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Gaëlle Bantegnie & Jane Sautière / Au pays d’Alice & Stations (entre les lignes) / Éditions L’Arbalète Gallimard & Verticales / Rencontre

Mercredi 28 octobre à 19h,  à l’occasion de la publication de Au pays d’Alice aux éditions L’Arbalète Gallimard & de Stations (entre les lignes) aux éditions Verticales, rencontre animée par Sophie Quetteville entre Gaëlle Bantegnie & Jane Sautière .

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Au pays d’Alice de Gaëlle Bantegnie, éditions l’Arbalète Gallimard

«– Qu’est-ce que tu écris Maman?
– J’écris sur toi.
– Pas partout sur moi.
– Sur toi.
– Sur mon cou?»

Au pays d’Alice raconte les quatre premières années d’une petite fille d’aujourd’hui. Une période, rarement décrite dans le slivres, où rien n’est encore fixé, ni le langage ni la motricité.
En s’exerçant à regarder le monde à la hauteur d’Alice, Gaëlle Bantegnie redécouvre les objets, gestes, paroles qui le peuplent et auxquels l’adulte s’est accoutumé. Une expérience aussi sérieuse que légère qui la rapproche de sa fille et la conduit à réexaminer notre rapport au quotidien.
Après France 80, un premier roman très remarqué, et Voyage à Bayonne, Gaëlle Bantegnie poursuit son travail d’exploration des bouleversements invisibles de l’existence, qu’elle mène avec un sens aigu du détail.

Stations (entre les lignes) de Jane Sautière, éditions Verticales

« Maintenant, je ne travaille plus. J’aurai eu beaucoup de mal à atteindre la date limite, je suis un vieux cheval, marqué au col. Je circule à mes heures, et presque toujours parce que j’ai envie d’aller quelque part, évitant les heures de pointe. Et je veux absolument, alors que je quitte des moments durs et l’agitation furieuse, donner les notes prises lors de ces déplacements.»

Au gré de ses déménagements et emplois successifs, de ses passions amoureuses aussi, Jane Sautière raconte à travers les moyens de transport qu’elle a empruntés tout ce qui l’a imprégnée, traversée, déplacée. Entre regard documentaire et enquête impressionniste, elle expose les nuances d’une relation ambivalente avec ce « lieu commun », chaque station d’un vécu où se confrontent l’intime et le collectif, l’enfermement routinier et l’aventure d’un voyage sans cesse renouvelé.

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Anne Van Der Linden / Économie domestique / Alain Beaulet éditeur / Vernissage

 Mardi 27 octobre à 18h30, vernissage de l’exposition de Anne Van Der Linden à l’occasion de la parution de Économie domestique aux éditions Alain Beaulet.

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Économie domestique : petit Carnet de 32 pages est composé de quatre thèmes « domestiques » qui se déclinent chacun en une série de sept dessins

“Anne Van Der Linden, princesse de l’underground. Peintre, dessinatrice et illustratrice de presse, elle est cofondatrice de la revue Freak Wave. Sa peinture et son œuvre graphique décrivent l’érotisme du point de vue des femmes. Son œuvre d’un surréalisme délirant décrit un univers fantastique, cauchemardesque, irréel et souvent ignoble qui rappelle les tableaux de Jérôme Bosch et l’œuvre de Sade.” Alain Beaulet

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Point Noir #1 / Lancement

Dimanche 25 Octobre de 17h à 20h, le Point Noir s’affiche au Monte-en-L’air, pour la sortie du premier numéro (présent dans les bacs).

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— Présentation du fanzine
— Exposition de dessins
— Vin en cubi
— Nourriture Sud Asiatique maison
— Musique lounge
— Auvergnate bourrée
— Speed Dating

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Philippe Dumez / Trombinoscope / Vernissage

Samedi 24 octobre de 17h à 20h, vernissage de l’exposition Trombinoscope de Philippe Dumez.

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Trombinoscope est une exposition qui associe deux de mes passions : les souvenirs et les photos d’identité d’anonymes. Sur chaque carte exposée, j’ai cherché à associer le souvenir de quelqu’un que je connais avec la photo de quelqu’un que je ne connais absolument pas. Trombinoscope a été exposé pour la première fois à la Conserverie, à Metz, au mois de juillet 2015.

 

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Le présent infini s’arrête de Mary Dorsan + L’interlocutrice de Geneviève Peigné + Mary de Emily Barnett / Rencontre

Jeudi 22 octobre à 19h, soirée autour de la “psychiatrie en littérature” avec trois livres publiés en cette rentrée, Le présent infini s’arrête de Mary Dorsan publié aux éditions POL, L’interlocutrice de Genevièvre Peigné publié chez Le Nouvel Attila & Mary de  Emily Barnett publié aux éditions Rivages. Cette soirée sera animée par Sophie Quetteville.

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Mary de  Emily Barnett

De l’enfance sauvage aux atermoiements amoureux d’une femme dans le New York d’après-guerre, Mary sonde les thèmes de l’adultère, de la maternité et de la filiation. Un premier roman à la forme soignée et maîtrisée qui emprunte à la Rebecca de Daphné du Maurier et aux romans de Laura Kasischke.

Le présent infini s’arrête de Mary Dorsan

« Bon, j’écris ce qui se passe dans mon service. Je travaille dans un appartement thérapeutique, rattaché à un hôpital psychiatrique. On accueille des adolescents. Très malades, souvent, dont personne ne veut. Qui en plus de leurs troubles psychiatriques, ont des troubles de l’attachement, des pathologies du lien. Alors ça remue ! Ça remue les soignants.
J’écris les souffrances de ces jeunes. La diffi culté de les soigner, de les accompagner ou tout simplement de rester là, avec eux. Je tente d’écrire la complexité des relations avec eux et la complexité des effets sur les soignants et les relations des soignants entre eux. Je veux raconter ce que c’est, ce travail, leur vie. Je veux… Dire. Décrire. Montrer. Tout. Le bon et le mauvais. Je voudrais que l’on pense davantage à eux. Ces adolescents sont invisibles ou méconnus dans notre société. Ou incompris. Terriblement vulnérables, fragiles, si près de l’exclusion totale, ils sont à la marge. À la marge de notre pensée, de nos yeux. Au cœur de mon cœur. »

L’interlocutrice de Geneviève Peigné

Simenon et Exbrayat comme vous ne les avez jamais lus…
Une femme atteinte d’Alzheimer tient avant sa mort son journal dans les marges des romans policiers du Masque. Au fur et à mesure que la maladie progresse, elle en vient à s’immiscer dans les dialogues des personnages, et à répondre pied à pied aux répliques de Miss Marple ou de Maigret.
Quelques mois après sa mort, sa fille découvre cette collection de livres, et une activité qu’elle ne soupçonnait pas. À travers la lecture de ces confessions souvent très prosaïques sur la douleur commence un dialogue posthume autour du livre et de l’écriture, qui pousse l’auteure à s’interroger sur elle-même.