Publié le Laisser un commentaire

Placid / La nuit et Le jour / Editions Alain Beaulet / Lancement

Mardi 10 mai à 18 h 30, rendez-vous avec Placid à l’occasion de la sortie de ses deux derniers ouvrages : LA NUIT et LE JOUR aux éditions Alain Beaulet.

Ce diaporama nécessite JavaScript.

47ème et 48ème titres de la collection « Les petits carnets », après les mémorables titres de Mandryka, Anne Van der Linden, Lolmède ou Muzo, LA NUIT et LE JOUR proposent deux récits dessinés au plus près de l’expérience subjective de la vie quotidienne.

Durant tout l’hiver 2014-2015, Placid a transporté dans sa poche un tout petit carnet de papier noir, avec pour mission d’y dessiner – à l’aide d’un crayon blanc – les ambiances, décors et personnages croisés au hasard, mais uniquement à partir de la tombée de la nuit, papier noir oblige.
Une fois remplies ces 40 pages noires, sélection fût faite de 25 images pour raconter ce quotidien nocturne, avec l’aide un texte courant au-dessous, composé en vers qui, pour être de mirliton, n’en sont pas moins des alexandrins.
Après cet exercice nocturne, l’envie vint tout naturellement de le recommencer en version diurne, et c’est un carnet de papier blanc (et un crayon de pierre noire) qui fut transporté durant le printemps-été 2015, puis perdu – malheur –, puis recommencé, et c’est finalement 60 images qui furent réalisées, avant la tombée de la nuit, pour en conserver 25 et raconter l’expérience diurne de la vie quotidienne, ici aussi en vers alexandrins.

Pour rajouter une variante et s’amuser encore un peu plus, l’auteur a raconté LA NUIT avec une alternance de rimes a-b-a-b, et LE JOUR avec alternance a-b-b-a. Chaque page comporte, en jouant sur les rythmes et les informations nécessaires au récit, de 1 à 4 vers, ce qui fait que l’alternance des rimes n’est facile à déceler que pour le lecteur attentif.
Et pour traquer un hiatus, il faut être un lecteur super-attentif : serez-vous celui-ci ? on nous dit que le dessinateur s’est aperçu bien tardivement d’une erreur dans LA NUIT, et l’a laissée telle quelle, arguant d’une satisfaction esthétique. LE JOUR ne semble pas entaché de ce défaut : c’est que le dessinateur est devenu poète, ça rapporte plus.

——————————

Placid, né à Caen en 1961 est dessinateur dans tous les domaines où on peut l’être : illustration, bande dessinée, dessin d’humour, dessin de presse, affiche, sérigraphie, gravure, exposition, dessin-dessin, peinture. Sa dernière exposition en octobre 2014 au Monte-en-l’air se nommait « J’y étais » et réunissait des centaines de dessins de carnets réalisés avec des dizaines techniques différentes, dans un accrochage évoluant au jour le jour.

Publié le Laisser un commentaire

Antiquarks/ KÔ, l’Humanifeste du corps ordinaire / Rencontre, concert

Dimanche 8 Mai à 17h, r encontre-concert avec le groupe Antiquarks pour présenter le livre-album “KÔ, l’Humanifeste du corps ordinaire”, paru chez Mustradem et distribué par InOuïe Distribution !

antiquartz
ANTIQUARKS, c’est une identité généreuse et sans fard, une sincère proximité avec tous les publics. Sur le terrain, le groupe offre un univers artistique ludique et partage son engagement avec humour et estime.

Véritable humanifeste, KÔ raconte en musique et en image des histoires rocambolesques où les tourments quotidiens sont déjoués par les forces indestructibles de l’humour et du cocasse. Un éclat de rire inespéré et chéri.

TOUT SUR LE LIVRE-ALBUM “KÔ” ici
Avec :
Richard Monségu : chant, batterie, percussions
Sébastien Tron : vielle électro, pédalier, clavier, voix

Publié le Laisser un commentaire

Séverine Vidal ,Constance Joly & Barroux / La belle absente / Editions Les enfants rouges / Lancement

Samedi 7 mai de 17h à 20h, rencontre avec Séverine Vidal ,Constance Joly & Barroux à l’occasion de la sortie de La belle absente aux éditions Les enfants rouges

la belle absente

Une femme parle à un homme, depuis un lieu que le lecteur ignore. Inlassablement, cette voix l’accompagne, une voix qui le torture, qui lui promet qu’il peut toujours tenter de fuir, ce sera en vain. L’homme, de son côté, vit. Ou plutôt, survit. On le voit marcher dans la ville, boire un café, se récurer la peau et les ongles jusqu’à en avoir mal, se réveiller trempé de sueur après un cauchemar, tenter de se mettre au vert chez ses parents à la campagne, près de Lorient. Mais l’homme est rongé de l’intérieur. Un jour pourtant, dans une librairie, il retrouve un semblant de vie : il rencontre une femme, Mado, qui lui sourit. Très vite, il emmène Mado voir la mer. Très vite, ils emménagent ensemble. L’homme trouve un travail d’agent immobilier, un enfant leur naît. Ils partent en vacances à Marseille. Malgré ce bonheur de carte postale, la voix dans la tête de l’homme répète qu’il ne pourra pas se débarrasser d’elle. On le voit trembler dans son lit, dévoré d’angoisse. Mado pense qu’il a quelqu’un d’autre dans sa vie. Et de fait, il a quelqu’un d’autre : Elle. La voix. La voix d’Emma, qui ne le laissera jamais en paix…

Extrait :
Je suis partout et tu ne peux rien faire contre ça.
Je suis là, dans chaque nervure de ce tronc, dans chaque goutte de pluie.
Je suis ces lignes, ces nervures, ces gouttes, ces feuilles.
Je suis la terre que tu piétines.
Les nuages au-dessus de ta tête.
Je suis ce que tu avales, ce que tu respires, ce que tu dis, ce que tu penses.
Alors, au moins : regarde-moi.