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Yassine GRPHSM / Nikola Mihov + Michaël Bordat/ Découverte du design graphique bulgare

Mardi 11 juillet à 19h sixième rencontre dans le cadre de la résidence d’auteur de Yassine intitulée GRPHSM autour du design graphique. Yassine, auteur et illustrateur, fondateur du blog L’Articho et animateur de l’émission Studio Articho sur Radio Campus invite spécialistes, graphistes et typographes à parler et échanger sur ce sujet au fil d’un programme avec des thèmes parfois classiques et d’autres moins !

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Découverte du design graphique bulgare

Socmus est l’association de trois personnes : deux bulgares, Nikola Mihov et Valeri Gyurov, et un français, Michaël Bordat, qui se sont donnés pour mission de préserver un patrimoine en danger. Face à l’oubli d’un pays, ils collectent et archivent cette culture graphique qui fut un temps très populaire.En effet, le graphisme bulgare sous l’ère communiste a été très prolifique et largement soutenu par l’état. La propagande nationale passait beaucoup par des affiches pour annoncer les manifestations culturelles, fêtes populaires, événements sportifs et autres communications officielles du parti. Le public était attentif à ces réalisations graphiques comme les posters de Tassev, affichiste, personnage flamboyant et figure centrale de cet âge d’or de la communication graphique. Le graphisme bulgare n’est pas éloigné de celui des autres pays du bloc de l’Est comme la Pologne et la Tchéquie dont on connaît mieux la production. Ces pays avaient d’ailleurs l’habitude d’organiser des échanges culturels, ce qui peut expliquer une certaine parenté. Dans le graphisme bulgare, on distingue une approche joyeuse et colorée. L’usage des couleurs expressives y joue un rôle important et on y croise parfois l’usage de motifs folkloriques. Une touche décorative qui se rapproche d’un certain psychédélisme. Au final on y croise souvent un esprit festif, représentatif du tempérament bulgare.

Invités :

Nikola Mihov :  photographe bulgare grand défenseur de la culture de son pays. Il documente en photo les architectures abandonnés dans son livre Forget the past. Amateur de design graphique il est l’initiateur de ce projet de sauvegarde de ce patrimoine graphique délaissé.

Michaël Bordat : libraire et connaisseur de tout ce qui est imprimé, ce français s’implique dans ce projet en tant que messager, en France et à l’Ouest, de ce patrimoine inconnu.

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Daniel Kupferstein / Commémoration en hommage aux victimes du 14 juillet 1953

Samedi 8 juillet à 17h les amis du Monde Diplomatique et la Ligue des Droits de l’Homme-Paris vous invite à une commémoration en hommage aux victimes du 14 juillet 195 : il s’agit de la répression par la police parisienne d’un cortège de nationalistes algériens, lors d’une manifestation pacifique de la gauche française. Ce jour-là, place de la Nation, la police a tiré et tué 7 personnes (6 algériens et un français). J’ai établi une liste de cinquante manifestants blessés par balles (que l’on retrouve dans mon livre “Les balles du 14 juillet 1953, éditions de la Découverte)  sans compter ceux qui ont eu le crâne fracassé. Un vrai carnage, disparu de notre mémoire collective, en France comme en Algérie dès le mois d’aout 1953.

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Marthe Pequignot & Laurène Daycard / Exils Intimes – Portraits de réfugiés LGBT

Jeudi 6 juillet à 19h, l‘illustratrice Marthe Pequignot et la journaliste Laurène Daycard vous invitent au vernissage de l’exposition Exils Intimes – Portraits de réfugiés LGBT. ainsi qu’à une lecture publique des récits, suivie d’une conférence-débat autour de l’asile LGBT.

marthe

/// Ils s’appellent Madina, Aum, Taftalmiss, Louis, Nathalie ou Bahati, viennent de Russie, de Thaïlande, ou du continent africain, et ils ont tous dû fuir parce qu’ils sont LGBT. La France leur a offert une terre d’asile et l’exposition « Exils intimes » retrace, en dessins et en mots, leurs parcours.

Ils sont six, comme les couleurs du drapeau LGBT. Certains sont arrivés en avion, sur un Visa tourisme, d’autres à travers la Méditerranée sur une embarcation de fortune ou par la route, caché à l’arrière d’un camion. Derrière eux, il y a des années d’oppression, parfois même des souvenirs de viols, d’emprisonnement et de tentatives de meurtre.

La France n’est pas exempte d’homophobie, et encore moins de transphobie. Mais depuis quelques années, les persécutions en raison de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre sont reconnues comme des motifs valables pour obtenir le statut de réfugié. ///

/// Partenaires : Le Quatre Heures + Les Journalopes + L’Ardhis ///

Une partie des bénéfices des ventes sera reversé à l’Ardhis, l’Association pour la reconnaissance des droits des homosexuels et transsexuels à l’immigration et au séjour.