
Miroslav SEKULIC / Pelote dans la fumée II / Actes Sud BD / Rencontre & Signature

Vendredi 10 juin à 18h30 , SILO vous invite au lancement du premier numéro de sa revue LIBRARIOLI n°A ! Et puisqu’on ne voyage jamais seul, My Thud Unite Area accompagné de Käpäk viendrons les valises chargés de musique matière.
Les Librarioli, ces ouvriers romains, s’entremettaient dans l’art de bien disposer et décorer les bibliothèques. Ils étaient également en charge de la fabrique, de la contexture du matériel des livres, et donc relieurs par occasion. Le librariole, celui qui classe, et qui arrange le savoir, copiste par moment, écrivailleur peut-être, tantôt orne, tantôt range, la collection du maître, la collection publique, celles du savoir et du divertissement. À notre tour, proposons un arrangement nouveau de certains savoirs et donnons à notre nouvelle collection, bibliothèque en devenir, le nom de ces ouvriers, chers à nos cœurs. Nous nous ferons librarioli, bibliopegi, glutinatores. Les Librarioli sont déjà au pluriel, car il s’agit de collecter des matériaux ; images, textes, poèmes, œuvres théoriques et philosophiques, il s’agit de collecter de l’imprimable, de le classer, de l’arranger, de penser son ordre d’apparition, en effectuer un montage. Au pluriel, car les Librarioli seront une série de publications périodiques, dont voici le premier numéro, le numéro A. Ni tout à fait une revue, ni tout à fait une exposition. Ni tout à fait une collection, ni tout à fait un recueil théorique. Au pluriel, car chaque édition est le fruit d’un travail collaboratif, appel à projets ou sélection arbitraire. Au pluriel, pour proposer, à chaque nouvelle édition, une lecture, une relecture d’un terme fermé, classé, peut-être un peu délaissé aussi, son entrée bien close dans l’encyclopédie. Et puisqu’il est d’usage d’ouvrir le dictionnaire à la lettre A, ACHEIROPOÏÈTE sera notre premier mot d’ordre. Alors, pour Librarioli, le numéro A pour ACHEIROPOÏÈTE ouvre le bal, avec treize propositions, issues de connaissances, d’amis, ou d’inconnus qui se sont prêtés au jeu de la collecte. Collectionner des réponses à une question ouverte. La question des images donc, pour commencer. Car les Librarioli n’étant pas faiseurs d’images, ils les manipulent néanmoins. Alors, nous avons réfléchi ensemble, mais aussi individuellement, à cette entrée : ACHEIROPOÏÈTE.
Avec : Guillaume Blanc, Hugo Caillaud, Ines Di Folco, Celestin Krier, Arnauld Le Brusq, Lou-Maria Le Brusq, Cyril Makoul, Sergej Marsnjak, Hubert Marot, Antoine Moreau, Sybil Montet, Florent Roux, Lauren Sanchez-Calero et Paul Soulelis.
Jeudi 9 juin à 18h30, présentation-signature de Les guenilles, edwarda, photographies de Elizabeth Prouvost, lecture par Claude-Louis Combet puis concert.
Mercredi 8 juin à 18h30, rencontre avec l’équipe de la revue Poli à l’occasion de la sortie du numéro 12 sur les coulisses des musées.
Conservateurs, régisseurs, gardiens, médiateurs, webmasters… Sélection, conservation, exposition, communication, recherche… La liste des identités professionnelles et des pratiques qui se déploient dans et autour de l’espace muséal s’est allongée depuis les grandes rénovations entamées dans les années 1980 en France. Néanmoins, cette
multitude de professionnel-le-s, qui construisent le musée chacun-e à leur manière, demeure souvent masquée par la voix unique et officielle de l’institution à laquelle ils et elles participent. Si les dernières décennies de recherche sur les publics des musées ont permis de préciser la variété de leurs usages et de leurs motivations, qu’en est-il des
espaces qu’ils investissent et des professionnel-le-s qui les ont conçus ?
Si l’exposition est souvent interrogée en tant que lieu de discours et de représentations, elle l’est plus rarement en tant que résultat d’un processus de production particulier qui met en jeu une diversité d’acteurs et de pratiques. Les objets exposés, les textes produits, tout comme l’organisation spatiale et matérielle de l’exposition et de sa visite,
portent pourtant la trace de ces activités. Il en va de même pour le musée en général. De l’administration d’une page Facebook à la création d’une offre dédiée aux jeunes adultes, de l’acquisition de nouveaux objets qui déjouent les méthodes habituelles de préservation à l’élaboration d’une base de données qui permet la classification numérique des objets d’une collections… Ce numéro 12 de la revue POLI propose un détour par les coulisses pour
investir l’espace muséal par les pratiques quotidiennes des professionnel-le-s, pour interroger leur rôle dans la manière dont les musées s’énoncent, se représentent, et établissent un rapport particulier avec leurs publics.
Mardi 7 juin à 18h30,dans le cadre l’opération A la rencontre de l’édition indépendante, Julien Delorme recevra l’équipe des éditions Prairial, bien trop pléthorique pour être citée dans son ensemble. L’occasion de revenir avec eux et l’équipe du Monte en l’air sur leurs livres fantasques, rééditions ou premières publication d’oeuvres et de textes surréalistes et anarchistes du début du XXe siècle.
Prairial est lancée en 2014 par une bande de pas-tout-à-fait trentenaires, qui souhaitent que la maison d’édition, soit celle des délirants, des révoltés et des prophètes. Ils ont publié presque une dizaine de titres surréalistes, anarchistes, éclectiques, textes manquant du patrimoine ou première publication d’oeuvres éclipsées.
« A la rencontre de l’édition indépendante », opération organisée par le MOTif, vous propose d’explorer les livres et le travail d’un éditeur, en sa compagnie, de faire intervenir ses auteurs, ses collaborateurs…. et de le présenter aux lecteurs désireux de découvrir la richesse et la diversité de l’édition indépendante francilienne, ou tout simplement à la recherche de lectures singulières, de textes précieux.
Dimanche 5 juin à 17h30, lecture à l’occasion de la publication de Les invécus d’Andreas Becker publié aux éditions La Différence.
Le « héros » des Invécus, celui qui dit « je », est le rescapé miraculeux d’un accident de voiture qui déchiquette un vieil homme en train de sortir sa poubelle dans l’allée paisible d’un quartier résidentiel d’une ville sans caractère particulier. Le conducteur n’est pas mort mais sa vie bascule dans une forme d’irréalité. Les êtres qu’il rencontre sont-ils illusoires, morts ou vivants ? Les gestes quotidiens deviennent étranges. L’identité, incertaine. Qui suis-je ? se demande le héros. Comme dans un kaléidoscope, les personnages se superposent, les scènes se rejouent sous des angles différents : « Suis un œuf, quelque chose comme un œuf, peut-être sans forme distincte, pas de limite entre ce moi et le monde alentour… C’est comme si j’étais né invécu. »
Né en 1962 à Hambourg, Andréas Becker, après des études de philosophie et d’histoire, vit en Allemagne jusqu’en 1990. En 1991, il se rend à Lyon où il découvre, émerveillé, la langue française. Il décide de rester en France, gagne sa vie comme professeur d’allemand puis comme traducteur de romans de gare avant de s’engager dans une carrière commerciale. Malgré sa réussite dans ce domaine, il décide d’y renoncer pour s’immerger tout entier dans son travail d’écrivain.
Vendredi 3 juin à 18h30, rencontre avec les auteurs de Syrie : anatomie d’une guerre civile publié chez CNRS éditions.
Présentation du livre:
Voici la première étude sur la guerre civile syrienne faite à partir d’entretiens réalisés en Syrie même et dans les pays voisins.
2011 : des centaines de milliers de Syriens de toutes confessions et origines ethniques manifestent pacifiquement pour réclamer la démocratisation du régime. Au bout de quelques mois, la violence de la répression les contraint à prendre les armes et à organiser une contre-société avec des institutions embryonnaires et à regrouper des unités militaires improvisées au sein de l’Armée syrienne libre.
Après 2013, cette logique inclusive et unanimiste cède progressivement devant la montée des groupes transnationaux comme le PKK et l’État islamique. L’insurrection se fragmente alors avec une polarisation croissante alimentée de l’extérieur. Les groupes les plus modérés sont marginalisés au profit de l’islam politique qui prend des formes de plus en plus radicales et de revendications ethno-nationales kurdes.
Quels sont les effets de la guerre sur la société syrienne ? Quelles nouvelles hiérarchies communautaires et sociales résultent de la violence généralisée ? Comment les trajectoires sociales des Syriens pris dans la guerre sont-elles affectées ? Comment se structure l’économie de guerre alors que le pays est divisé entre le régime, l’insurrection, le PKK et l’État islamique ?
Un livre unique qui combine une recherche de terrain – rare sur le confit syrien – et une réflexion théorique novatrice sur les situations de guerre civile.
Référence :
http://www.cnrseditions.fr/science-politique/7282-syrie.html
Présentation des auteurs:
Adam Baczko est doctorant à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Il est membre du programme ERC sur les guerres civiles et chercheur à Noria. Ses recherches, publiées dans différentes revues scientifiques (Politix, REMMM, RFSP, ARSS), portent sur l’exercice de la justice par les mouvements armés, notamment en Afghanistan. Une bibliographie complète est disponible sur http://www.adambaczko.com
Gilles Dorronsoro est professeur de science politique à l’Université Paris 1 et membre sénior de l’Institut Universitaire de France. Il est directeur du programme ERC sur les guerres civiles. Son dernier ouvrage, dirigé avec Olivier Grojean, s’intitule Identités et politique : de la différenciation culturelle au conflit, Paris, Presses de Sciences-po, 2015. Une bibliographie complète est disponible sur http://www.gillesdorronsoro.com
Arthur Quesnay est doctorant en science politique à l’Université Paris 1. Il est membre du programme ERC sur les guerres civiles et chercheur à Noria. Ses recherches, publiées dans différents ouvrages collectifs et revues scientifiques (RFSP, ARSS), portent sur les conflits communautaires dans le nord de l’Irak depuis 2003, notamment dans la ville de Kirkouk.
Dimanche 29 mai 2016 de 17h à 20h, à l’occasion de la parution du livre-coffret
Les sons des confins, les éditions Loco vous invite à rencontrer Pierre Redon.
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Vendredi 27 mai à de 18h à 21h, Punto de Fuga vous invite à une discussion autour du livre de photographie japonais.
PUNTO DE FUGA invite les collectionneurs, photographes, graphistes et autres amis du livre à partager leur heureuse collection de livres de photographie japonais en ramenant 5 livres de leur bibliothèque. Nous allons profiter de cette occasion pour revisiter les catalogues de certains éditeurs.
Une sélection de 10 lives provenant des rayons de la librairie le Monte-en-l’air va être présentée au public.
Mercredi 25 mai à 18h30, soirée avec Mr Kern et Antoine Pinson à l’occasion de la publication de Le Cas Alain Lluch aux Requins Marteaux
Le colosse Alain Lluch, chargé de marketing chez Mitbolls, une puissante multinationale de l’alimentaire, est au bord du licenciement depuis sa dernière campagne de pub désastreuse. À la recherche d’un moyen désespéré pour sauver sa tête, il fait une découverte extraordinaire au détour d’un kebab : une montagne de viande à peine avariée, matière première tout à fait acceptable pour les lasagnes de sa firme. Son patron est ravi, l’argent, la drogue coulent à flots, malheureusement l’organisme d’Alain ne supportera pas longtemps ces excès. Au sommet de sa gloire, Alain craque: infarctus, délires hallucinatoires mais surtout un anneau gastrique lui interdisant toute consommation animale, le changeront à jamais.