Samedi 5 mai de 17h à 20h, dédicace de Dav Guedin !
Dans la même veine que l’autobiographique Colo Bray‑Dunes, Dav use d’un humour tendre et de couleurs aquarelles pour narrer ses souvenirs d’animateur auprès d’enfants dans DOWN WITH THE KIDS, son premier livre aux éditions Rouquemoute. Les premières planches ont été publiées dans la nouvelle formule de AAARG!, magazine de “bande dessinée et de culture à la masse”, du n°1 (février 2016) au n°8 (avril-mai 2017). A lire absolument !
Le vendredi 4 mai à 18h30, rencontre/signature avec Flore Kunst, Musta Fior et Guillaume Soulatges.
Culture Commune édite depuis 2013 de confidentiels ouvrages destinés aux adultes. Sa collection Automne/Hiver se compose de « Chère Nadine », de Flore Kunst, « Rendez-vous avec Gynéco-pervers », de Musta Fior, et de « Love Cocks, Not Cops 2 », de Guillaume Soulatges. Ces trois livres ont en commun un goût certain pour le décoratif et les secrétions corporelles. Vous êtes cordialement invité.e.s à les découvrir lors de cette rencontre.
« Chère Nadine »est un hommage amusé et délicat à l’érotisme suranné de Paris-Hollywood et à son courrier des lecteurs. Avec une grande économie de moyens, procédant par de simples découpes de formes et superpositions, Flore Kunst joue à cacher/montrer une nudité féminine faite de seins, de fesses et de froufrous.
« Rendez-vous chez Gynéco-pervers » relève d’une approche minimale de la pratique du collage de Musta Fior, ici juxtaposition de deux seuls éléments. Conservant l’intégrité de son support de base, une revue porno trouvée, il y ajoute un simple élément ornemental, créant un jeu de montré/caché qui conserve cependant la charge sexuelle de celui-ci. L’ouvrage est destiné aux adultes goûtant la sodomie et le papier peint.
« Love Cocks, Not Cops 2 », de Guillaume Soulatges, illustre avec délicatesse ou maniérisme, selon le point de vue, les joies simples de l’existence. Le livre sera présenté en exclusivité à cette occasion, il ne convient donc pas d’en dire plus.
Jeudi 3 mai à 18h30, lancement de Chaos de Stanislas Moussé publié aux éditions Super Loto.
Chaos est le récit d’un peuple paisible qui se voit submergé et détruit, par vagues successives, par leurs alter-égos maléfiques et géants. Jusqu’à ce que les vecteurs du chaos en deviennent aussi les victimes… Dans un monde indéfini et miniature, les peuplades qui le composent, et qui s’y confrontent et s’y affrontent selon un schéma manichéen, font résonner la définition originelle du “chaos”, celle de l’univers avant l’intervention divine.
Premier livre du savoyard Stanislas Moussé, Chaos est conçu comme une succession de pages muettes, toutes construites sur le même modèle (vue en contre-plongée, sans changement de perspective). Le lecteur prend donc, comme maître du jeu qui tourne les pages à son rythme, des allures d’une divinité omnipotente assistant à ce chaos miniature.
Samedi 28 avril de 17h à 20h, venez rencontrer Paul Salvanès à l’occasion de la publication de La haine qu’il faut.
“La mort fait partie des risques du métier d’humanitaire”
A l’heure où certaines ONG sont sous le feu des critiques, ce roman est aussi un témoignage sur les dessous de l’humanitaire. Etudes supérieures achevées, Bosco, un jeune universitaire français, décide de partir en mission pour une ONG implantée en Afrique, dans des zones de guerre. Darfour puis RDC, au cœur de conflits ravageurs.
Il y découvre la réalité du secours aux populations mais aussi l’absolue nécessité de trouver des financements. Il y rencontre aussi la ravissante Dee, une photographe anglaise prête à toutes les audaces pour rapporter une image exceptionnelle.
Si les ONG sont souvent touchées par les accidents, il s’agit rarement d’assassinats. Pourtant, Bosco comprend vite que certains décès d’humanitaires, un peu trop « inexpliqués », pourraient bien avoir un lien entre eux. Tandis que ses congénères le prennent rapidement pour un paranoïaque, il n’abandonne pas la piste que lui a soufflée son intuition.
Mercredi 25 avril à 18h30, rendez-vous avec Marion Zilio.
Nous avions pris le visage comme la plus naturelle des évidences. Nous avions cru pouvoir y lire, comme sur un écran, nos sentiments et nos scrupules, nos colères et nos joies. Nous l’avons décoré, maquillé, dessiné, comme s’il était la carte de visite authentique de notre personnalité, de notre être. Pourtant, rien n’était plus faux. Plutôt qu’une fenêtre ouverte sur notre intériorité, le visage a toujours été un artéfact technique – une construction devant autant à l’artificialité qu’au patrimoine que nous a confié la génétique. Des origines de l’humanité à l’âge du triomphe du selfie, c’est l’histoire de la fabrique technique, économique, politique, juridique et artistique des visages que décrit Marion Zilio dans Faceworld. Une histoire qui trouve son dénouement dans une interpellation radicalement inattendue de ce qui est trop souvent dénoncé comme notre narcissisme contemporain. En fait de narcissisme, il se pourrait bien que le selfie soit ce qui nous reconnecte aux sources les plus profondes de la manufacture humaine des visages – une reconnexion qui serait aussi une chance de nous réconcilier avec ce qui, en nous, tient du non-humain.
Jeudi 19 avril à partir de 18h30, on fête Days of love
Days of love est un fanzine chic, un petit livre au grain sexy et arty.
Le héros ? C’est l’Amour sous toutes ses formes.
Cette jeune édition numérotée au nombre d’exemplaires limité rassemble 3 fois par an des auteurs contemporains, des illustrateurs, des artistes et des photographes invités à s’exprimer librement autour d’un thème.
Days of love assume une dimension romantico-charnelle réaliste, positive, lucide, et dévoile des points de vues sur l’intime.
Le numéro 1 a pour titre « déclaration ».
Le numéro 2 s’appelle « coup de foudre » et vous invite à offrir ou à vous offrir les textes d’Audrey Benoit, Célia Nogues, Stéphanie Vasseur, Margot Vincenti, Annabelle Hanesse, Caroline Lumbroso, Karim Sallinen, avec les visuels de Sandrine Terragno, Sandrine Expilly, J’MMB, Corinne Fhima, Adrien Corto Perier, Miguel Mateo.
Mardi 17 avril à partie de 19h, rencontre avec Didier da Silva à l’occasion de la publication de Toutes les pierres aux éditions de L’Arbre vengeur. Rencontre animée par Sing Sing
Que faire de sa vie ?
Cette question si souvent posée, l’ambitieuse fresque que forme Toutes les pierres a choisi d’y répondre en scrutant les faits et les gestes de deux poètes que tout semble séparer, et d’abord le temps et les lieux : l’infatigable et souriant Li Baï (aussi connu sous le nom de Li Po), qui arpenta la Chine du VIIIe siècle, et le terrible Heinrich von Kleist, mort très jeune en 1811.
Un œil en Chine et l’autre en Prusse, le texte, qui joue avec l’histoire et le réel, louche pour faire le point, les regarde marcher la main dans la main, universels et solitaires, frères sans le savoir. Si la mort est au bout du chemin, insondable et tragicomique, le cercle enchanté que trace le conteur lui permet de revenir sur leurs pas et surtout de nous faire entrer dans la ronde, en musique comme il se doit : tout y est affaire de contrepoint.