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Troquets de Paris de Jacques Yonnet / Discussion avec Thierry Pelletier en musique avec Fantazio

Jeudi 24 novembre dans le cadre du festival Les troquets de Paris à l’occasion de la publication de Troquets de Paris de Jacques Yonnet, venez participer à LA BALLADE DES ENFANTS TERRIBLES.

A la librairie à 19h, discussion avec Thierry Pelletier, auteur de La Petite Maison dans la zermi (Libertalia, 2010) et de Les Rois du rock (Libertalia, 2013) accompagné en musique par Fantazio.

Tout comme François Villon ou encore Bernard Dimey, Jacques Yonnet a toujours préféré aller rejoindre les copains au troquet du coin, plutôt que de laisser une quelconque oeuvre à la postérité. Malgré deux livres bien meilleurs que la plupart de ceux parus ces dernières années, Thierry Pelletier – rockeur, écrivain, travailleur social – a, à peu de choses près, le même esprit que l’auteur de Rue des maléfices. Il reviendra sur son parcours et sur les auteurs qui l’ont marqué.

Puis vers 21h lectures et levé de coude chez notre voisin Le Lieu-dit, 6, rue Sorbier

troquet

Résistant sous l’Occupation, vagabond céleste, sculpteur et dessinateur de talent, Jacques Yonnet est surtout connu pour son livre Rue des maléfices, un chef-d’œuvre paru en 1954 et salué comme l’un des plus grands ouvrages consacrés à Paris.
Quelques années plus tard, L’Auvergnat de Paris lui propose de tenir une chronique dans ses colonnes. Il y explorera pendant treize ans bistrots et troquets, lieux magiques qui servent de fil conducteur à une déambulation littéraire et historique dans le Paris des marges. Ses récits ensorcèlent les lecteurs chaque semaine. S’y succèdent secrets des habitués du zinc, portraits de personnages hauts en couleur, légendes des différents quartiers de la capitale et contes empreints de sagesse populaire.
Le meilleur cru de ces chroniques est réuni dans ce livre. On y trouve un zeste de la poésie de Prévert, la franche amitié de « Bob » Giraud, le style insolite de Queneau et l’oeil humaniste de Doisneau. Ce n’est pas un hasard si ceux-là – et bien d’autres encore ! – accompagnaient souvent Jacques Yonnet pour trinquer au bistrot du coin. Et tels des gamins émerveillés, ils l’écoutaient jusqu’au petit matin raconter ses mille et un enchantements de Paris.
Alors, seul ou accompagné, tous au zinc ! Et comme dirait l’ami Yonnet : « À la bonne vôtre ! »

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Collection Borderline / Editions du Murmure / Rencontre

Mercredi 23 novembre à 19h, soirée animée par Julien Delorme autour de la collection Borderline des éditions du Murmure en présence de deux auteurs de la collection Bernard Andrieu (Malade encore vivant et La Peur de l’Orgasme) & Antonio Dominguez, (Esthétique de l’éjaculation, Mad Max,Schtroumpfologie,  Invasion zombie, Nanarophilie, Pensionnats sadiques, Snuff Movies).

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La collection Borderline se veut ouverte !
Elle regroupera toutes sortes de sujets sous forme de petits essais tirés pour la plupart de la pop culture ou d’univers déjantés, du geek au spécialiste fou !
Borderline est une sorte d’anti Que sais-je ! contre la morosité.

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Christophe Esnault + Cyril Huot / Mythologie personnelle + Le rire triomphant des perdants / Éditions Tinbad / Lectures

Dimanche 20 novembre à 17h, rendez-vous avec les éditions Tinbad à l’occasion de la publication de Mythologie personnelle  de Christophe Esnault  et Du rire triomphant des perdants de Cyril Huot

En répondant à quatre questions posées par André Breton (dans diverses revues dès 1919), Christophe Esnault signe sa Mythologie personnelle.  Avec un dispositif clin d’œil à Sarah Kane (comme presque toute son œuvre, et ce dès Isabelle à m’en disloquer (éd. Les doigts dans la prose, 2011)), sa série de textes succède au « travail sur l’intime » déjà effectué avant lui par Annie Ernaux, Chloé Delaume, Sophie Calle… 

Note sur l’auteur : Christophe Esnault est co-fondateur (avec Lionel Fondeville) du projet littéraire, musical et cinématographique Le Manque. Vingt-quatre clips visibles sur le Net : Mourir à Chartres, Nietzsche m’a tout piqué, Œdipe casserole, Je veux un enfant médiocre (réalisé par Franz Griers). Une dizaine de livres parus et plus de deux cents textes en revues. Brice Vincent a réalisé un documentaire sur son quotidien, intitulé Portrait impudique d’un drogué amoureux. Il est collaborateur régulier des Cahiers de Tinbad. Il a de nombreux projets littéraires aboutis et encore inédits. Tinbad s’occupera d’une partie d’entre eux.

Le rire triomphant des perdants, comme son titre le laisse entrevoir, est un pari dans le Temps. Littérature critique. Critique du Spectacle et tirs de barrage contre la bêtise généralisée. Les perdants apparents d’aujourd’hui, les humiliés et les ignorés du système spectaculaire, seront les grands Vainqueurs dans le Temps. Comme pour les Kafka, Pessoa, Artaud et autre Nietzsche, c’est « à la splendeur de leurs haillons » que l’on reconnaît « les princes de la pensée ». C’est un pari éminemment pascalien. Comme disait Ernest Hello, « l’homme médiocre qui a du succès répond aux désirs actuels des autres hommes » ; mais les offensés des temps passés, on entend encore leur rire, paradoxalement triomphant. Aucun écrit important ne s’est communiqué en épargnant un public, fût-il contemporain de Périclès ; êtes-vous prêt à parier ?

Note sur l’auteur : Cyril Huot a notamment été metteur en scène de théâtre, cinéaste et critique de cinéma. Le rire triomphant des perdants, qui est un Journal de guerre, est son troisième livre.

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Boris Délevègue & Sarah Fisthole / Une Fessée et au lit & le n°6 de la collection 3 / The Hoochie Coochie / Lancement

Mardi 15 novembre à 18h30, à l’occasion des sorties d’Une Fessée et au lit et du numéro 6 de la collection 3, The Hoochie Coochie rencontre avec les auteurs Boris Délevègue et Sarah Fisthole.

hoochie
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3#6
La collection 3 saute (provisoirement) un numéro pour mieux vous présenter cet ouvrage que nul n’emportera au Paradis : 3#6 est une ôde à Satan et au sacrifice humain.

Guère étonnant dès lors que sang, bile, sperme et cyprine arrosent abondamment les pages de ce sulfureux volume. Deux des auteurs au sommaire ont forgé leur écriture non dans les flammes de l’Enfer, mais bel et bien dans les pages de Turkey Comix : Danny Maltais, artiste québécois, dont les pages durent être scellées à la sortie du numéro 17 de ladite revue, et surtout Sarah Fisthole, prolifique auteure dont la noirceur s’étale au travers des meilleures publications undergound des pays francophones depuis quelques années. Pour compléter ce trio infernal, nous sommes allés chercher à New York Le Maître absolu : Mike Diana, premier artiste incarcéré pour obscénité aux États-Unis.

Amateurs de Death Metal et d’amours collectives, soyez les bienvenus !
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UNE FESSÉE ET AU LIT
Imaginez l’Alice de Lewis Carroll plongée dans le monde moderne, qui, au lieu d’être entrainée vers le Pays des Merveilles par un lapin blanc, se retrouve à suivre un bébé grognard dans les égouts de Paris. Une histoire complètement folle, où elle finit par tomber sur une bande de personnages qui ressemblent plus à ceux des meilleurs sketchs des Monty Pythons qu’à la cour de la Reine de Coeur. Imaginez maintenant cette histoire écrite sous forme de rêve, de façon automatique, à quatre mains où l’origine des personnages se délie tout au long du récit.

Cette histoire, c’est Une Fessée et au lit, de Boris Délévègue, à découvrir au plus vite !