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Frédéric Lordon, Andreas Malm / Écologie & communisme / La Fabrique / Rencontre

Dimanche 6 juin à 15h30 – Écologie & communisme – Rencontre publique avec Andreas Malm & Frédéric Lordon

L’épidémie de Covid-19 est sans doute la manifestation la plus spectaculaire de la crise écologique qui sévit déjà depuis un certain temps. L’irruption du virus et sa propagation planétaire, liée à la déforestation, au commerce d’animaux sauvages, à l’explosion du trafic aérien et au réchauffement climatique, est pourtant peu de choses face aux horreurs que laisse entrevoir l’avenir.

Le capital, dans sa quête d’un profit sans fin, produit le risque épidémique comme l’effet de serre, et nous prépare une planète inhabitable à l’horizon de quelques décennies. Les incendies immenses, les sécheresses comme la fonte des glaces en sont autant de figures, comme la pollution de l’air, l’extinction massive d’espèces animales et le 6e continent de plastique surgi au milieu du Pacifique Nord.

À cette crise de plus en plus palpable, se conjugue celle du néolibéralisme, qui se traduit par une précarisation généralisée et s’accompagne d’un autoritarisme croissant, d’une intensification des rapports impérialistes et de la résurgence de phénomènes fascistes.

L’urgence chronique dans laquelle nous place le capitalisme ne rend que plus vital d’imaginer et de travailler aux moyens de s’en sortir. C’est à cela que sont consacrés les derniers livres d’Andreas Malm et Frédéric Lordon. Abordant aussi bien les débats tactiques et stratégiques vigoureux qui traversent les mouvements Climat et anticapitalistes contemporains, que les contradictions qui surgiraient d’un processus de sortie du capitalisme, ils nous donnent des armes pour commencer à imaginer un construire un autre monde. Cet autre monde, ils lui donnent le nom de communisme.

Rencontre organisée par Acta et Extinction Rebellion France.

Frédéric Lordon est chercheur au CNRS.

Andreas Malm est maître de conférences en géographie humaine en Suède et militant pour le climat. Il est notamment l’auteur de L’Anthropocène contre l’histoire (2017), Comment saboter un pipeline (2020) et La chauve-souris et le capital (2020).

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Juan Luis Martínez / Le nouveau roman / MF éditions / Lancement en fanfare

Samedi 5 juin de 16h à 20h, lancement en lectures et en fanfare devant la librairie

PREMIÈRE TRADUCTION EN LANGUE ÉTRANGÈRE D’UN DES CHEFS-D’ŒUVRE DE LA POÉSIE LATINO-AMÉRICAINE DE LA SECONDE MOITIÉ DU XXe SIÈCLE
Le nouveau roman (« La nueva novela ») est un ouvrage majeur de la littérature contemporaine en langue espagnole. Publié à compte d’auteur par Juan Luis Martínez en 1977 au Chili, un pays alors sous dictature, Le nouveau roman n’est pas un recueil de poèmes, mais un objet d’art, mis en page et fabriqué par son auteur, composé de textes et d’images (collages, dessins, hotographies) qui se répondent, dans lequel divers objets sont ajoutés (hameçons, drapeau, papier buvard) et diverses opérations effectuées (comme d’ajourer une page afin d’y produire une transparence locale), nécessitant l’intervention de la main sur chaque exemplaire imprimé. Proclamant la disparition de l’auteur (dont le nom est rayé en couverture), multipliant les références, les jeux intertextuels et les réécritures, Le nouveau roman est un livre insituable, dont la légèreté apparente dissimule le vide central, celui du signe privé de son sens, qui est aussi celui que creuse la dictature. Notre édition reproduit fidèlement la deuxième édition de l’ouvrage parue en 1985 (et revue par l’auteur).
L’auteur
Juan Luis Martínez est un poète et artiste visuel chilien né en 1942 à Valparaíso et mort en 1993 à Villa Alemana. Jeune garçon rebelle ayant abandonné très tôt les études, il se forge en autodidacte une vaste culture littéraire sous la double influence de la poésie française et du nonsense anglais. S’il fréquente dès sa jeunesse les grands noms de la poésie de son pays, il n’en restera pas moins toute sa vie une figure discrète, construisant seul, patiemment, une des œuvres les plus singulières de la très riche tradition poétique chilienne. Chez lui, la poésie se réalise moins par le vers que dans un dialogue entre texte et image s’incarnant dans l’objet livre, qui doit dès lors être perçu comme une œuvre plastique à part entière. Il en publiera deux de son vivant, qu’il éditera lui-même, La nueva novela (1977) et La pœsía chilena (1978).
Son esthétique du collage se joue des registres et des références, se penchant avec un humour pince sans rire sur les abîmes de la métaphysique en parodiant le ton docte des manuels scientifiques.

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Edmond Baudoin / Les Fleurs de cimetière / Lancement

Vendredi 4 juin à 18h

Peut être une image de arbre, plein air et texte

À l’occasion de la parution de son livre «Les fleurs de cimetière» à L’Association, Baudoin sera en dédicace le vendredi 4 juin à partir de 18h.
À l’aube de ses 80 ans, le dessinateur Edmond Baudoin se lance dans la réalisation de ce livre qu’il porte en lui depuis longtemps. Le titre est sans équivoque : « Les fleurs de cimetière » .
Une longue et ambitieuse autobiographie qui se déroule au fil de pages composites, denses, où l’évocation des moments passés se mêle aux commentaires rétrospectifs, aux citations d’écrivains admirés ou aux portraits de l’artiste réalisés par des proches.
Edmond raconte son père, sa mère, le temps de l’enfance passée à dessiner aux côtés de Piero, son frère admiré. Remontant le fil des années, il évoque une existence vorace de liberté, qui n’obéit qu’à une seule boussole, le dessin, la peinture, l’écriture. L’auteur déplie ses contradictions, expose ses relations familiales et tente de disséquer, incertain, son rapport aux femmes.
Vaste ouvrage à la narration audacieuse, Les fleurs de cimetière semble suivre les courbes de la mémoire et ses mystères. Les époques, les personnages se côtoient au grès de pages-collages foisonnantes. Comme si Edmond souhaitait pouvoir tout réagencer une dernière fois. Car dès les premières pages, l’artiste prévient : « J’écris sur quelqu’un qui va mourir inabouti ».

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Revue Socialter : hors-série “Libérer le temps” / Lancement

Jeudi 3 juin à 18h30

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Participez au lancement du nouveau hors-série de Socialter en présence de l’équipe éditoriale. Le hors-série sera également en vente sur place !Lancement du numéro hors-série “Libérer le temps” de la revue Socialter, en présence de Geneviève Azam et de l’équipe Socialter.Fort du succès des précédents hors-séries Le réveil des imaginaires, avec Alain Damasio, et Renouer avec le vivant, avec Baptiste Morizot, Socialter récidive sur le thème du TEMPS. Geneviève Azam assure la rédaction en chef de cette édition au format de 196 pages.Derrière le tic tac imperturbable des secondes, minutes, heures, jours, années, le temps est en réalité profondément subjectif : quand on est pressé on en manque, lorsqu’on s’ennuie il s’étire. On en gagne, on en trouve, on nous le vole. Pas le temps ! Voilà bien une expression qui pourrait caractériser notre époque, alors même que les innovations technologiques et l’encadrement du travail étaient censés nous en libérer. L’abondance de la consommation et la croissance de la production semblent avoir produit leur envers : la famine temporelle. Au point que le burn-out et la perte de sens deviennent la règle, tandis que le passé est obscurci par la nécessité d’aller vite, l’avenir fermé par le triomphe d’un marché planétaire qui n’admet aucune alternative, et que le présent semble se résumer à la répétition du Même.
Ivres de vitesse, nos sociétés ne regardent même plus autour d’elles. Si elles le faisaient, elles verraient que le paysage brûle, et que le temps des choses vivantes exige que nous freinions d’urgence. Si les confinements et couvre-feux semblent avoir suspendu momentanément notre course, il y a fort à parier que la reprise soit synonyme d’une nouvelle accélération sans limite.Avec ce nouveau hors-série, Socialter s’attaque à la question de notre rapport au temps. Comment le temps a-t-il été séquestré ? Comment le libérer ? Qu’est-ce que le temps de l’Anthropocène fait à nos représentations, à nos vies et à nos luttes ? Ralentir ne suffira pas : c’est d’une véritable bifurcation dont nous avons besoin.

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Yves Pagès / Il était une fois sur cent / Editions Zones / Rencontre et lectures

Mercredi 2 juin à 19h

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Des années durant, l’écrivain Yves Pagès a glané toutes sortes de statistiques, notant dans un carnet des centaines de pourcentages. De ce vertigineux inventaire, il a fait un livre étrange qui, entre jeu littéraire à la Raymond Queneau et réflexions philosophiques à la Theodor Adorno, reconstitue par fragments le tableau d’une société infestée par une vision comptable du monde. Difficile de rompre la glace du monstre statistique, d’échapper à ses ordres de grandeur qui prétendent tout recenser de nos faits et gestes, quantifier nos opinions, mettre en coupe réglée nos vies matérielles. Sous emprise comptable, chacun se sent casé d’office, sondé de bas en haut, pris au piège. Mais alors, comment nous soustraire au grand dénombrement ? Sans prétention d’exhaustivité, l’auteur se propose de passer ces données brutes au tamis de rêveries interprétatives, pour traquer leurs failles implicites ou les confronter à d’autres cas de figure.
À la logique de la quantification de toutes choses, il oppose, par collage, accumulation et divagation, une poétique de l’absurde.
Par-delà cet art du détournement stylistique, il nous livre en pointillé une analyse caustique de la condition des vivants à l’ère de la gouvernance par les nombres, agrémentée de quelques suggestions paradoxales pour passer entre les mailles du filet statistique.

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Thierry Guitard / Tout ou rien ! / Nada / Rencontre

Dimanche 30 mai à partir de 15h

C’est l’histoire d’un gamin qui grandit avec pour seul horizon les tours d’une cité-dortoir et rêve de devenir dessinateur. Entre drames familiaux, vie de quartier, échec scolaire, découverte du punk et des stupéfiants, son parcours chaotique le conduit, à 19 ans, en prison. Thierry Guitard livre un récit sans concessions ni clichés, empli d’une rage communicative et d’un optimisme à toute épreuve face à l’injustice sociale et la fatalité. À travers son histoire, c’est celle des banlieues, de la culture underground, des victimes de la précarité, de l’acharnement judiciaire et du système carcéral qui nous est racontée. Né en 1966, Thierry Guitard est l’auteur, entre autres, de La Véritable Histoire de John Dillinger (Denoël Graphic), Double Violence (Verticales) et 1er Round (Un Regard Moderne). Il a également illustré des textes de Jack London, Gaston Leroux ou Marcus Rediker (Libertalia) et dessine pour la presse (Libération, Rock & Folk, Politis, The New Yorker, etc.). 

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La Commune n’est pas morte / Ludivine Bantigny & Quentin Deluermoz / Rencontre

Samedi 29 mai à 17h

Peut être une image de une personne ou plus, personnes debout, plein air et texte qui dit ’FAIRE COMMUN 150 ANS APRÈS, LA COMMUNE S'INVITE ÀMÉNILMONTANT REPRISE! DU DU22AU 29 MAI 2021 samedi 29 mai 17h PASSÉ, PRÉSENT; LA COMMUNE N'EST PAS MORTE! Ludivine Bantigny Quentin Deluermoz’
” Passé présent ” : La commune n’est pas morte !
« Faire commune » : ce mot d’ordre fait retour dans nos imaginaires politiques. En revenant sur l’événement Commune, sa force, Quentin Deluermoz et Ludivine Bantigny proposent une histoire à plusieurs échelles de cette expérience révolutionnaire. Ils décrivent l’espérance qu’elle a soulevée mais aussi son actualité. L’événement demeure dans le monde une référence, source d’inspiration des luttes d’émancipation.
Avec Ludivine Bantigny, historienne, autrice de La Commune au présent. Une correspondance par-delà le temps, La Découverte, 2021 et Quentin Deluermoz, historien, auteur de Commune(s), 1870-1871. Une traversée des mondes au XIXe siècle, Paris, Seuil, 2020.
Dans le cadre du festival co-organisé avec le Lieu-Dit et Faisons vivre la commune : https://faisonsvivrelacommune.org