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L’élection improbable / Editions La Tengo / Rencontre

Jeudi 19 mai à 18h30, fête de sortie de 2017 L’élection improbable, un recueil publié aux éditions La Tengo et regroupant 11 politiques fictions dans lesquelles 11 écrivains imaginent la prochaine élection présidentielle.  En présence du directeur Arnaud Viviant, mais aussi de Marie Desplechin, Thomas Legrand, Johann Zarca, Jean-Noël Orengo, Jérémy Collado, Basile Panurgias.

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Qui ira à l’Élysée en 2017 ? Un an avant le scrutin, tout est ouvert, rien n’est inenvisageable. Le pire ou le meilleur, l’absurde et le cocasse, le probable comme l’improbable. Notre système politique est si mal en point qu’on a le sentiment qu’un simple coup de dés pourrait l’abolir. C’est dans ce contexte que nous avons demandé à onze écrivains, tous plus ou moins proches de la revue Charles, d’imaginer l’élection.

Tous s’en sont donné à cœur joie. Qui sera élu ? Alain Juppé ? Marine Le Pen ? Thomas Piketty ? Rachida Dati ? Ou bien, ou bien… Les dés de la fiction roulent sous vos yeux hallucinés. Faites vos jeux. Entrez onze fois dans le rêve ou le cauchemar de la prochaine présidentielle.

Sommaire :

En attendant Angela de Marie Desplechin • Dans la peau d’Alain Juppé de Jérôme Leroy • Sarko Papillon de Thomas Legrand • Le Théâtre Ovale de Frédéric Ciriez • L’Hypothèse de l’automne de Maël Renouard • Le Menhir d’Arnaud Viviant • Les Quatre Mercenaires de Jérémy Collado • Le Selfie du grizzli de Basile Panurgias • Les Porte-Paroles d’Antoine Bello • Votes blancs sous les tropiques de Jean-Noël Orengo • La Ficha ! de Johann Zarca

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Charles Berberian / Le bonheur occidental / Fluide Glacial / Vernissage

Mercredi 18 mai à 18h30, vernissage de l’exposition de Charles Berberian à l’occasion de la sortie de Le bonheur occidental aux éditions Fluide Glacial.

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«… et vous croyez encore au bonheur, vous ?»
Panorama poétique et désenchanté de notre société devenue folle, Le Bonheur occidental est un album kaléidoscopique qui alterne autofiction, illustrations, nouvelles du monde…
De Gaza à Hong Kong, en passant par New York, Paris ou Helsinki, Charles Berberian brosse le drôle de portrait d’une société qui déraille. Il imagine des situations délicieusement burlesques comme celle de l’entretien d’embauche au Cirque volant des Monty Python, ou celle du marchand de e-cassoulet (cassoulet électronique qui se réchauffe par cable USB). Sans oublier les incroyables aventures de nos dirigeants politiques obsédés par le « grand cerceau européen », technique miracle pour sauver l’économie grâce au houla hoop.
Comme une suite à Boboland, Charles Berberian plonge au cœur de sa propre histoire et se met en scène en auteur malmené par son éditeur qui lui demande de produire « mainstream » pour redevenir l’auteur à succès qu’il fut dans le passé. On y découvre les coulisses de l’édition, les soirées mondaines et la condition souvent précaire des auteurs, contraints de participer à un système absurde et parfois cruel qu’ils ne peuvent que dénoncer. Un ouvrage personnel, inclassable, magnifique et majeur.
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Martes Bathori / Sickman / Editions The Hoochie Coochie / Lancement

Mardi 17 mai à 18h30, soirée à l’occasion de la publication de Sickman de Martes BATHORI aux éditions The Hoochie Coochie

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Délaissant provisoirement sa fresque humano-porcine aux Requins Marteaux, Martes Bathori a réalisé entre 2012 et 2014 pour trois revues et fanzines (George, Arbitraire et Turkey Comix) cet ambitieux feuilleton apocalyptico-parodique à la croisée de King Kong, Hulk et Docteur Jekyll et Mister Hyde.

Accompagnant son anti-héros déclassé sur fond d’eugénisme et de réveil des nationalismes en Europe occidentale, Martes Bathori s’emploie à fustiger les fascismes en tous genres par un recours à une outrance narrative et visuelle non-dénuée d’un humour proprement dévastateur.

Porté par une véritable jouissance de la langue, du dessin et des couleurs, Sickman explose en un feu d’artifice aux projections grandioses et dégénérées, riches de cadrages impossibles et de citations improbables.

Déroulant son récit selon une mécanique du rebondissement imparable, Martes Bathori s’impose avec Sickman comme un des plus brillants feuilletoniste de la bande dessinée contemporaine.

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Armando Milani / No Words Posters / RIT Press / Lancement

Vendredi 13 mai à 18h30, à l’occasion de la publication de No Words Posters publié chez RIT Press, soirée avec Armando Milani. Words posters un livre avec entre autres des images de Shigeo Fukuda, Stefan Sagmeister, Uwe Loesch, Milton Glaser, Niklaus Troxler, Roman Cieslewicz, Alain Le Quernec, Bruno Munari, Anthon Beeke, Grapus, Paul Rand, Alan Fletcher, Gerard Paris-Clavel, Werner Jeker…  et en présence des graphistes français ayant participé à l’ouvrage, dont Fabrice Praeger

Communication is the exchange of ideas and feelings, and an image is worth a thousand words. The philosopher Roland Barthes says, “The image always has the last word.” With these concepts in mind, I have collected almost two hundred extraordinary posters from all parts of the world. They reflect the graphic designer’s ability to evoke emotion and understanding without using any words because the symbols speak for themselves. In some cases, with the consent of the designers, we have deleted a few lines of text that were not essential to the meaning of the poster’s symbolism. In the back of this book, you will find the original copy of each poster with its intended description and comments. Finally, there are also short essays about “no words” from some of the included designers. Many posters are designed by my colleagues in Alliance Graphique International (AGI). Others are by younger graphic designers, winners of various international competitions. I was pleased to notice that an increasing number of highly creative women graphic designers have emerged over the last years. The protagonists of this book use photography, typography, collages or illustrations. They use a sense of humor, metaphors, or dramatic images to confront the most crucial issues of our time.

These posters represent a variety of periods, styles, countries, and cultures. In their work, the designers set aside established religions and dogma in search of the truth. They all have a common denominator: the ethical need to improve the quality of our life and of society by encouraging dialogue and reflection about our humanity.

Many posters offer immediate interpretation, but others are more cryptic and that is their appeal. These images are stimulating and they capture attention because the viewer is challenged to solve the riddle.

The ground rules of graphic design usually recommend the use of no more than a few basic typefaces. I teach my students these same principles, but in this book I want to show that, sometimes, we can avoid even that. In so doing, our work can reach out and speak to the entire world.

These are silent posters. They offer timeless solutions, not ephemeral fashion.

The purpose of this book is to demonstrate that simplicity and ingenuity are the hallmarks of good and powerful design.

People often ask us: what is the difference between art and graphic design?

In this book, I am showing that sometimes there is no difference.

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Bastien Morin / Sur l’asphalte, une cartographie des traces de Belleville / Vernissage

Dimanche 15 mai à 17h, vernissage de l’exposition de Bastien Morin à l’occasion de la publication de Sur l’asphalte, une cartographie des traces de Belleville.

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Exposition du 13 au 15 mai.

Le projet « Sur l’asphalte, une cartographie des traces de Belleville » est né de manière un peu hasardeuse, en marchant dans le quartier j’ai photographié une trace sur le trottoir, laissée accidentellement par un pot de peinture renversé après un chantier. Petit à petit je me suis pris au jeu, et, au cours de mes déplacements et ballades, j’ai réalisé une cartographie sensible de la ville, faites de ces nombreux événements : des tâches, des formes, des signes, des empreintes… Des traces de passants, du temps qui passe.

Peindre avec les pieds par Claude Meunier

Il y a les assis, les artistes assis ; ils sont arrivés, souvent même avant d’être partis. Arrivés, et assis. A leur place.
Et il y a les marcheurs, qui écrivent ou peignent avec leur pieds, en route, en piste, en marchant. Parfois, ils n’arrivent à rien, nulle part ; ils marchent, ça marche, mais ils n’arrivent pas, pas d’assiette, pas d’assises. Se sont perdus en route. Dans un genre proche, y’a ceux qui flottent.
On se fiche des premiers, les siégeurs.
Les autres, c’est Du Bellay, Stendhal et Queneau. Et moi.
Après ces quelques attendus, voyez le topo et considérez l’Asphalte de Bastien Morin : composer le tableau avec ses pieds (et le poème dans le même temps) et laisser flotter le sujet avec aisance, jusqu’à garder une trace, très réelle, une trace du temps qui passe.