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Littérature contemporaine belge / Lectures

Mercredi 20 juin à partir de 18h30, venez découvrir des auteurs contemporains belges.

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Tiens :
4 auteurs disent, 8 mains livrent

En performance, Pascal Leclercq, Jérôme Poloczek, Célestin de Meêus et Henri Alain présentent aussi 4 structures éditoriales mêlant artisanat, recherche graphique et frontières des genres : une part de panorama de la littérature contemporaine en Belgique.

Pascal Leclercq : atelier Poésie Pur Porc et revue ‘Boustro’

Pascal Leclercq est l’auteur d’une dizaine de livres de poèmes. Il présente Analyse de la menace, sept tableaux aux tonalités distinctes, dans lequel le narrateur fait l’expérience d’un monde cruel et absurde, peuplé de personnages parfois loufoques, parfois inquiétants. Pascal Leclercq est l’un des fondateurs de la revue plastique et poétique Boustro, qu’il imprime de manière artisanale au sein des Ateliers Poésie Pur Porc.

Jérôme Poloczek : collection If

Jérôme Poloczek présente Autubiographie. ‘Ce sont des phrases simples : parier que nos troubles ne sont pas si différents, que les écrire brefs, concis, est une affaire sérieuse, parmi le bruit. Une affaire qui fait rire aussi, parce que ce n’est pas normal, être ordinaire.’ La performance inclut trois confettis tombés d’une chaise et le livre fait partie de la collection If de L’arbre à paroles : dirigée par Antoine Wauters et illustrée par Benjamin Monti, cette collection fête ses 5 années d’existence ‘aux frontières des genres, à cheval sur la prose, la poésie et le récit poétique’.

www.popovchka.net

Célestin de Mêeus : éditions Tétras Lyre et revue On peut se permettre

Célestin de Meeûs présente Ecart-type, un recueil de poèmes paru aux éditions du Tétras Lyre, pour beaucoup écrits en voyage, en mouvement. Avec l’envie et l’exigence, par le langage, de décloisonner. Fêtant ses 30 ans d’existence en 2018, Tétras Lyre est une maison d’édition liégeoise associant recherche plastique et poésie. Célestin de Meeûs est l’un des fondateurs de la revue de poésie et d’images On peut se permettre, se voulant une certaine manière de ‘contrer sous toutes ses formes la bêtise’.

Henri Alain : éditions L’angle mort

Henri Alain présente L’infini des plaines, un recueil de poèmes sur l’enfance, la croissance dans l’infini d’un paysage plat, ‘la tentative d’en extirper ses yeux, et la moyenne contenue dans son vent’. Par ailleurs, Henri Alain est l’un des fondateurs des éditions L’angle Mort, toute fraîche cabane d’édition basée à Bruxelles qui, ‘consciente de ses moyens comme de sa force, prend le temps de se former lentement, dans les détails, et réalise ses livres à la main’.

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Yuichi Yokoyama / La terre de glace / Editions Matière / Rencontre

Mardi 19 juin à partir de 18h30, lancement de La terre de glace en présence de Yuichi Yokoyama.

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Trois personnages — hommes ? robots ? extraterrestres ? mutants ? — en cherchent un quatrième dans un pays de glace et de neige. Leur enquête les conduit à rencontrer d’autres personnages — hommes ? robots ? extraterrestres ? mutants ? — aux mœurs étranges et aux goûts violents.
Ce nouveau volume de Yûichi Yokoyama est présenté par son auteur comme une suite possible à La Salle de la mappemonde. On retrouve en effet de l’un à l’autre quelques protagonistes qui pourraient nous être familiers s’ils n’étaient si taciturnes, et la même ambiance sombre, une atmosphère épaisse de violence latente, de crime dissimulé sous la glace. Comme dans La Salle de la mappemonde, le dessin énergique, saturé, presque frénétique de Yokoyama établit une tension inouïe avec l’attitude distanciée et le calme apparent des protagonistes. Il n’est pas indifférent que la figure emblématique, presque totémique, de ce récit soit le requin…

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Francesco Cattani / Lune du matin / Atrabile / Lancement

Dimanche 17 juin à partir de 17h !

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Un jour de canicule extraordinaire, dans une banlieue italienne. Un décor tristement urbain, fait de ronds-points, d’usines, d’entrepôts géants et de décharges sauvages. On y suit vingt-quatre heures de la vie de Tommy et de son entourage, dans un grand chassé-croisé frénétique, une danse un peu folle pleine d’alcool, d’adrénaline, de soleil, et d’hallucination: un grand frère un peu voyou qui tente désespérément de fourguer ses vieux dvd porno; un serveur chinois qui dissimule dans son bar un bordel clandestin; un professeur qui filme un étudiant travesti; des ouvriers qui menacent de faire grève parce que l’on veut les remplacer par des robots – autant de personnages qui convergent dans un final que l’on devine dramatique. Francesco Cattani décrit dans Lune du matin un monde à la dérive comme pris sur le vif, en plein flagrant délit d’une folie aussi ordinaire que contemporaine. Une œuvre rare, forte, belle, essentielle, qui convoque dans un tour de passe passe inédit aussi bien Katsuhiro Otomo, Andrea Pazienza que Paul Thomas Anderson (époque Magnolia).