Vendredi 15 septembre à 18h30, lancement des 4 nouveaux Myopzines
MYOPZINE c’est 21 ouvrages auto-édités par l’agence MYOP, une collection qui s’inscrit dans l’esprit du Zine photo, par son format et par son prix très abordable.
Vingt-et-une histoires choisies par chacun des photographes de l’agence comme les vingt-et-une lettres qui composent “Mes Yeux Objets Patients”, vers de Paul Éluard à l’origine de l’acronyme MYOP. Cette collection, c’est la volonté de nos photographes d’offrir une autre vie à leurs histoires. C’est aussi la volonté d’une agence, d’une famille de photographes, de raconter la diversité qui la constitue et qu’elle revendique.
Les quatre prochains MYOPZINE sortiront le 8 septembre au tarif individuel de 8 euros ou pour 28 euros le lots de 4 accompagné d’un poster d’Agnès Dherbeys.
Au programme :
• Olivier Laban-Mattei vous raconte une histoire de famille napolitaine, une mère volcanique, un père effacé, des gosses au milieu qui se débrouillent comme ils peuvent, l’histoire d’une “famille sans le sou, avec de l’amour au milieu”. C’est La Dura Vita du peuple de Naples.
• Marie Dorigny s’intéresse à la condition des femmes au Népal: rejetées, méprisées, battues, elle raconte le quotidien de ces “fillettes asservies, de jeunes filles prostituées ou de mères emprisonnées” mais aussi “de quelques fragiles combattantes” qui tentent de vivre dans Le pays qui n’aimait pas les femmes.
• Agnès Dherbeys a vécu pendant 12 ans dans ce Bangkok Erratic. Elle explore la relation ambiguë qu’elle a développée vis à vis de cette ville censée être son havre de paix et qui pourtant l’épuisa et l’hypnotisa.
• Julien Daniel a choisi de montrer un travail qu’il définit comme marquant “la fin de (s)on enfance photographique”. C’est un jeu de miroir entre deux mondes qui sont censés n’avoir rien à voir, Odessa/Odessa, Ukraine/États-Unis, Est/Ouest, étrangement réunis par les couleurs du développement des films argentiques en traitement croisé.