Publié le Laisser un commentaire

Un communisme plus fort que la métropole

Jeudi 23 mai à 19h

some


Les gilets jaunes sont de toute évidence l’une des premières grandes révoltes anti-métropolitaines du XXIème siècle. Sur leurs banderoles, dans leurs mots d’ordre, dans leurs réflexes, on lit de manière récurrente le mot « destitution ». Or nous ne savons ni vraiment ce qu’est la métropole ni ce que signifie exactement la « destitution ».
Pour combler cette cruelle ignorance, la rencontre fortuite chez un libraire indépendant d’un théoricien italien de la destitution, Marcello Tari, et d’une jeune mexicaine du Conseil nocturne ne sera pas de trop.
Il se pourrait qu’à cette occasion l’humanité des métropoles, qui s’est crue la plus précieuse parce que la plus fragile, la plus parfaite parce que la plus sophistiquée, s’avise que non contente d’être finie, elle a en outre fini par se rendre haïssable.

Marcello Tari vient de publier aux éditions Divergences, Il n’y a pas de révolution malheureuse et Le Conseil nocturne, Habiter contre la métropole.

 

Publié le Laisser un commentaire

Nadia Porcar / Capital sympathie des papillons / Rencontre

Mercredi 22 mai à 19h, rencontre avec Nadia Porca animée par Philippe Adam.

“Philippe Adam* m’a fait découvrir Fabienne Yvert et qu’on pouvait rire de tout. C’est pourquoi je lui ai demandé d’être là, d’animer cette rencontre, de choisir pour moi les textes à lire. Le capital sympathie des papillons est un livre en forme de papillon. Au cœur du texte, le corps du papillon et de part et d’autre, ses ailes.
Nadia Porcar*

 

nadia

Ce petit livre rouge s’est longtemps fait écraser par des piles de libraire toujours plus grosses, mais il n’est jamais trop tard. Ça chamboule et tourneboule, c’est gracieux, intolérable.
Un récit d’enfance fragmentaire, discret, comme des petits instantanés des années 70 : tonton Georges, tata Mireille, le PMU, Nounou, le Loume, le bac à sable, les cuisines en formica, les gitanes maïs, les vacances, la cruauté des cours de récré, le plaisir d’être malade à la maison, la grenadine, et là dans tout ça, une enfance crue et désarmante où les adultes ne veulent pas voir.
Aurélie Garreau

*Philippe Adam : auteur trop rare qui a beaucoup publié chez « Verticales ». Entre autres délices, Les impudiques (2015), Jour de chance (2011), Les centenaires (2010), Ton petit manège (2008) – prix Renaissance de la nouvelle, Canal Tamagawa (2005)… Ah, Canal Tamagawa ! Mais aussi chez d’autres éditeurs : je vous conseille (presque) au hasard Le syndrome de Paris, édité en 2005 par Inventaire/Invention.

*Nadia Porcar : Mon premier vrai livre, c’est Tatami pop (Pierre Mainard, 2004). Ai ensuite publié plusieurs titres jeunesse en tant qu’auteure et traductrice. Par ailleurs, co-auteure (deux amies et moi sommes réunies sous le pseudonyme d’Elena Janvier) de Au Japon ceux qui s’aiment ne disent pas je t’aime (Arléa, 2011) et Ce que tout le monde sait et que je ne sais pas (Arléa, 2013). Et enfin, vanité vanité tout n’est que vanité, ne suis pas peu fière d’avoir participé à l’aventure de Jean-Philippe Toussaint : L’île des anamorphoses (http://www.jptoussaint.com/borges-projet.html)

Publié le Laisser un commentaire

Paul d’Orlando / Bonne fête maman / Biscotto éditions / Rencontre

Dimanche 19 mai à 17h

bonnefeteUne comète qui s’écrase, un dragon mou qui en sort, une famille qui pète, de drôles de créatures qui font caca et des fleurs qui poussent… Voilà un résumé de Bonne fête maman ! qui ne s’embarrasse pas des codes de politesse. Tant qu’on est à plusieurs pour en rigoler, tout se passera bien?! Bonne fête maman ! est un livre tout-carton décalé et délirant qui raconte une fable absurde autour d’une comète mystérieuse. Lorsqu’elle tombe, elle provoque d’étranges réactions… Un album léger qui fera rigoler toute la famille !