Samedi 4 février à 19h
Rencontre BD/Musique :
Avec Ed Piskor (Hip Hop Family Tree), Jean-Christophe Menu (Lock Groove Comix), Mezzo et Jean-Michel Dupont (Love in Vain).
Rencontre animée par Vincent Brunner, suivie d’une séance de dédicace.
A noter que la rencontre sera précédée de la Release Party Jean-Marie MASSOU au Monte-en-l’air !
Samedi 4 février à 17h
Amis parisiens, l’heure est venue d’aller boire un godet en l’honneur du premier opus musical de Jean-Marie Massou : Sodorome.
On se rencarde à 17h pour une partie de Monte-en-l’air et pour une petite écoute-rencontre-discussion…
Venez nombreux et préparez vos esgourdes!
Julien Bancilhon, Olivier Brisson & Matthieu Morin
///La Belle Brute///
Sodorome de Jean-Marie Massou
les bandes originales d’une vie singulière
Sodorome vol.1 présente, par l’entremise de l’équipe de La Belle Brute, une partie du travail sonore et musical de Jean-Marie Massou, ce déplaceur de montagne, sculpteur, dessinateur, chanteur, enregistreur & manipulateur de son, collecté et enregistré chez lui durant les deux années passées.
Jean-Marie Massou approche les soixante-dix ans. Il ne sait ni lire, ni écrire et vit totalement seul, isolé en pleine forêt du Lot. Pendant plus de trois décennies, il a creusé des gouffres gigantesques et des galeries souterraines à la seule force surhumaine de ses bras. Une mission, comme il dit, « La Mission Universelle » qui vise à prévenir l’humanité que le monde va à sa perte, et qu’il s’agit de protéger ceux qui restent. Le réalisateur Antoine Boutet lui avait consacré un documentaire magnifique : “Le Plein Pays” sorti en 2009.
Avec SODOROME, c’est sa voix que l’on cherche à faire entendre, sa voix et sa musicalité. Parce que Massou passe aujourd’hui une grande partie de son temps à enregistrer la bande originale de sa propre existence. Il utilise plusieurs magnétophones pour créer des boucles ou des habillages sonores, réenregistre le son plusieurs fois pour créer l’effet voulu, etc. Il y inscrit des bribes de sa vie, il y invente des histoires, y joue des sketchs, ou garde en mémoire les rêves prémonitoires de la nuit passée. Et ce qui sidère c’est que Massou s’adresse toujours à un auditeur potentiel, à une oreille lointaine. Notre rencontre a eu pour but de faciliter l’adressage de ses messages à l’humanité, comme, depuis toujours, il le souhaite, ou au moins aux quelques-uns qui sauront tendre l’oreille.
La présentation sera suivie d’une rencontre avec Ed Piskor, JC Menu, Mezzo / Musique et BD
Mardi 31 janvier à partir de 18h30, rendez-vous avec Michèle Standjofski à l’occasion de la publication de Toutes les mers aux éditions Des ronds dans l’eau.
« Venus d’Italie, de France, de Russie, de Grèce et de Turquie, de drôles de fées et magiciens se sont penchés sur mon berceau et ont décidé que je parlerais le français, que j’aimerais Beyrouth, que je la détesterais aussi, que j’aurais par moments envie d’aller m’installer en France mais que je choisirais finalement de vivre là où j’étais née ».
Identités plurielles, appartenance, vivre ensemble, s’invitent dans ce récit de filiation. Heartland is homeland.
Michèle Standjofski est née à Beyrouth en 1960. Après un bac littéraire passé à Athènes, elle opte pour les lettres à Beyrouth. Elle présente un mémoire de maîtrise sur la place du texte dans la bande dessinée. Depuis 1977, elle travaille en tant qu’illustratrice pour la presse, la publicité et l’édition. Depuis 1992, elle enseigne la bande dessinée et l’illustration à l’Académie Libanaise des Beaux-Arts. Elle a exposé à Angoulême, Beyrouth, Ravenne, Istanbul, Athènes, Sharjah et Aix-en-Provence. Elle vit à Beyrouth.
Dimanche 29 janvier à 17h, nous vous convions à un apéro organisé en after-festival d’Angoulême “C’est quoi ton problème – les femmes ne font pas de la bd !”
On discute du féminisme, de la bande dessinée et des moyens pour changer les structures sexistes. Taina Hakala présente un “live reading show” de son travail en cours intitulé As Time Passes.
Boissons, snacks et livres garantis !
Vendredi 3 février à 19h, discussion autour de l’œuvre de Jack London avec les éditions Libertalia.
Le célébrissime auteur du Talon de fer et de Martin Eden fut membre du parti socialiste américain de 1896 à 1916. Il a magnifié les bas-fonds et la revanche sociale, la grève générale, financé les organisations révolutionnaires, loué la révolte mexicaine en 1911. Pourtant, il fut aussi l’homme des paradoxes et des contradictions, tant dans sa vie que dans son œuvre. Grand propriétaire, journaliste dont les reportages étaient financés par le magnat Hearst, chantre de la force anglo-saxonne, etc. Nous en discuterons avec Philippe Mortimer, traducteur et éditeur (L’Insomniaque) et Nicolas Norrito, enseignant et éditeur (Libertalia).
Dimanche 12 février de 16h à 20h, venez fêter la sortie du livre DESSINS SANS PAPIER
DESSINS SANS PAPIERS est un collectif qui organise des ateliers de dessins sur les camps et dans les centres d’hébergement. Après un crowdfunding réussi, le collectif a réuni 200 de ces dessins dans un livre qui illustre la situation des migrants d’un point de vue unique : le leur.
Images de guerres, mer houleuse, oiseaux fatigués, messages d’amitié accrochés à la Tour Eiffel, ils nous expliquent ce qu’ils ont fui et pourquoi ils ont besoin de notre hospitalité.
Pour ce lancement, nous serons accompagnés d’amis migrants qui ont participé au recueil, et de dessinateurs parrains du projet. 5 euros pour chaque livre vendu seront donnés à la TIMMY, la Team des Mineurs isolés du CPSE (le Collectif Parisien de Soutien aux Exilés). Des membres du BAAM (le Bureau d’Accueil et d’Accompagnement des Migrants) seront aussi à nos côtés.
Pour découvrir tous les DESSINS SANS PAPIERS et suivre les ateliers c’est là
Mercredi 1er février à 19h, rencontre avec Hélène Collon, Thibaud Eliroff et Pacôme Thiellement autour de L’Exégèse de Philip K. Dick, le testament littéraire d’un des plus grands écrivains du XXe siècle
Pacôme Thiellement est essayiste, vidéaste et chroniqueur régulier pour plusieurs médias. Il est l’un des spécialistes français de l’univers dickien.
Hélène Collon est traductrice depuis 25 ans. Avant de s’attaquer à la monumentale Exégèse, elle a notamment traduit une biographie de Philip K. Dick ainsi que son dernier roman inédit. Elle a révisé de nombreuses traductions de nouvelles et composé un recueil de textes critiques sur lui.
Thibaud Eliroff est directeur des collections “Nouveaux Millénaires” et J’ai lu “SF”. Il a supervisé la traduction de L’Exégèse.
« Pendant plus de deux mois j’ai eu la certitude que l’esprit-Saint, à savoir Dieu, me pilotait, et en un sens, c’est la vérité ; tout est une question de sémantique. »
Lundi 30 janvier à 18h30, RDV avec Simon Hanselmann et nos amis Megg, Mogg & Owl.
Megg et Mogg s’envolent en amoureux à Amsterdam, laissant Owl, qui aurait bien aimé les accompagner, tout seul. Ahhh Amsterdam ! Ses tulipes, son fromage hollandais, ses balades à vélos, ses jolis canaux… et surtout ses « Coffee shops », fameux bars à cannabis où l’on peut fumer en toute convivialité. L’euphorie de nos deux tourtereaux ne va être que de courte durée : à peine arrivés sur le sol néerlandais, ils réalisent en ouvrant leur valise qu’ils ont oublié leurs antidépresseurs. Il pleut, il fait froid et la ville n’a alors plus du tout le charme escompté.
De son côté, Owl a une paix royale. La maison est étincelante de propreté et personne n’est là pour gâcher ce délicieux moment de tranquillité. Enfin, personne… C’est vite dit. Voilà ce bon vieux Werewolf Jones qui débarque à l’improviste et décide de taper la grosse incruste….
Lundi 23 janvier à 18h30 soirée autour du 1er numéro de la revue Architecture & Poésie.
Architecture & Poésie est une revue semestrielle qui donne place et
visibilité à des travaux ou recherches en cours, engagés par des personnes
seules ou réunies en collectif, touchant à l’urbanisme, aux sciences
sociales, à l’art.
Elles n’ont rien à vendre, sont spontanément hostiles au fétichisme de la
marchandise et de l’objet, elles se situent donc aux antipodes de l’art
contemporain.
Architecture & Poésie a toutefois à voir avec l’espace : des espaces à
investir ou réinvestir, des espaces ou des terrains de jeux expérimentaux où
l’on pourrait percer des creux.
Percer des creux à la façon dont les poètes, les enfants et les fous
inventent des règles tacites, se permettent des trouées dans le langage, des
zones de faveur et de refuge, des ornières où bon nombre d’entre nous ont
déjà appris à se retrouver en dehors du pragmatisme technocratique dominant,
écrasant et asphyxiant.
Ainsi, un joyeux bordel de textes théoriques ou poétiques, de dessins, de
photos, de témoignages d’actions ou d’installations éphémères en milieu
urbain se côtoient dans ce premier numéro.
Mardi 24 janvier à 18h30, soirée avec Hubert Artus à l’occasion de la publication de Pop Corner aux éditions Don Quichotte.
De Londres à Manchester, Tokyo, Kingston, Berlin, Paris, New York et la Californie, la pop, plus qu’un phénomène musical, a fédéré les hommes et les femmes de tous âges autour de Superman, Anakin Skywalker, Batman, Hulk et autres (super)héros ; autour d’artistes comme les Beatles, Andy Warhol, Michael Jackson, Quentin Tarantino, Rihanna ; ou encore d’accessoires de mode (le polo Fred Perry, la Doc Martens)…
Si elle a véritablement explosé avec l’arrivée de la télévision et du cinéma dans les années 1950 et 1960, elle a infusé durant l’entre-deux-guerres. Et, en un siècle, elle s’est immiscée dans tous les pans de notre société, provoquant ou épousant des causes sociales et politiques (droits civiques, pacifisme, décolonisation, féminisme, antiracisme).
Inhérente à l’entertainment et à l’underground, au marketing et à la subversion, la pop culture est une boule à facettes. Un monde d’agités.