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Mardi 12 juin, on soutient les cheminots !
Nous avons tous un rapport particulier avec le train, des souvenirs d’échappées belles, de rencontres cocasses, de paysages qui défilent, de baisers échangés sur un quai de gare, de voyages qui ont changé une vie… C’est le cas d’une trentaine de plumes de la littérature française, qui souhaitent intervenir, au moyen de la fiction, en soutien à la grève engagée par les cheminots. Car la lutte des cheminots n’est pas une lutte corporatiste, elle cristallise au contraire l’idéal de solidarité, concrétisé par des services publics, de tout un peuple. Les textes de ce recueil ont ainsi tous un rapport avec l’imaginaire du monde ferroviaire. Il y a cette grandmère facétieuse, pickpocket insoupçonnable qui sévit sur le Paris-Quimper ; cet homme au bout du rouleau, dont une grève dans les transports publics compromet le malheureux projet de se jeter sous un train ; cet omnibus de nuit pris à Lunéville chargé de permissionnaires FFA de retour de Berlin, en 1967 ; ce retraité qui ne pensait pas que sa carte vermeille lui permettrait d’enfin trouver le grand amour ; cet écrivain qui se remémore sa famille cheminote, et les Noëls d’astreinte… Des nouvelles inédites de plumes de la littérature française : Patrick Bard, Agnès Bihl, Laurent Binet, Geneviève Brisac, Bernard Chambaz, Didier Daeninckx, Abdelkader Djemaï, Annie Ernaux, Patrick Fort, Nédim Gürsel, Hedi Kaddour, Leslie Kaplan, Jean-Marie Laclavetine, Lola Lafon, Hervé Le Corre, Roger Martin, Guillaume Meurice, Gérard Mordillat, Jean-Bernard Pouy, Patrick Raynal, Alix de Saint-André, Danièle Sallenave, Alain Serres, Shumona Sinha, Philippe Videlier… Jacques Tardi conçoit la couverture. Illustrations in-texte en N&B de Mako. Les droits d’auteur seront reversés aux caisses de grève.
Impossible d’imaginer dans les années 1980 que la vague punk allait éclabousser tous les rivages culturels du siècle suivant. Difficile d’admettre qu’une poignée de réfractaires allait finir par bouleverser l’ensemble des comportements artistiques.
« J’ai seize ans en 1977. Le mouvement punk m’embarque. Si les Sex Pistols et les Ramones ouvrent le chemin, les anonymes sont les véritables piliers du mouvement. Inadaptés, soldats perdus, perturbateurs des faubourgs, chanteurs freluquets, roitelet de la fontaine, prennent la parole à mes côtés pour exprimer nos parcours jamais relatés. En remontant les veines de mes souvenirs parisiens, je me souviens de mes groupes fétiches : Lucrate Milk, Les Endimanchés, Bérurier Noir, Les Négresses Vertes et La Mano Negra.
Les premiers punks se sont faits avoir par l’industrie du disque, mais la deuxième génération dresse des réseaux dynamiques, compose des autoproductions révolutionnaires et monte des labels indépendants sous la dynamique du fameux : « Do it yourself ». Alors que les autres jeunesses se rangent derrière une idôle, un King ou un Boss,
les punks arrachent l’individu à sa condition prévisible pour lui redonner le contrôle de sa propre création. Le « No Future » des anciens se transforme alors en « Yes Future ». Dire que ce mouvement qui démarre dans une bousculade incarne la relève la plus vigoureuse du rock. »
Voto passe trente ans dans la presse. Il réalise et conceptualise des documentaires au sein de sa propre boîte de production. Il continue d’écrire et filmer des histoires.