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Olivier Apert / Women : une anthologie bilingue de la poésie féminine des États-Unis au XXe siècle / Éditions Le temps des cerises

Dimanche 8 mars à 18h, rencontre et lecture bilingue avec Olivier Apert autour de l’anthologie “Women” publié au Temps des cerises , une anthologie bilingue de la poésie féminine des Etats-Unis au XXe siècle.

temps des cerises

Avec des poèmes de Mina Loy, Jean Valentine, Josephine Miles, Alta, Amy Lowell, Kay Boyle, Elizabeth Bishop, Sylvia Plath, Janine Canan, Gwendolyne Brooks, Elinor Nauen, Marianne Moore, Diane wakoski, Marge Piercy, Muriel Rukeyser, Denise Levertov, Jane Cooper, Edna St Vincent Millay, Dorothy Parker, Christy Sheffield Sanford, Adrienne Rich, Sonia Sanchez, Laura Chester, Tess Gallagher, Joanne Kyger, Gertrude Stein, Anne Sexton, Maureen Owew, Leslie Scalapino, Candace Chacona, Jessica Hagedorn, Djuna Barnes, Bernadette Mayer.

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Le cafard hérétique numéro 5 / Lancement

 Samedi 7 Mars de 18h30 à 21 h  Le Cafard Hérétique présente son numéro 5 : lectures, rencontre avec les auteurs, etc

cafardPlus d’infos sur ce numéro ici 

Le Cafard Hérétique est une revue d’expression littéraire indépendante, dirigée par Mike Kasprzak, dont la ligne éditoriale a toujours été la suivante : du lourd, du dérangeant, du vif, de l’hérétique ! Au sommaire figurent des nouvelles, des poèmes, des objets hybrides et fulgurants. Une revue pleine de guerre, de beauté sale, de larmes de sang et d’amours déchirantes.

Au sommaire des 144 pages de ce numéro 5 : Léonel Houssam – Livernais – Mike Kasprzak – Pierre Denan – C. Von Corda – Tom Buron – Christophe Gerbaud – Yugo Drillski – Gabrielle Jarzynski – Isaiah Ory – Le Chux – Marc Bruimaud – M.K. Sabir – Comte Saltykov – Douglas Majnun – Chloé Alifax – Lillian Fornaud – Christophe Bregaint

Edito :

« Nous connaîtrons des moments de peur, de lâcheté, de soumission, ou de désespoir.
Nous connaîtrons des morts récurrentes et nous renaîtrons systématiquement dans un enfer de cendres et de solitude.
Nous verrons notre chair se détacher de nos os cadavériques. Nous verrons nos cellules cancéreuses pleines de cruauté et d’indifférence fanfaronner sous nos yeux.
Nous verrons des armées de lépreux s’automutiler et déambuler sinistrement en attendant un courroux divin. Nous verrons le monde plonger et se perdre dans un chaos total.
Nous verrons des murs de sang s’abattre sur nos quotidiens mesquins et fatalistes.
Nous verrons le ciel cracher des larmes et des morts dans une tranquillité inquiétante.
Nous verrons notre existence s’étioler.
Nous verrons notre courage dépérir.
Nous verrons notre volonté s’étouffer.

Nous verrons tout cela.
Nous verrons tout cela mais nous continuerons d’être la voix d’une liberté totale et sans concession.
Nous continuerons à laisser la vie s’exprimer. La vie dans tout ce qu’elle a de plus terrible et de sauvage. Dans sa violence. Dans sa colère. Dans sa folie. Dans sa sensualité. Dans sa guerre. Dans sa liberté. Dans sa frénésie la plus pure.

Nous continuerons sans relâche, sans doute, sans peur, sans lâcheté.
Nous continuerons car nous ne pouvons et ne voulons faire autrement.
Nous continuerons car nous ne sommes finalement que des vecteurs de liberté.

Alors, lecteurs, lectrices, que la vie continue.

Que la vie hurle. »

Seront également disponibles les premiers numéros du Cafard Hérétique, avec des textes, entre autres de Régis Clinquart, Claire Barré, Jacques Cauda, Johann Zarca, …

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L’AMOUR # 2 / Vernissage & Exposition

Jeudi 5 mars à partir de 18h30, vernissage de l’exposition de L’AMOUR – maxi team -.

Douze copains issus d’une promo de l’école Estienne en Illustration. Désormais éparpillés dans diverses contrées, ils ont décidé de réunir leurs éclectismes à travers une publication par an – challenge accepté –

Des artifices d’une planète fantastique obsolète, ils plongent désormais dans les abîmes de notre sous sol pour dévoiler la pierre sacrée.amour— L’AMOUR#2 –monolithe de l’extrême imaginé par —
Zéphir – Maeva Spzirglas – Hugo Ruyant – Ariane Hugues – Santiago Garcia Velez – Adèle Verlinden – Maxime Sabourin – Léa Himmelfarb – Margaux Dinam – Lola Quéré – Pauline Hébert et Clémentine L’Heryenat

 

 

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Carole Fives / C’est dimanche et je n’y suis pour rien + Camille Claudel, la vie jeune / Editions Gallimard/L’arbalète & Invenit / Lancements et lectures

Mercredi 4 mars à partir de 18h30, rencontre et lectures avec Carole Five et ses invités à l’occasion d’une double actualité C’est dimanche et je n’y suis pour rien publié aux éditions L’arbalète Gallimard & Camille Claudel, la vie jeune aux éditions Invenit

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C’est dimanche et je n’y suis pour rien

Peintre de formation, Léonore a cessé de peindre pour enseigner. À plus de quarante ans, elle n’a pas créé la grande œuvre dont elle rêvait, n’a ni famille ni enfant. Du jour au lendemain, elle décide de s’envoler vers le Portugal, le pays de José, son premier amour, disparu tragiquement à dix-neuf ans, disparition dont elle se sent encore aujourd’hui responsable.
Dans ce récit raconté au jour le jour, Carole Fives parvient à retranscrire, avec humour et sensibilité, la fragilité de nos existences, tout en évoquant, avec beaucoup de pudeur, le destin ordinaire d’une famille d’immigrés, s’installant en France dans les années soixante-dix.

Camille Claudel, la vie jeune

Admirée, observée, ignorée, parfois même dénigrée, La petite châtelaine de Camille Claudel devient, sous la plume de Carole Fives, le point de croisement de destinées particulières. Qu’ils soient chercheur, future mère ou étudiant en art, les personnages qu’elle anime sont saisis dans leur vie par cette muette figure de marbre blanc. Interrogeant d’une part le statut de la femme, du couple et de la famille, d’autre part le rapport au musée, l’auteure nous livre un arc-en-ciel de réactions ; dans ces différentes interprétations, elle permet à chacun de s’éprouver face au marbre de l’artiste maudite et d’établir son propre rapport à l’enfance, comme à l’art.

Aux frontières de l’autofiction, Carole Fives donne ici à lire un texte polyphonique, iconoclaste, à l’écriture taillée dans la parole.