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Jean Letellier / Dialogues / Seriousbooks / Présentation

Samedi 18 février à 17h.

letellier

DIALOGUES, c’est le début de l’aventure argentique de Jean Letellier. Le livre comporte 56 photos qui parlent du quotidien, qui appellent des souvenirs. Telles de petites capsules suspendues dans le temps, les photographies amènent une douce nostalgie, l’odeur de l’été, le bruit des cailloux quand on marche, la sensation du soleil à travers une fenêtre..

Le photographe du livre, Jean Letellier a choisi 10 photos qui font partie du livre pour les exposer à cette soirée. Ces photos seront à la vente, signées, numérotées à 5 exemplaires 40 cm x 60 cm, ainsi que d’autres tirages, en petit format (20 cm x 30 cm), signés et numérotés à 20 exemplaires.

 

JEAN LETELLIER

PARCOURS ARTISTIQUE

Né en 1971, j’ai passé mes 20 premières années à dessiner un peu partout. Cahiers de poésie au début, puis cahiers d’économie, de maths puis par la suite, sur les murs de Paris et dans toutes les stations de métro que je pouvais trouver. «Une énergie destructrice» diront mes parents. En 1990, après mon baccalauréat B, j’ai finalement convaincu mes parents de faire une école d’art et je suis parti pour NYC pour intégrer Parsons School of Design. En dehors de la chance d’être dans ce vivier artistique, j’ai réalisé soudain, qu’on peut dessiner toute la journée, peindre, colorier, et même avoir des encouragements des professeurs. Cette période de 3 ans a été une révélation, où j’ai adoré toucher à tout, dessin, photographie, graphisme, sculpture, collage,typographie. La photographie était très présente, mais toujours noyée dans le reste (comme ce sujet de fin d’année par exemple, sur toutes les plaques d’égout de Nyc, shootées, développées, tirées en n/b, puis découpées et collées dans un grand livre) En 1994, de retour en France, j’ai trouvé un travail de graphiste et j’ai continué à découvrir d’autres outils, ordinateur bien sûr mais aussi vidéos, montages et autres. Puis la photographie a lentement remplacé tout le reste. Elle est devenue l’outil privilégié pour capter ce qui me plait. L’ordinaire. Les objets du quotidiens inanimés. Je me suis alors concentré sur la composition et l’épure. Les scènes vides. Montrer l’humain une fois qu’il est parti. Obsédé par ces thèmes, répétant sans cesse ces sujets, quelque soit le pays, ou la saison, je m’impose cette vision douce et mélancolique du monde, continuant cette recherche de fond et de forme.