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Baudoin & Troub’s / Humains : la Roya est un fleuve / L’Association / Rencontre

Vendredi 13 avril à 18h30, venez rencontrer Baudoin & Troub’s à l’occasion de la publication de Humains : la Roya est un fleuve à L’Association.

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La Roya est un fleuve qui prend sa source en France, au col de Tende, et se jette dans la Méditerranée à Vintimille, en Italie.
Durant l’été 2017, Baudoin et Troubs ont parcouru cette vallée, à la rencontre des membres du collectif « Roya Citoyenne », des gens qui, comme Cédric Herrou, viennent en aide aux migrants qui tentent de passer la frontière.
Comme à leur habitude (Viva la vida, Le Goût de la terre) ils ont rempli leurs carnets de portraits et ils interrogent avec bienveillance et simplicité la violence du monde et l’humanité qui en jaillit. Cette fois ils sont ici, dans le sud de la France, confrontés au racisme et à la solidarité, et cette question qui ne les quitte pas : « pourquoi pour moi c’est possible et pas pour un Afghan, un Soudanais, un Érythréen, un…? »
Préfacé par J. M. G Le Clézio, Humains interroge notre vivre ensemble et notre projet européen, confronté aux migrations politiques aujourd’hui et climatiques demain, et nous rappelle que ce que les états qualifient de flux, représente en fait de précieuses vies humaines.

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Enzo / Il est interdit d’interdire d’afficher / Atelier Co-op / Lancement

Mercredi 11 avril à partir de 18h30, venez fêter le lancement de Il est interdit d’interdire d’afficher, un livre-affiches dessiné par Enzo et édité par l’Atelier Co-op

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Vilipender la « pensée 68 » est assurément le passe-temps favori de la droite. Mais les conservateurs de tous poils se trompent d’ennemi. Ils feraient mieux de se méfier de l’« esthétique 68 ». Et si c’était ça le véritable legs de mai 68 ? Et non pas les polémiques stériles, les renoncements, les instrumentalisations ou la frustration d’une lutte inachevée. Qui se souvient encore des longs discours enflammés ou des empoignades qui ont scandé les assemblées générales du joli mois de mai ? Ce qui a imprimé de manière indélébile la rétine collective, en revanche, c’est bien cette silhouette menaçante d’un CRS placardée sur les murs, la matraque brandie et prête à vous fendre le crâne. Mai 68 a bel et bien été une révolution graphique, où les occupants de l’Atelier populaire des Beaux arts ont déboulonné les fioritures, renversé les perspectives, détourné le bon goût. Au service d’une ambition: aller à l’essentiel, être efficace, marquer les esprits au fer rouge.

Cinquante ans après, Enzo rend hommage à ce patrimoine graphique en essayant de lui redonner vie. Non pas pour commémorer un événement qui appartient au passé. Mais pour parler d’aujourd’hui. Et il y a tant à dire… « Il est interdit d’interdire d’afficher » est un livre-affiches, dont les pages n’attendent que d’être collées sur les murs. C’est un objet imprimé avec la même technique que les affiches de mai 68 (la sérigraphie), avec le même esprit potache, prompt au détournement, et avec des convictions bien encrées. Il est édité par la coopérative d’impression et d’édition Co-op et sortira le 11 avril.

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Aurélie William Levaux et Christophe Levaux / Le tas de pierres / Cambourakis / Lancement

Mardi 10 avril à partir de 18h30, venez fêter la sortie de Le tas de pierres d’Aurélie William Levaux et Christophe Levaux publié aux éditions Cambourakis

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Christophe et sa soeur aînée Aurélie grandissent dans un village du Nord. Une adolescence qui se déroule entre campagne et ville, sur fond de terrils, de modestes équipements municipaux et à proximité d’une voie ferrée. En prise aux questionnements de leur âge, ils prennent alternativement la parole chapitre après chapitre, pour rendre compte de leur quotidien, de leurs amitiés, de leurs premiers émois mais aussi de leurs griefs envers leurs parents bien trop classiques à leur goût par rapport à ceux de leurs camarades (pas question pour eux de regarder des séries télévisées absurdes et interdiction de rater une messe le dimanche par exemple…). Mais en toile de fond, tandis qu’ils multiplient sorties en bandes, aventures et défis, se profile un drame qui sous-tend tout le récit : le déraillement d’un train vétuste qu’un petit tas de pierres malencontreusement amassé sur la voie par ces adolescents indélicats aurait peut-être provoqué. Malgré cette tension sous-jacente, l’on sourit beaucoup à la lecture de ce texte composé dans une langue orale, vivante dont on suit le flux comme si on dialoguait directement avec les personnages : jalousies, doutes, mesquineries, découvertes et accidents. C’est autant l’histoire d’une adolescence que celle d’une fratrie dans les années 1980 dans cette atmosphère du Nord oscillant toujours entre une certaine noirceur et beaucoup d’humour.

Aurélie William Levaux est née dans la campagne belge en 1981, un an avant Christophe Levaux qui, lui, verra le jour dans la capitale européenne, ce qui, quoiqu’ayant reçu la même éducation, fera toute la différence de leurs parcours. Aurélie gardera toujours un petit esprit de paysanne, la révolte mal formulée du pauvre et celle de la femme en quête de justice tandis que Christophe se développera de façon plus intelligente, ambitieuse et
pragmatique. Auteure, dessinatrice et plasticienne instable, Aurélie travaille d’une façon obsessionnelle et bordélique, publie des romans graphiques, expose des espèces de broderies, travaille en collaboration avec ses divers maris tandis que Christophe se destine à une carrière universitaire bien dans les clous qui le mène finalement tout droit vers une crise de la quarantaine à l’âge de 27 ans puis, à l’écriture et la publication d’un premier roman lamentatif un rien grincheux qui sera à tort compris comme une sorte de
pamphlet postmoderne. Leurs divergences enterrées, Aurélie et Christophe décident
d’écrire ensemble parce que, quand même, ils se disent, ils se comprennent bien, et la famille, c’est pas rien. Et que ce serait quand même rigolo d’écrire à deux mains — ou à quatre mains plutôt, comme leur ferait remarquer un éditeur, pas L’Association chez qui ils publient ensemble leurs Journaux intimes d’adolescence depuis 2017, ni Cambourakis qui publie leur premier roman, Le tas de pierres, mais un autre.

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Laureen Ortiz / Porn Valley / Editions Premier parallèle / Lancement

Mercredi 28 mars à 18h30 venez trinquer à la parution de Porn Valley de Laureen Ortiz.

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L’auteure est partie en quête de Phyllisha, une ancienne actrice qui s’est lancée, avec quelques autres, dans une lutte titanesque contre YouPorn et autres sites.
Son livre est un road trip à travers la Cité des anges, la Californie et ses démons, à la rencontre d’hommes et de femmes, glorieux et abîmés, que l’on apprend enfin à connaître.

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Xavier Gélard et Jonathan Martin Ginger et Fred / Othello

Dimanche 25 mars à 17h signature – Le Monte-en-l’air descend à la cave à l’occasion de la parution de Ginger et Fred dans la cave, de Xavier Gélard et Jonathan Martin (Othello)

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Ginger et Fred, deux danseurs, se retrouvent coincés dans leur propre cave, sans lumière. On n’y voit rien. C’est l’occasion, sans doute, de faire le point sur leur relation et pour manger quelques homards ; mais c’est sans compter l’arrivée impromptue d’un contrôleur (!), qui les entraîne à cause de son zèle dans une série de quêtes et de rencontres à travers le mystérieux et décidément vaste monde souterrain. Partis à la recherche d’une certaine Montagne sans reflet, les danseurs vont tour à tour converser avec Optic DeMille, plonger en Atlantide, rencontrer la Conscience collective et l’Esprit de contradiction, manger chinois et discuter vidange gratuite. Bande-dessinée sans dessins, seulement éclairée par les bulles des personnages, en équilibre entre art du strip et histoire suivie, ton absurde et tragédie, Ginger et Fred dans la cave fait son lancement – ou sa descente – au Monte-en-l’air. A cette occasion, une déambulation-lecture vous mènera au 3e sous-sol de la librairie.

La signature (en surface) sera agrémentée d’une exposition des originaux et de la reproduction de quelques autres cases issues de l’histoire de la bande-dessinée, où l’on verra que Tintin, Blake, Mortimer et d’autres sont, eux aussi, allés faire un tour dans le noir.

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Stéphane Legrand / Ayn Rand femme Capital / Éditions Nova / Rencontre

Jeudi 22 mars à 19h, rencontre avec Stéphane Legrand  à l’occasion de la publication de  Ayn Rand femme Capital aux Éditions Nova paco

Écrivaine, philosophe, dramaturge et scénariste, Ayn Rand est une véritable pointure aux États-Unis, où l’on aime à dire qu’elle a écrit le livre « le plus influent après la Bible » : La Grève (Atlas Shrugged en anglais).

Nombre d’Américains diront que ses écrits ont changé leur vie. En France, c’est une illustre inconnue. Stéphane Legrand publie Ayn Rand, femme Capital aux Éditions Nova et rend à cette pionnière ses lettres de noblesse.

L’oeuvre d’Ayn Rand est à la base de la pensée capitaliste. « Sa philosophie (car elle se voulait philosophe, un peu comme Sartre se voulait écrivain) a exercé et continue à exercer une influence considérable sur tous les courants de la droite américaine la plus musclée – du courant libertarien à l’anarcho-capitalisme en passant par les ultras-conservateurs du Tea Party – mais aussi auprès de nombreuses personnalités de premier plan du gouvernement républicain. (…) Aujourd’hui encore, de joyeux drilles tels que Paul Ryan ou Ted Cruz ne parviennent pas à l’évoquer sans étouffer de pieux sanglots », raconte Stéphane Legrand.

Et en effet, tout au long de la dernière campagne présidentielle américaine on a cité du Ayn Rand à tort et à travers. Pourtant, l’écrivaine, athée convaincue se retourne sans doute dans sa tombe de servir ainsi la pensée conservatrice d’une droite religieuse. Et ce n’est pas la seule contradiction de cette figure emblématique : « Ayn Rand est un animal étrange », écrit Stéphane Legrand. « Elle est une anamorphose vivante qui peut apparaître, selon l’angle depuis lequel on la considère, comme un monstre de froide logique, auteur d’un système hermétique (…) mais aussi comme un épais tissus de contradictions maladroitement rapiécés les unes sur les autres comme un manteau d’Arlequin. » Stéphane s’est donné 210 pages pour  dissiper le mystère Ayn Rand

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François Morel / C’est aujourd’hui que je vous aime / Le Sonneur / Rencontre et lecture

Mercredi 21 mars à 19h, venez rencontrer François Morel à l’occasion de la publication de C’est aujourd’hui que je vous aime publié aux éditions du Sonneur.

On n’est pas sérieux quand on a douze ans. On tombe amoureux. Furieusement amoureux. Isabelle Samain, Isabelle Samain, Isabelle Samain. Son nom est un refrain, sa beauté, une chanson d’amour. On la guette, on se pâme, on fantasme, on la désire. Qui ça, on ? Ici, pas de nous (trop banal), encore moins de je (trop pédant). Le confident de C’est aujourd’hui que je vous aime, par pudeur, par plaisir, se nomme « les hommes », alias tous les garçons, alias François Morel.
Malicieux et tendre comme à son habitude, l’artiste raconte les amours débutantes, balbutiantes et gauches, désespérées et hilarantes. Il raconte les premiers émois (de véritables tortures), les illusions perdues (et retrouvées), les désordres (amoureux) et le corps qui bouillonne (tout feu tout flamme).
À personne, les hommes ne laisseront dire que l’adolescence est le plus bel âge de la vie. Oui, mais voilà, la vie va les surprendre…
L’auteur

François Morel est comédien, auteur, chanteur et chroniqueur sur France Inter depuis 2009. Son personnage dans les Deschiens (sur Canal+, de 1993 à 2000) l’a fait connaître du grand public.

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Dimitri Nasrallah / Niko / La Peuplade / Rencontre

Samedi 17 mars à 19h, venez rencontrer Dimitri Nasrallah à l’occasion de la publication de  Niko aux éditions La Peuplade. Rencontre animée par Julien Delorme.

niko

Niko Karam, six ans, n’a jamais vécu en dehors de la guerre civile. Il quitte rarement son petit balcon d’où il voit le monde extérieur dégringoler. Mais après un attentat meurtrier à la voiture piégée, Niko est projeté dans un avenir réellement incertain. Son père et lui abandonnent Beyrouth et partent à la recherche d’un nouveau chez-soi. Ce sera le début d’une longue odyssée qui les conduira, chacun de leur côté, sur les mers ou dans les airs, vers d’autres sociétés.

Niko grandira chez une tante et un oncle à Montréal, remuant inlassablement les mêmes questions : Où est son père ? Est-il vivant ? L’importance de la lignée et des origines, formulée avec une empathie palpable, constitue l’unité fondamentale de ce roman, car c’est tout ce qui reste quand l’histoire perd la trace des êtres aimés.

Traduit de l’anglais (Canada) par Daniel Grenier.

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Revue Innocente / Lancement

Vendredi 16 mars à 18h30, lancement de la revue Innocente.

La Revue Innocente est un magazine regroupant six artistes autour d’un unique thème, terme ou expression. Ce magazine a pour vocation de proposer de nouveaux échanges, ouverts sur le monde, espiègles et symboliques. Cette revue permet d’ouvrir le dialogue et de créer une plateforme dans laquelle les créateurs peuvent exprimer leur tessiture.

Une revue fondée par des artistes, promouvant la jeune création pour le plaisir de tous !

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