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Benoit Forgeard / L’année du cinéma 2027 : les films du futurs à ne pas manquer / Editions Capricci / Lancement

Mardi 29 novembre à 18h30, rendez-vous avec Benoit Forgeard en compagnie de Benoit Forgeard des illustrateurs -Matthieu Chiara, Rachel Deville, Helkarava et Philippe Katerine- à l’occasion de la sortie de L’année du cinéma 2027 : les films du futurs à ne pas manquer aux éditions Capricci.

capricci

Quand pourrez-vous enfin découvrir le biopic de Jean-Jacques Goldman ? DSK dans le rôle de Barbe Bleue ? Le film apocalyptique de Samy Naceri sur les VTC ?
Succomberez-vous aux succès en salles de Libre(s) et sa suite Enceinte(s) réalisée 9 mois plus tard ? De Multiplie ton salaire par dix, Loulou 3, E.T.
l’extraterrestre 2 ? Que savez-vous de l’histoire de The Spoiler, des premières images de Casimir par les frères Dardenne, de la postproduction de Selfies ?

Pendant trois ans, le cinéaste Benoit Forgeard a imaginé pour le magazine Sofilm les synopsis des films à sortir dans dix ans. Ce livre réunit plus de
250 pitches, tous plus hilarants et absurdes les uns que les autres, dont de nombreux inédits, sous la forme d’un agenda des sorties ciné de l’année 2027. En attendant leur réalisation par les cinéastes du futur, ils sont ici illustrés par Matthieu Chiara, Rachel Deville, Helkarava et Philippe Katerine.

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Julien Daniel, Stéphanie Gengotti, J.-L. Nancy / Juste deux yeux / Lancement

Dimanche 27 novembre à 17h, rendez-vous avec Julien Daniel, Stéphanie Gengotti et J.-L. Nancy pour fêter la sortie de Juste deux yeux

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“JUSTE DEUX YEUX” est le résultat d’une démarche originale : le philosophe Jean-Luc Nancy a entrepris une relecture de la correspondance photographique et épistolaire que j’ai entretenue avec Stephanie Gengotti pendant un an. Ce troisième regard apporte un éclairage nouveau sur nos photographies et associe librement les images en développant au fil des pages et des mots la thématique de l’intime que nous avions choisie comme point de départ de ce projet. Ce texte est le fil rouge de cet objet attachant de 108 pages.

 

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Bruno Fert (photos) & Elias Sanbar (textes) / Les absents / Le Bec en l’air / Lancement

Samedi 26 novembre de 17h à 20h, fête de sortie Des absents de Bruno Fert (photos) et Elias Sanbar (textes) publié au Bec en l’Air

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LES ABSENTS, PHOTOGRAPHIES BRUNO FERT / TEXTE ELIAS SANBAR

Ces photographies présentent ce qui reste des villages palestiniens dépeuplés pendant la guerre de 1948. La création de l’État hébreu cette année-là déclenche le conflit et l’exode de près de 700 000 palestiniens vers les pays voisins. Après la guerre, ces réfugiés ne sont pas autorisés à regagner leurs maisons et leurs terres, confisquées en vertu des lois régissant les « biens des absents ». Aujourd’hui, le nombre des réfugiés palestiniens et de leurs descendants est estimé à 5 millions, dont beaucoup vivent encore dans des camps de réfugiés. Le droit au retour qu’ils revendiquent reste un point de discorde entre Palestiniens et Israéliens. Pour ce projet, je suis retourné à l’endroit exact de quelques-uns des 500 villages dépeuplés et quelquefois détruits entre novembre 1947 et juillet 1948.

 

Ces images sont un voyage dans le temps, un périple visuel aux origines de la question des réfugiés. Ce livre est un témoignage sur un moment clef de l’histoire de la région, dont les conséquences sont aujourd’hui au cœur de notre actualité.

 

EXTRAIT DU TEXTE d’ELIAS SANBAR

Me voici lancé sur la trace d’un photographe parti sur la piste d’une terre à laquelle je fus arraché enfant. Une chasse aux fantômes et aux spectres en somme, ceux-là qui, dans un songe récurent, “Songe d’une nuit d’été”, revenaient tourmenter l’écrivain israélien Yehonathan Geffen : « Un vieil Arabe vient vers moi, déplace le portrait de mon grand-père et dévoile le portrait de son propre grand-père. (…) Cela fait un moment que je sens que cette maison ne m’appartient pas. Mais dernièrement, un autre sentiment est venu s’ajouter au premier, je sens que quelqu’un vivait dans cette maison avant que nous y venions. » (Maariv, 11 août 1972)

Première image, celle d’un chemin vide, bordé d’arbres décharnés, dépouillés de leurs feuillages, chemin abandonné que personne n’emprunte, dont nul ne sait désormais où il commence, où il aboutit. À quoi cela servirait-il d’ailleurs maintenant que ceux qui le prenaient ne sont plus là, qu’il n’y a plus ni entrée ni sortie ? Ce chemin est comme pétrifié.  (…)

 

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Thomas Dejeammes et Sébastien Lespinasse / Editions Plaine Page / Lectures performées

Vendredi 25 novembre à 18h30 lectures et performances de Thomas Dejeammes et Sébastien Lespinasse; deux poètes sonores publiés aux éditions Plaine Page.

Thomas Déjeammes est poète, photographe et performo(t)soneur. Son travail prend de multiples formes, il déborde de la page pour confronter l’écriture à divers supports et médiums comme les murs, la photographie, la vidéo, etc… et fait des performo(t)sonances depuis 2012 au sein du collectif d’expérimentateurs sonores et visuels Kraums Notho.

Dernières publications:

– Et faire à partir de l’explosion aux éditions Plaine page.

– Au visage, livre d’artiste avec le peintre André Jolivet

Sites internets :

http://thomasdejeammes.fr/

http://kraumsnotho.blogspot.fr/

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Sébastien Lespinasse

né le 8 décembre 1975 à Marseille ; vit, dort, rêve et travaille entre Toulouse & Montreuil /

cherche un peu d’air & d’errance dans les mots /

des manières de respirer ensemble /

tisse des textes suffisamment troués pour s’en évader /

rapproche des mises à distance /

voudrait toucher avec la langue /

Sites internets :

http://tracelab.com/sebastien-lespinasse/

http://www.dailymotion.com/video/xb1ska_bruits-de-bouche-sebastien-lespinas_creation

 

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Troquets de Paris de Jacques Yonnet / Discussion avec Thierry Pelletier en musique avec Fantazio

Jeudi 24 novembre dans le cadre du festival Les troquets de Paris à l’occasion de la publication de Troquets de Paris de Jacques Yonnet, venez participer à LA BALLADE DES ENFANTS TERRIBLES.

A la librairie à 19h, discussion avec Thierry Pelletier, auteur de La Petite Maison dans la zermi (Libertalia, 2010) et de Les Rois du rock (Libertalia, 2013) accompagné en musique par Fantazio.

Tout comme François Villon ou encore Bernard Dimey, Jacques Yonnet a toujours préféré aller rejoindre les copains au troquet du coin, plutôt que de laisser une quelconque oeuvre à la postérité. Malgré deux livres bien meilleurs que la plupart de ceux parus ces dernières années, Thierry Pelletier – rockeur, écrivain, travailleur social – a, à peu de choses près, le même esprit que l’auteur de Rue des maléfices. Il reviendra sur son parcours et sur les auteurs qui l’ont marqué.

Puis vers 21h lectures et levé de coude chez notre voisin Le Lieu-dit, 6, rue Sorbier

troquet

Résistant sous l’Occupation, vagabond céleste, sculpteur et dessinateur de talent, Jacques Yonnet est surtout connu pour son livre Rue des maléfices, un chef-d’œuvre paru en 1954 et salué comme l’un des plus grands ouvrages consacrés à Paris.
Quelques années plus tard, L’Auvergnat de Paris lui propose de tenir une chronique dans ses colonnes. Il y explorera pendant treize ans bistrots et troquets, lieux magiques qui servent de fil conducteur à une déambulation littéraire et historique dans le Paris des marges. Ses récits ensorcèlent les lecteurs chaque semaine. S’y succèdent secrets des habitués du zinc, portraits de personnages hauts en couleur, légendes des différents quartiers de la capitale et contes empreints de sagesse populaire.
Le meilleur cru de ces chroniques est réuni dans ce livre. On y trouve un zeste de la poésie de Prévert, la franche amitié de « Bob » Giraud, le style insolite de Queneau et l’oeil humaniste de Doisneau. Ce n’est pas un hasard si ceux-là – et bien d’autres encore ! – accompagnaient souvent Jacques Yonnet pour trinquer au bistrot du coin. Et tels des gamins émerveillés, ils l’écoutaient jusqu’au petit matin raconter ses mille et un enchantements de Paris.
Alors, seul ou accompagné, tous au zinc ! Et comme dirait l’ami Yonnet : « À la bonne vôtre ! »

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Collection Borderline / Editions du Murmure / Rencontre

Mercredi 23 novembre à 19h, soirée animée par Julien Delorme autour de la collection Borderline des éditions du Murmure en présence de deux auteurs de la collection Bernard Andrieu (Malade encore vivant et La Peur de l’Orgasme) & Antonio Dominguez, (Esthétique de l’éjaculation, Mad Max,Schtroumpfologie,  Invasion zombie, Nanarophilie, Pensionnats sadiques, Snuff Movies).

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La collection Borderline se veut ouverte !
Elle regroupera toutes sortes de sujets sous forme de petits essais tirés pour la plupart de la pop culture ou d’univers déjantés, du geek au spécialiste fou !
Borderline est une sorte d’anti Que sais-je ! contre la morosité.

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Christophe Esnault + Cyril Huot / Mythologie personnelle + Le rire triomphant des perdants / Éditions Tinbad / Lectures

Dimanche 20 novembre à 17h, rendez-vous avec les éditions Tinbad à l’occasion de la publication de Mythologie personnelle  de Christophe Esnault  et Du rire triomphant des perdants de Cyril Huot

En répondant à quatre questions posées par André Breton (dans diverses revues dès 1919), Christophe Esnault signe sa Mythologie personnelle.  Avec un dispositif clin d’œil à Sarah Kane (comme presque toute son œuvre, et ce dès Isabelle à m’en disloquer (éd. Les doigts dans la prose, 2011)), sa série de textes succède au « travail sur l’intime » déjà effectué avant lui par Annie Ernaux, Chloé Delaume, Sophie Calle… 

Note sur l’auteur : Christophe Esnault est co-fondateur (avec Lionel Fondeville) du projet littéraire, musical et cinématographique Le Manque. Vingt-quatre clips visibles sur le Net : Mourir à Chartres, Nietzsche m’a tout piqué, Œdipe casserole, Je veux un enfant médiocre (réalisé par Franz Griers). Une dizaine de livres parus et plus de deux cents textes en revues. Brice Vincent a réalisé un documentaire sur son quotidien, intitulé Portrait impudique d’un drogué amoureux. Il est collaborateur régulier des Cahiers de Tinbad. Il a de nombreux projets littéraires aboutis et encore inédits. Tinbad s’occupera d’une partie d’entre eux.

Le rire triomphant des perdants, comme son titre le laisse entrevoir, est un pari dans le Temps. Littérature critique. Critique du Spectacle et tirs de barrage contre la bêtise généralisée. Les perdants apparents d’aujourd’hui, les humiliés et les ignorés du système spectaculaire, seront les grands Vainqueurs dans le Temps. Comme pour les Kafka, Pessoa, Artaud et autre Nietzsche, c’est « à la splendeur de leurs haillons » que l’on reconnaît « les princes de la pensée ». C’est un pari éminemment pascalien. Comme disait Ernest Hello, « l’homme médiocre qui a du succès répond aux désirs actuels des autres hommes » ; mais les offensés des temps passés, on entend encore leur rire, paradoxalement triomphant. Aucun écrit important ne s’est communiqué en épargnant un public, fût-il contemporain de Périclès ; êtes-vous prêt à parier ?

Note sur l’auteur : Cyril Huot a notamment été metteur en scène de théâtre, cinéaste et critique de cinéma. Le rire triomphant des perdants, qui est un Journal de guerre, est son troisième livre.

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Boris Délevègue & Sarah Fisthole / Une Fessée et au lit & le n°6 de la collection 3 / The Hoochie Coochie / Lancement

Mardi 15 novembre à 18h30, à l’occasion des sorties d’Une Fessée et au lit et du numéro 6 de la collection 3, The Hoochie Coochie rencontre avec les auteurs Boris Délevègue et Sarah Fisthole.

hoochie
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3#6
La collection 3 saute (provisoirement) un numéro pour mieux vous présenter cet ouvrage que nul n’emportera au Paradis : 3#6 est une ôde à Satan et au sacrifice humain.

Guère étonnant dès lors que sang, bile, sperme et cyprine arrosent abondamment les pages de ce sulfureux volume. Deux des auteurs au sommaire ont forgé leur écriture non dans les flammes de l’Enfer, mais bel et bien dans les pages de Turkey Comix : Danny Maltais, artiste québécois, dont les pages durent être scellées à la sortie du numéro 17 de ladite revue, et surtout Sarah Fisthole, prolifique auteure dont la noirceur s’étale au travers des meilleures publications undergound des pays francophones depuis quelques années. Pour compléter ce trio infernal, nous sommes allés chercher à New York Le Maître absolu : Mike Diana, premier artiste incarcéré pour obscénité aux États-Unis.

Amateurs de Death Metal et d’amours collectives, soyez les bienvenus !
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UNE FESSÉE ET AU LIT
Imaginez l’Alice de Lewis Carroll plongée dans le monde moderne, qui, au lieu d’être entrainée vers le Pays des Merveilles par un lapin blanc, se retrouve à suivre un bébé grognard dans les égouts de Paris. Une histoire complètement folle, où elle finit par tomber sur une bande de personnages qui ressemblent plus à ceux des meilleurs sketchs des Monty Pythons qu’à la cour de la Reine de Coeur. Imaginez maintenant cette histoire écrite sous forme de rêve, de façon automatique, à quatre mains où l’origine des personnages se délie tout au long du récit.

Cette histoire, c’est Une Fessée et au lit, de Boris Délévègue, à découvrir au plus vite !

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David Poullard & Guillaume Rannou / Très précis de conjugaisons ordinaires / Argent et Gastronomie / Lancement

Jeudi 17 novembre à 18h30

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Conjugophiles, conjugophiles,

David Poullard, Guillaume Rannou et le Monte-en-l’air vous convient à porter un toast joyeux à l’occasion de la sortie de leurs nouveaux Très Précis de conjugaisons ordinaires :
après Le Travail,
La Chanson populaire,
Le Temps,
L’Animal,
La Migration,
Le Sexe,
le n°7 conjugue L’Argent
et le n°8 décline La Gastronomie.

L’argent et la gastronomie…
Le blé et la croûte…
La pépette et la pépite…
Le cher et la chère…
Le découvert et le couvert…
L’agio et l’aligot…
La thune et le thon…
La dette et la bette…
La caillasse et la caillette…
Les sous et la sauce…
L’artiche et l’artichaut…

De quoi littéralement s’en payer une bonne tranche, surtout quand on n’a plus un radis !

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Pornographisme / Lancement

Mercredi 16 novembre à 18h30, ça va gicler ! Fête de sortie de Pornographisme

Plongez dans les moeurs des années 70 et 80. Quand la loi prend le pas sur la liberté d’expression et la fiscalité devient un moyen d’oppression à l’encontre du cinéma pornographique, les producteurs n’ont pas d’autre choix que de faire profil bas.

Les affiches sur les devantures des salles abandonnent les images trop explicites. Les professionnels du genre troquent alors les formes généreuses de leurs actrices contre des titres tapageurs utilisant un lexique d’un autre temps, portés par des typographies inoubliables et ancrées dans leur époque. Ces affiches très graphiques rendent hommage à ces producteurs et distributeurs qui, s’ils n’avaient pas toujours de gros moyens, ne manquaient pas d’idées.

Le poids des mots, le choc des typos…

C’est en exhumant un fonds considérable d’affiches de films X des années 70-80, que Mickaël Draï et Christophe Chelmis décident de monter une exposition. Une exposition où le graphisme se frotte au mauvais goût, avec une caution morale empreinte de censure politique et de bonnes mœurs. C’est le succès de l’événement qui les pousse à la réalisation d’un recueil de ces œuvres picturales.

Pornographisme, affiches à caractère typographique est un livre décalé et vintage reprenant des affiches cultes d’un cinéma de genre que certains voudraient parfois cantonner aux internets : le porno. Ne voulant pas céder aux sirènes de la facilité, aussi dévêtues soient-elles, c’est une sélection d’affiches des années 70 – 80 ne présentant aucune forme organique qui sera soumise au regard du lecteur. Ici, les titres et les typographies sont souvent plus explicites que des illustrations tapageuses…