis Jolly pour plonger le lecteur dans un univers aux confins du réel.

Thierry Magnier a été enseignant puis libraire avant de devenir auteur pour la jeunesse et de fonder en 1998 la maison d’édition qui porte son nom. Depuis 1997, il est également directeur du pôle jeunesse d’Actes Sud. En 2002, il publie son premier roman, La Gâche-Vie (collection Folies d’encre, Eden). Son métier d’éditeur ne lui laisse guère le temps de prolonger l’expérience et ce sont les images de Francis Jolly qui l’aident aujourd’hui à poursuivre dans cette voie.

Francis Jolly conjugue depuis toujours création et transmission. Après avoir commencé son parcours en tant que photographe, il a été conseiller Arts visuels au ministère de l’Éducation nationale pendant dix ans. Depuis 2011, il occupe le poste de directeur adjoint à la Maison du geste et de l’image, à Paris. Il travaille régulièrement avec plusieurs institutions et festivals (la Maison européenne de la photographie, le Centquatre-Paris, le musée du Jeu de Paume, Circulations…), organise stages et formations, notamment aux Rencontres internationales de la photographie d’Arles. Il est aussi professeur à l’EPSAA, école d’art graphique de la Ville de Paris.

Francis Jolly est représenté par le studio Hans Lucas : hanslucas.com/fjolly/photo

Avec Jeanne Benameur, Francis Jolly est à l’origine de la collection jeunesse PhotoRoman aux éditions Thierry Magnier.

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Grégoire Korganow / Prisons – 67 065

Vendredi 30 janvier à 18h30, rencontre avec Grégoire Korganow à l’occasion de la publication de Prisons – 67 065 publié aux éditions [Neus]

prisonsAu 1er janvier 2014, la France comptait 67 065 détenus incarcérés, répartis dans 191 prisons, pour une capacité d’hébergement d’un peu plus de 57 000 places. En 2013, la durée moyenne de détention était de 11,5 mois.
Comment photographier la prison ? Comment restituer en image l’enfermement, la contrainte, la séparation, l’arbitraire ? Au-delà des barreaux, des cellules exiguës et sombres, des couloirs interminables, des cours de promenade austères, la réalité de la prison relève de la sensation : odeurs, bruit permanent, monotonie, ennui, violence…
La prison nourrit le fantasme. Parfois la réalité est plus banale qu’on ne l’imagine. L’horreur de l’incarcération se joue sur d’infimes petites choses, transformant le quotidien en cauchemar : les portes fermées des cellules en permanence, la solitude, la peur de la promenade où tout peut arriver, le temps passé à ne rien faire, des journées, des semaines, des mois vides.
C’est cette réalité de l’enfermement que Grégoire Korganow photographie, loin des clichés, des images chocs. Il veux saisir l’indicible, le temps qui s’arrête, la vie qui rétrécit, qui s’efface.

Grégoire Korganow a photographié les prisons françaises pour le Contrôleur Général des Lieux de Privations de Libertés de janvier 2011 à janvier 2014. Avec un accès total, il livre ici sa vision de la prison, de nos prisons.

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L’ Enfant Inattendue / Marguerite van Cook & James Romberger / editions ça et Là

Mercredi 28 janvier à 18h30, soirée avec Marguerite van Cook & James Romberger à l’occasion de la sortie de L’ Enfant Inattendue publié aux éditions ça & là.

L’ Enfant Inattendue est le portrait croisé d’une mère et de sa fille dans l’Angleterre de la deuxième moitié du XXe siècle en cinq tableaux retraçant des moments forts de leur vie, de la seconde guerre mondiale à 1968.

marguAnnées 1940, Portsmouth, ville du sud de l’Angleterre, Hetty Martin adopte une petite fille alors que son mari est au front. A la fin du conflit, Hetty apprend que son mari est mort au combat. Elle va convaincre les autorités qu’elle peut s’occuper de la petite June alors qu’elle est veuve et sans revenus. Dix ans plus tard, Hetty donne naissance à Marguerite suite à une liaison cachée avec un homme marié. Cette situation est très mal acceptée dans un pays encore très conservateur. Hetty doit aller plaider sa cause au tribunal qui veut lui retirer la garde de la petite. Marguerite, élevée en ville, découvre la compagne anglaise à travers des séjours chez des amis de la famille et se passionne pour la faune et la flore. A l’approche de l’adolescence, elle séjourne en Normandie chez une amie française, les deux filles s’intéressent de près à la gent masculine…

Ce récit autobiographique de Marguerite van Cook, magnifiquement mis en images par James Romberger, raconte l’histoire d’une enfant non désirée, mais aimée, dans une société réactionnaire, voire prédatrice envers les femmes, mais c’est également un hymne à la nature et à la sensualité.

Née en Angleterre, Marguerite Van Cook est une artiste, poétesse, musicienne, danseuse et réalisatrice de courts métrages. Elle a été l’une des figures de la scène punk londonienne et a notamment fait la première partie de la tournée « Give ‘Em Enough Rope/Sort it Out » des Clash, avec son groupe The Innocents. Elle est depuis trente ans l’une des actrices incontournables de la scène artistique de l’East Village à New York. Ses travaux pluridisciplinaires (photo, vidéo, peinture) sont exposés dans de nombreuses galeries et expositions d’art contemporain dans le monde entier. Elle a réalisé la mise en couleur du roman graphique “Seven Miles A Second”, paru en 1994 aux États-Unis et en 2011 en France. “L’Enfant Inattendue” (The Late Child, 2014) est son premier livre en tant que scénariste.

Né en 1958 aux États-Unis, James Romberger est un artiste américain connu pour ses représentations du Lower East Side de New York. Ses dessins au pastel figurent dans de nombreuses collections publiques et privées, ainsi que dans des musées (dont le Metropolitan Museum of Art). Ses expositions solo et collectives ont été montrées dans de nombreuses galeries, dont Ground Zero NY, la galerie Grace Borgenicht, Gracie Mansion, ainsi qu’au New Museum of Contemporary Art. Romberger est auteur de BD depuis le début des années 1980. Il a travaillé pour les principaux éditeurs américains, Marvel Comics, Image Comics et DC Comics. Ses deux derniers ouvrages parus sont Aaron and Ahmed (écrit par Jay Cantor), publié en 2011 chez DC Comics/Vertigo, et Post York, écrit et dessiné par Romberger sur une musique de Crosby (Uncivilized Books, 2012). “L’Enfant Inattendue” parait en 2014 simultanément aux États-Unis et en France.

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Jimmy Beaulieu / Les aventures : planches à la première personne / Éditions Impressions Nouvelles

Mardi 27 janvier à 18h30, rencontre avec Jimmy Beaulieu à l’occasion de la sortie de Les aventures : planches à la première personne aux éditions Les Impressions Nouvelles.

jimmyDes carnets qui deviennent par surprise une autobiographie… Les aventures. Planches à la première personne nous font entrer dans la vie de Jimmy Beaulieu, de 1998 à aujourd’hui.

De Québec à Montréal, de la librairie Pantoute au Festival d’Angoulême, Jimmy Beaulieu dessine ses rencontres avec des filles de rêve (avec qui il ne se passe rien), ses doutes, sa passion pour la bande dessinée, sa conscience politique qui s’aiguise, ses souvenirs familiaux… Au terme de ces Aventures, on aura rencontré un artiste et vu un jeune homme devenir – presque – un adulte. On aura aussi l’impression d’avoir écouté un ami nous parler de désir, d’amour, de fortune et d’infortune, de jeunesse, de mort, d’errance, et de la douce ivresse d’être vivant.

L’auteur

Figure importante de la bande dessinée canadienne francophone, Jimmy Beaulieu est né à l’Île d’Orléans (Québec) en 1974. Il vit à Montréal depuis 1998. Auteur (Le moral des troupes, Ma voisine en maillot, Quelques pelures, etc.), il a fait presque tous les métiers de la bande dessinée : libraire, animateur de revue, professeur, critique et éditeur. Il est surtout connu des lecteurs de BD francophone pour l’adaptation en langage québécois de la série Magasin général de Régis Loisel et Jean-Louis Tripp et pour sa Comédie sentimentale pornographique (Delcourt, 2011). Aux Impressions Nouvelles, il a publié À la faveur de la nuit (2010) et Le temps des siestes (2012).

Les aventures. Planches à la première personne regroupe l’ensemble des œuvres autobiographiques de Jimmy Beaulieu ainsi qu’une soixantaine de pages inédites. Les lecteurs pourront enfin découvrir ou redécouvrir sous la même jaquette : Quelques Pelures, Résine de synthèse et Le Moral des troupes.

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Soirées de l’édition indépendante #1 – Le Nouvel Attila

Mardi 20 janvier  à 18h30 se tiendra la première soirée de l’édition indépendante, une exploration des catalogues d’éditeurs indépendants organisée par le MOTif en partenariat avec les librairies indépendantes du 20e arrondissement.

attilaPrésentation des éditions Le Nouvel Attila en compagnie de Benoît Virot et de son équipe. Lectures, entretiens et coups de cœur seront au programme de la soirée, avec l’envie de faire découvrir au public ce qu’est le travail d’un éditeur, ce qu’impliquent ses choix et les grandes idées qui animent son catalogue.

On évoquera toutes les facettes de cette singulière maison d’édition : des mondes imaginaires aux univers oulipiens, de la création française parue et à venir au choix des rééditions, le souci du bel objet, de l’accompagnement graphique des textes, le tout saupoudré d’un peu de cet humour fantasque qui fait le charme de ce barbare des lettres. Attention, quelques invités surprise pourraient venir troubler le bon déroulement de la soirée.

Fondé en 2013, le Nouvel Attila s’inscrit dans le sillage des éditions Attila. Littératures étranges et étrangères… Le nouvel Attila cultive les genres inclassables et les mauvaises herbes littéraires, en proposant traductions, rééditions de trésors oubliés, et quelques auteurs français choisis. A raison de 6 à 8 livres par an, fruit de la rencontre et du travail entre un auteur (ou son traducteur), un dessinateur et un graphiste, la maison tente de tisser des passerelles entre les textes, et de donner un sens au mot « catalogue ».

La soirée sera animée par Julien Delorme