Mercredi 7 juin à partir de 18h00, LES FOURMIS ROUGES FÊTENT LE PRINTEMPS !
Venez boire un verre, et plus si affinités, avec nos auteurs du printemps (et des quatre saisons) ! En présence de : Mathias Friman, Christophe Nicolas, Anouk Ricard, Claire Schvartz…
Lundi 5 juin de 17h à 20h, venez fêter la sortie de SPIP
Spip réunit des textes, dessins, poèmes, partition de musique, pièce de théâtre, chronique, d’artistes et auteurs qui ont peu ou n’ont jamais été publié. Français, belges, espagnol, italien, américain, rencontrés au gré de mes déambulations. Publiés par amour. Pour cette seule raison.
96 pages. Noir et blanc. 5€.
Artistes/ Auteurs
Aziyadé Baudouin-Talec
Jeanne Chemin
Cécile Chénais
Milena Desse
Raphaëlle Jaumet
Simon Jardin
Caroline Kervern
Soline Pillet
Andrea Queralt
Gabriele Rendina Cattani
Gaspard Ryelandt
Eric Tinkerhess
Judith Williquet
Mardi 6 juin à 18h30, RDV avec Sarah Turoche Dromery pour fêter la sortie de I invide you aux éditions Thierry Magnier.
Paris, 3h du matin, les rues sont désertes. Une vieille R19 arrive. Orbi conduit. Invader, lui, se prépare. Leur duo est rodé et les invasions se multiplient. Plus de mille monstres pixellisés recouvrent les murs de la capitale. Invader ajuste son masque, son coeur bat fort mais, avec le temps, il a appris à ne plus ocnfondre vitesse et précipitation.
Dès le lendemain, les «chasseurs» de Spaces partiront à la recherche des mosaïques fraîchement posées. Esther, 16 ans, fait partie de ces fans. Ce qu’elle ignore c’est que le corps d’une jeune femme vient d’être retrouvé au pied d’une de ces mosaïques. Quel danger plane sur les admirateurs de l’artiste ? Une plongée dans le Paris du street art, un roman policier qui invite à regarder la ville autrement.
Dimanche 4 juin à 17h, venez fêter la sortie de De la violence dans les détails de Nicolas Stephan avec en accompagnement un petit concert de l’auteur.
Un homme se retrouve dans un pub et ne sait pas pourquoi… Des bribes de mémoires et un nom qu’il se choisit. L’histoire commence à peine, qu’elle se brise aussitôt. Les personnages sont des suggestions. La violence est tapie dans les coins, sourde, pendant que l’histoire construit une impossible réalité.
Le roman raconte la trajectoire de deux personnages intimement liés, mais séparés dans le temps et l’espace. Une réflexion sur le fantasme, la violence, et la question lancinante de ce que nous faisons de notre rage.
De l’Irlande des années 80 à l’Afrique du sud d’aujourd’hui, en passant pas l’Allemagne et Paris, avec la quête de l’intégrité comme point de fuite et la musique comme point de départ.
Texte
Premier livre de l’auteur, ce texte est écrit par un musicien qui à toujours utilisé les mots comme préalable à la composition musicale. Pour la première fois, il a tenté de faire se répondre les deux matières, se servant de l’une pour faire avancer l’autre, jusqu’à voir naître cet objet hybride et singulier.
Objet
Un livre de poche d’apparence simple, mais dont les pages ont étés découpées pour y cacher une clé USB, contenant le versant musical du roman.
Musique
Sans être “la musique de l’histoire”, il s’agit d’une autre forme d’histoire, de ce que serait la version musicale du traitement des même thèmes. Ecrite en parallèle du roman, dans la même temporalité, la musique est jouée par 16 musiciens dans des formes allant du solo au Tentet. Tour à tour improvisée ou très écrite, elle prend d’autre chemins que le roman, tout en passant par les même points.
Samedi 3 juin de 18h à 21h , venez donc boire l’apéro en fanfare avec l’équipe de la revue Jef Klak, y’aura aussi Flor Chemin (et ses dessins) et Les Vilains Chicots.
Vendredi 2 juin à 19h, quatrième rencontre dans le cadre de la résidence d’auteur de Yassine intitulée GRPHSM autour du design graphique. Yassine, auteur et illustrateur, fondateur du blog L’Articho et animateur de l’émission Studio Articho sur Radio Campus invite spécialistes, graphistes et typographes à parler et échanger sur ce sujet au fil d’un programme avec des thèmes parfois classiques et d’autres moins !
Design graphique dans l’Entre-deux-guerres avec Fabien Chaminade
Dans les années 1920 en France, le mouvement des Arts Décoratifs se fait l’expression de la modernité et des progrès techniques. Son essor rapide culmine avec la grande exposition de 1925. Son influence est particulièrement visible dans le domaine de la réclame : c’est le temps des affichistes cultes tels que Cassandre, Carlu, Colin ou Loupot, dont les images marquantes, très picturales, ont infusé la culture visuelle collective. Mais rapidement, une esthétique plus moderne envahit les espaces graphiques tels que la publicité, l’édition et la presse, portée par une génération spontanée de jeunes créateurs épris d’innovation et de simplicité, mais aussi par quelques grands patrons visionnaires. Leur approche résolue et dynamique de la mise en page mêle intimement typographie et photographie, voire photomontage, et marque la véritable naissance du graphisme moderne en France. Elle reste pourtant encore étonnamment peu identifiée aujourd’hui.
Invité : Fabien Chaminade
Graphiste et enseignant, Fabien Chaminade a passé plusieurs années à approfondir ses connaissances sur la période de l’Entre-deux-guerres. Il se définit lui-même comme un « enquêteur graphique ».
Jeudi 1er juin à 19h, rencontre avec Juliette Kahane.
« … alors que pardon, ironise-t-elle, mais vivre en autogestion et en dissidence, je n’ai pas l’impression que c’est ce qu’ils viennent chercher chez nous, les réfugiés. Ils ne comprennent pas pourquoi c’est si mal organisé ici mais en attendant mieux ils supportent, ils ne sont plus obligés de dormir dans la rue, ils ont moins faim… Et personne, ni les bénévoles naïfs qui débarquent dans ce bazar, ni les premiers intéressés, personne n’y comprend rien. »
Quand elle dit « bénévoles naïfs », son regard dérive un instant vers moi. C’est ce que je dois être pour elle, une bénévole naïve, quelqu’un d’insignifiant et d’un peu ridicule. Lorsqu’elle pénètre dans ce lycée où s’entassent des centaines de réfugiés, Hannah s’interroge. Qu’espère-t-elle trouver en rejoignant toutes celles et tous ceux qui sont venus les aider ?
Jours d’exil reflète les élans et les contradictions de cette femme qui, forte de ses engagements passés dans des organisations d’extrême gauche, porte un regard singulier sur l’occupation du lycée Jean-Quarré, un établissement désaffecté au nord de Paris, par plus de 1 000 migrants durant l’été 2015. Ironique et généreux, son récit ne ménage rien ni personne, et pose des questions qui sont au cœur des débats politiques actuels.
Juliette Kahane est l’auteur de plusieurs romans, dont Une fille (l’Olivier 2015) qui a rencontré un bel accueil de la critique, saluant entre autres une « écriture qui en impose par sa franchise, sa rigueur, sa netteté » (Bernard Pivot, Le Journal du Dimanche).
La 5e édition de la Nuit de la littérature prend ses quartiers dans le 20e arrondissement et plus précisément à Belleville et Ménilmontant, quartiers artistiques de Paris.
Quoi de mieux que de mêler arts et littérature durant toute une soirée !
Ainsi venez déambuler toute une soirée à la découverte de 20 auteurs étrangers et de leurs écrits (en français ou traduction française).
Le concept d’origine de La Nuit de la littérature a été créé à Prague en République tchèque en 2006. Depuis 2012, le FICEP – Forum des Instituts Culturels Étrangers à Paris, organise la Nuit de la littérature dans un quartier parisien différent chaque année.
Le concept est simple : une série de lectures/rencontres en compagnies d’auteurs de différents pays est organisée dans un quartier de la ville dans des lieux plus ou moins insolites afin de créer une rencontre inhabituelle entre littérature, public et lieux peu communs.
Chaque auteur invité, accompagné d’un(e) comédien(ne) et /ou traducteur(trice), investit un lieu du quartier de Belleville /Ménilmontant de 17h à 23h pour une série de 6 lectures /rencontres de 40 minutes et qui débutent à chaque heure :
17h, 18h, 19h, 20h, 21h et 22h.
Les lectures se déroulent toutes simultanément dans les 17 lieux, et c’est à vous de suivre votre propre parcours !
Chaque heure se déroulera de la manière suivante dans chaque lieu :
• 15-20 mn de lecture,
• 15-20 mn de rencontre et discussion avec l’auteur, le traducteur, le comédien et le public,
• ensuite, vous êtes invités à vous déplacer dans un autre lieu pour assister à une nouvelle session.
L’entrée est libre et dans la limite des places disponibles (sans réservation).
Jeudi 25 mai à 18h, rendez-vous avec Julien Mauve !
Titanic Orchestra est une réaction instinctive à la vague de violence qui a frappé Paris en 2015. Comme autant de métaphores, ces images organiques racontent la chute d’un monde et la lutte pour sortir de l’état de sidération qui s’en est suivi. La ville qui est donnée à voir a conservé l’apparence qu’on lui connaît, et pourtant tout est changé. Car après l’impact, le chaos règne, un voile est tombé, le centre de gravité est ébranlé, une nature inquiétante semble avoir repris ses droits. Cherchant un point d’ancrage à défaut d’une réponse, le photographe décentre son objectif tour-à-tour vers le ciel, vers la terre, vers un objet fugace ou un horizon obstrué. La présence corporelle de l’artiste est ici palpable : il est le sismographe qui enregistre les pulsations de cet univers hallucinatoire. Partout où il regarde, la menace plane : l’engloutissement, la chute, des corps absents, inertes. Sa vision spasmodique bute contre des murs ou des écrans, des débris gisent à ses pieds, les voix se désincarnent dans des hauts-parleurs, et s’il lève les yeux, c’est l’œil aveugle d’une caméra qu’il rencontre. L’irréversible s’est produit mais la pulsion de vie, elle, subsiste. Et c’est dans la réunion avec des corps en résistance, désirants, puissants, que la réparation pourra s’engager.
Biographie :
Artiste visuel parisien, Julien Mauve crée des séries photographiques à l’ambiance cinématographique qui ont pour thèmes récurrents l’effondrement de la société avec une sorte d’appel à l’humilité de l’homme, coincé entre le gigantisme de ses aspirations et la réalité de son individualité. Son travail a été récompensé par plusieurs prix dont le SFR Jeunes Talents en 2013 et le Sony World Photography Award en 2016. Après “L’Indifférence Des Etoiles” en juin 2016, “Titanic Orchestra” est son deuxième livre publié aux Editions Poursuite.
Mercredi 24 mai à 18h30, lancement de Tout finira par rentrer dans le désordre de Jérôme Jacob aux éditions Le Monte-en-l’air.
Deux cents dessins pour dire l’angoisse et la colère. Deux cents dessins obsessionnels et compulsifs. Deux cents dessins que Jérôme Jacob a réalisés autour d’un seul et unique thème : le cancer du sein de sa femme. Des dessins au trait impeccable, sans doute pour prendre le contre-pied de la tourmente. Surréalistes, comme l’auteur les qualifie, ses dessins rappellent ceux de Topor. Et puisqu’il faut continuer à rire, Jérôme Jacob convoque aussi des références de l’inconscient collectif : Mickey Mouse, R2D2, le Penseur de Rodin et même Casimir. Mais le vrai héros de ce livre, c’est le sein. Un sein à deux visages : l’un est sain et dodu. Joueur, on le retrouve aux endroits les plus improbables : dans un verre de Martini, sur un cornet de glace, au bout d’un arrosoir. Souvent, il remplace les visages, remplit les espaces. Et puis il y a l’autre, l’absent, le mutilé. Cicatrice, trou, ballon sur le point d’être percé, compagnon disparu. « Ben t’étais où ? » demande un sein à l’autre. Égaré sans doute, comme l’est Jérôme Jacob dans cette épreuve. Mais le dessin est salvateur et sa force, comme le démontre ce recueil, est incontestable.