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Karim Amallal / Dernières heures avant l’aurore / Rencontre

Mercredi 19 juin à 19h, dans le cadre de la résidence d’auteur d’Omar Benlaâla, Omar reçoit Karim Amellal.


Dernières heures avant l’aurore, éditions de l’Aube

Mohamed, un vieil Algérien qui vit à Paris depuis des décennies, décide de retourner en Algérie. Il ne veut pas y aller seul et convainc Rachid, arrivé en France en même temps que lui, de l’accompagner. Tous deux découvrent un pays qui a profondément changé et qu’ils ne reconnaissent plus. Emplis de nostalgie, souvent d’amertume, ils se heurtent de plein fouet à cette Histoire qui a continué sans eux, et à leurs propres histoires enfouies dans leurs souvenirs : la guerre d’Indépendance, l’âge d’or des années 70, le lent déclin des années 80, la décennie noire… Chacun va de son côté, poursuit ses chimères, s’abîme dans le passé. Et traversant leurs vies comme une ombre, cette femme qu’ils ont tous aimée, autrefois, et qui continue de les hanter.

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François Chat, une trajectoire de l’indéfini par Marc Moreigne / Marc Moreigne

Dimanche 16 juin à 18h, venez fêter la publication de François Chat, une trajectoire de l’indéfini par Marc Moreigne.

Camera

Ce livre se présente sous la forme d’un dialogue entre Marc Moreigne, écrivain et chercheur, auteur de plusieurs livres sur les arts du cirque contemporain et François Chat, danseur-jongleur et metteur en scène à partir du spectacle Indéfini créé et interprété par François Chat en 2011.

Conversation en forme de constellation

Dans cet échange aux allures de dialogue socratique, Indéfini, apparaît comme le fil rouge d’une pensée en mouvement et d’un questionnement artistique et humain qui va bien au-delà du seul jonglage. La création, le corps, la conscience, l’aléatoire, le désir, la mémoire,
la prise de risque… autant de sujets, parmi d’autres, questionnés et débattus au fil de notre conversation. La composition du livre s’agence suivant une succession/accumulation de mots clés, reliés les uns aux autres, qui en viennent à figurer une constellation de points de vues, d’expériences, de doutes, de souvenirs, d’évocations, de silences et de fulgurances.
Une rencontre, un échange, un temps libre de partage et d’interrogations pour sonder ensemble l’énigme de l’acte artistique.
(…)
Il a une façon très personnelle de sentir l’espace qu’aucun auteur/ compositeur/chorégraphe/ metteur en scène ne peut diriger ni même imaginer. Il est passé maître dans l’art de créer un point d’équilibre extrême, au bord du danger. Dans ce livre, François Chat et Marc Moreigne interrogent la nature du geste de création, ainsi que les risques et désirs conscients et inconscients qui précèdent ou prolongent la représentation. Ils cherchent à embrasser l’ensemble des intentions qui nourrissent le
processus de création. Et ils le font avec une grande liberté de parole et d’esprit. Ils ne détruisent pas pour autant le mystère qui accompagne le travail. François Chat a créé un langage théâtral qui n’appartient qu’à lui. Très peu de gens en sont capables. ( extrait de la préface de Robert Wilson )

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Patricia Tourancheau / Olivier Bertrand / Dédicaces

Samedi 15 juin de 17h à 20h, venez fêter Le Magot et Les Imprudents avec Patricia Tourancheau et Olivier Bertrand

Le magot ; Fourniret et le gang des Postiches : mortelle rencontre, de Patricia Tourancheau

Comment imaginer que la trajectoire de Michel Fourniret, serial killer et pédophile, percuterait un jour celle du gang des Postiches, pour écrire l’une des pages les plus incroyables de la criminalité en France ? Rien ne laissait présager que le destin d’un voyou « politique » breton basculerait, dans une cellule de Fleury-Mérogis, au contact de l’Ogre des Ardennes. Une alliance de circonstances pour récupérer le butin des Postiches. Enfin, aucun élément ne laissait penser qu’une journaliste, Patricia Tourancheau, ferait le lien entre ces différentes affaires qu’elle suivait, et découvrirait l’origine du magot de Fourniret. Pourtant c’est ce qui est arrivé. Derrière les barreaux se scellent des rencontres impromptues entre détenus d’horizons divers. Et si les Postiches voulaient conjurer la misère et flamber comme des nouveaux riches, l’ouvrier ardennais devenu chasseur de vierges qui a détourné leur magot a préféré s’acheter des camionnettes destinées à enlever des petites filles, et un château digne de Barbe bleue pour enterrer leurs corps. Pendant que les Postiches, désargentés, pleuraient leur trésor…

Les imprudents d’Olivier Bertrand
Le 3 mars 1944, tous les habitants d’un hameau perdu des gorges de l’Ardèche ont été fusillés à l’aube par des soldats SS parce qu’ils avaient caché des résistants. Ils étaient quinze à vivre là, mais on a retrouvé seize corps. Qui était l’inconnu ? Personne n’a jamais su, ni cherché à le savoir. Soixante-quinze ans après, l’auteur, dont la famille est issue de ce hameau, décide d’enquêter pour essayer de découvrir qui était l’inconnu. Sur place les réticences à parler restent fortes, mais peu à peu des habitants exhument des récits, une boîte en fer contenant des photos, un cahier d’écolier ; souvenirs de famille qui expliquent la chape de silence posée à la Libération. Ces premières découvertes le lancent sur les routes, sur les traces du maquis Bir-Hakeim, groupe nomade et intrépide. Il retrouve des témoins dans les villages, recoud progressivement la mémoire, pour raconter une épopée unique, et ce que provoquait l’arrivée de jeunes résistants audacieux dans les villages reculés. Une enquête originale, road-trip et récit historique sensible sur un de ces « petits massacres » oubliés du printemps 1944.

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Sofiane Delière / Fièvres en ville / Lancement

Vendredi 14 juin à partir de 19h à lancement  de Fièvres en ville de Sofiane Delière

Quatrième livre de la collection “Dans le vif”, le recueil de Sofiane Delière transpire la vie, déborde le désespoir lucide et doux et rageux.

“Fièvres en ville” est le premier recueil publié de Sofiane Delière. Les textes qui le composent sont issus de carnets qu’il noircit depuis plus de quinze ans et qu’il n’a pas oublié quelque part.
Stéphanie Boubli archive poèmes, textes, fragments, feuilles volantes, carnets rescapés de Sofiane depuis leur rencontre il y a quatre ans dans le studio de Pan European Recording au Point Éphémère.

Ce livre reflète avec intensité l’âme multiple des éditions Supernova qui se battent pour faire émerger des textes gorgés de sens et mettre en lumière des paroles à contre-courant.

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Eric Fournier / La Critique des armes / Libertalia / Rencontre

Jeudi 13 juin à 19h rencontre avec Eric Fournier à l’occasion de la sortie de son nouveau livre aux éditions Libertalia.

Une histoire d’objets révolutionnaires sous la IIIe République.

Paix entre nous, guerre aux tyrans !
Appliquons la grève aux armées,
Crosse en l’air et rompons les rangs ! […]
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour nos propres généraux.

Quelle est la vie sociale de l’arme dans les constellations révolutionnaires durant la IIIe République ? Quelles sont les interactions entre le porteur et cet artefact surchargé d’affects, d’imaginaires et de potentialités ? L’arme est‐elle émancipatrice ou aliénante ?

Le modèle du citoyen insurgé de la République sociale de 1792, exerçant sa souveraineté un fusil à la main, est incarné une dernière fois par les communards. L’insurrection laisse progressivement place à la grève générale ou au bulletin de vote. Pourtant, l’arme ne disparaît jamais des horizons et des luttes sociales. Entre sphinx et spectre, elle souligne la difficulté de se penser révolutionnaire et désarmé sous une République d’ordre.

La fusillade de Fourmies en 1891, les crosses en l’air du 17e en 1907, le « citoyen Browning » de La Guerre sociale, les centuries du « capitaine » Treint, les affrontements antifascistes des années 1930 ou encore les prises d’armes inouïes des grèves de 1947‐1948, tels sont certains des épisodes relatés dans cette étude inédite et minutieuse.

L’AUTEUR
Éric Fournier, né en 1975, est maître de conférences en histoire contemporaine au Centre d’histoire du XIXe siècle de l’université Paris‐I. Il est l’auteur de Paris en ruines (Imago, 2008), La Cité du sang (Libertalia, 2008), La Belle Juive (Champ Vallon, 2012), La Commune n’est pas morte (Libertalia, 2013). Ce livre est issu de son habilitation à diriger des recherches.

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Lancement Bien, monsieur. 11 !

Mercredi 12 juin à partir de 18h lancement de Bien monsieur ! n° 11.

Pour en savoir plus sur Bien, monsieur:
http://revue-bienmonsieur.fr

Dans ce numéro, nous passons de médecin en médecin, imitons le manakin à longue queue, coupons les ponts et nous gavons de Xanax; nous sommes jetés hors des villes, traçons un paysage utopique, errons sur youtube avant de rentrer gentiment dans les cases. Alors, nous fonçons dans le tas et créons notre startup uber-innovante pour devenir reines.

Avec la participation de Lucas Ferrero, Charlotte Melly, Jochen Gerner, Lison Ferné, Pierre Mortel, Timothée Gouraud, Raphaelle Macaron, Benoit Preteseille, Yoann Constantin, Juliette Mancini, Elsa Abderhamani.

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Nine Antico / Maléfiques / L’Association / Lancement

Vendredi 7 juin à partir de 18h30, venez rencontrer Nine Antico à l’occasion de la publication de Maléfiques à L’Association.

Nom d’une coupe menstruelle ! Par la Sainte Chlamydia ! C’est quoi ce bordel ? Depuis quand une autrice de bande dessinée peut montrer des meufs poils des jambes à l’air et seins apparents qui parlent de sodomie, comparent leurs godes et se moquent du yoga ? Toujours dans l’air du temps, et intéressée par la chose, Nine Antico nous brosse le portrait en huis-clos d’une bande de gonzesses sérieusement décomplexées, et nous agite sous le nez la vraie nature des filles, qui pour de vrai pètent, se droguent, parlent librement de leur corps et en rigolent. Le trait d’habitude vintage de Nine Antico se modernise dans Maléfiques de couleurs trash à l’image de ses héroïnes, résolument anti girly.

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Frédéric Teschner, monographie / B42 / Présentation et lancement

Mercredi 5 juin à 19h, présentation de la première monographie consacrée au travail du graphiste français Frédéric Teschner.

Le livre donne à voir une sélection précise des différents projets menés par Frédéric Teschner, décédé prématurément en 2016. Né en 1972 et diplômé de l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris en 1997, ses créations pour Nanterre-Amandiers, le Centre Pompidou, le MAC/VAL, le Théâtre de Gennevilliers, la Villa Noailles, d.c.a (Association pour le développement des centres d’art), Passerelle ou encore le GMEM ont marqué le monde de la création graphique.

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Journal d’un maître d’école ; le film, un livre / Lancement

Mardi 4 juin à 19h, rencontre avec Federico Rossin à l’occasion de la publication de Journal d’un maître d’école ; le film, un livre aux éditions L’Arachnéen.

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Journal d’un maître d’école (Diario di un maestro) est un livre-DVD. Il se compose du film de Vittorio De Seta (deux DVD), et d’un livre de 128 pages, dont L’Arachnéen a confié l’édition à Federico Rossin, historien du cinéma. On connaît surtout Vittorio De Seta (1923-2011) comme le réalisateur de Il mondo perduto (1954-1959), témoignage magistral sur les cultures populaires du sud de l’Italie en voie de disparition. En 1971, il réalise Diario di un maestro (Journal d’un maître d’école). Le tournage a lieu dans une école de la banlieue de Rome – peuplée majoritairement de familles immigrées pauvres, originaires de l’Italie méridionale – avec les enfants du quartier dans leurs propres rôles et un acteur, Bruno Cirino, dans celui de l’instituteur. Inspiré par les théories et les expériences de la pédagogie nouvelle italienne – elle-même inspirée des positions de Célestin Freinet – le réalisateur met en place avec son équipe un dispositif qui permet au maestro d’inventer un programme avec les enfants dont il révèle les capacités d’organisation, l’imagination, et les connaissances. « Le choix fondamental, écrit De Seta, a été de ne pas faire de film ; en réalité, nous avons fait une école et nous l’avons filmée. » Journal d’un maître d’école est l’un des plus grands films sur l’école, et sur l’utopie de la pédagogie moderne des années 1960 et 1970. Lors de sa diffusion à la RAI, en 1973, les quatre épisodes de Diario di un maestro (4 h 30) ont été vus par plus de 12 millions de spectateurs et ont suscité un débat à l’échelle nationale. En France, le film n’a été projeté que dans quelques festivals. Nous donnons donc accès à un film à la fois mythique et invisible, avec des sous-titres français. Pour l’accompagner, un livre qui se compose de trois textes : – Le texte de Federico Rossin porte sur la conception du film et sur le dispositif « anti-autoritaire » du tournage que De Seta a voulu analogue, dans les principes (remise en cause du scénario, improvisation, liberté de mouvement des techniciens comme des enfants – le film se déroule hors de l’école autant que dans la classe -, mise en scène du tâtonnement expérimental, critique de la « maîtrise », etc.) à celui de la pédagogie moderne. – La traduction-transcription des commentaires et propos de Quando la scuola cambia (Quand l’école change), un ensemble de quatre films-enquêtes réalisés par De Seta suite aux débats suscités par Diario di un maestro. Les deux premiers se déroulent dans des classes-types de l’école moderne ; le troisième pose la question exemplaire de la survivance de la langue et de la culture albanaises dans un village du sud, et celle, consécutive, du plurilinguisme à l’école ; le dernier décrit les effets bénéfiques de l’intégration des enfants handicapés à l’école. – Le texte de Francesco Grandi, professeur en sciences de l’éducation, décrit l’arrière-plan du renouveau de l’école en Italie : la reconstruction d’un pays ravagé par la guerre, l’immigration méridionale vers les grands centres industriels, la douloureuse question dialectale, un réseau d’instituteurs et d’éducateurs militants engagés à l’écart des partis politiques, un paysage éditorial très riche qui rend compte des expérimentations pédagogiques les plus avancées (en Italie ou à l’étranger), avec le concours des grandes figures du monde intellectuel italien (Carlo Levi, Ernesto de Martino, Danilo Dolci, Danilo Montaldi, Umberto Eco, etc.). L’ensemble est abondamment illustré de photographies de tournage, de photogrammes, et de documents d’archives exceptionnels et inédits en France.