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Michel Kokoreff / La diagonale de la rage / Editions Divergences / Rencontre

Samedi 12 juin à 18h30

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Des émeutes aux violences policières, des zones à défendre aux places occupées, des black blocs aux Gilets jaunes, de la viralité des réseaux à la rage de la rue, c’est tout l’espace de la contestation sociale qui s’est transformé radicalement ces dernières années. Et cela loin des formations politiques et syndicales, de leurs rites et folklores, dans une quête d’indépendance et d’auto-organisation bien fragile face au rouleau compresseur du néolibéralisme autoritaire. Ce livre retrace l’histoire de ces mouvements qui débordent le cadre de la politique traditionnelle, des années 1970 à nos jours. C’est l’histoire de la France «d’en bas», celle de ces hommes et ces femmes qui se soulèvent face aux diverses oppressions qu’ils subissent au quotidien, traçant une diagonale de la rage, des quartiers populaires jusqu’aux ronds-points.

Michel Kokorreff est professeur à l’université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis. Spécialiste des banlieues, de l’usage et du trafic des drogues et des formes de militantisme dans les quartiers populaires, il s’intéresse à la sociologie urbaine, la sociologie de la déviance, mais aussi à l’analyse des politiques publiques et des mutations sociales. Il intervient régulièrement dans les médias et est l’auteur de nombreux ouvrages dont Refaire la cité (avec Didier Lapeyronnie) aux éditions du Seuil ou Violences policières, généalogie d’une violence d’Etat aux éditions Textuel.

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Valérie Mréjen / Palais des Glaces / Lancement

Vendredi 11 juin à partir de 18h

Rencontre en présence de Valérie Mréjen, Thomas Clerc, Bertrand Schefer et Laurent Mauvignier (sous réserve).

Peut être une image de texte qui dit ’Palais des Glaces Catalogue monographique de Valérie Mréjen avec des textes de Thomas Clerc et Bertrand Schefer suivis d'un entretien avec Laurent Mauvignier Manuella Éditions’

Monographie Valérie Mréjen

Textes de Valérie Mréjen, Thomas Clerc, Bertrand Schefer ; entretien avec Laurent
Mauvignier

« Demander aux artistes de se présenter en quelques mots me semble bien souvent, en dépit de bonnes intentions, une mise à l’épreuve, un gage contre nature. Lorsque je me retrouve à devoir dire : mon travail parle de, je m’intéresse à ci ou ça, je ne perçois que trop le ridicule de la situation, l’absurdité qu’il y a à essayer de faire une visite guidée de soi-même. Dans ce domaine, on n’est jamais mieux servi que par les autres. De quoi cela parle ? Mais avant tout, de ce que vous voyez, ce que vous y voyez. Ma biographie en version condensée n’évolue pas beaucoup, j’hésite quelquefois à la renouveler, mais je ne sais pas quoi dire d’autre que ce qu’il y a dedans.
Il m’arrive d’avoir envie de changer, mais je ne le fais finalement pas, car j’imagine qu’on doit se lasser des tentatives telles que : passe le plus clair de son temps à déambuler dans le réel, n’adore pas le clafoutis, craint les moustiques et leurs virées nocturnes, ne suit pas le cours de la Bourse et porte sur l’avenir un regard discrépant. (…)
Malgré le nombre des années, je ne sais toujours pas comment répondre à : Comment vous définir ? Vous êtes plutôt écrivaine, cinéaste, plasticienne ? Vous préférez qu’on vous dise écrivain ou écrivaine ? Alors, j’essaie de m’en tirer par des pirouettes. »
Valérie Mréjen

« Ce qu’on commence à comprendre, c’est qu’ici tout communique. Les découpages, les romans, les vidéos, les photographies : ce sont toujours des portraits, et ces portraits, qu’ils soient ou non parlants, sont toujours des histoires contenues, du langage ramassé sur lui même. Et derrière ces portraits, il y a une main qui décortique, ôte la graisse comme on dit, le surplus, l’inessentiel, qui rassemble, taille, coupe au bon moment, fait entendre tout ce qui est passé sous silence à la surface de quelques mots et, à la surface du silence, tout ce qui parle encore. »
Bertrand Schefer

V. M. Tout cela nous ramène au palais des glaces, ce labyrinthe aussi attirant qu’angoissant.
L. M. Palais des glaces, oui, où les miroitements des fictions minuscules, des récits possibles sont comme des éclats de mica qui projettent des lumières – d’étoiles mortes ? trop lointaines ? Où est-ce que, les relayant, ces éclats réactivent les récits et les remettent au présent, sans se soucier de ce qui est vrai ou faux, luxe ou toc dans ce palais où la transparence des glaces ne s’oppose pas à l’opacité des signes ?
V. M. Dans le palais des glaces, à cause de l’effet boule disco, on ne sait plus très bien s’il s’agit de reflets, ou de reflets de reflets. J’aime cette idée du toc juxtaposé à de la « vraie » poussière d’étoiles, sans qu’on puisse faire la différence. La beauté des êtres est dans cet alliage entre minerai véritable et pâle imitation.

(Entretien avec Laurent Mauvignier)

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Ventre-Creux – Premier Roman de Julie Mouchel – Dédicace

Jeudi 10 juin de 16h à 20h



Le premier roman de Julie Mouchel, Ventre-Creux (ed.Velvet), paraîtra le 10 juin prochain. À cette occasion, nous vous invitons à venir trinquer (en terrasse :)), et à découvrir, ou redécouvrir, la très belle librairie Le Monte en l’Air.

Le livre :
Dans ce roman de l’enfance au tournant du siècle, nous suivons Etsie, depuis la fillette jusqu’à l’adolescente, qui se nourrit de mots pour tenir la réalité à distance, la sublimant en une poésie féérique et extravagante. Parce que la réalité d’Etsie est celle d’un monde fracassé par la folie excentrique des adultes. Julie Mouchel renforce page après page notre affection de lecteur pour Etsie, cette petite fille qui grandit sous nos yeux. Elle y réussit par son talent à rendre l’ardeur et l’ambition rebelle de son héroïne et, au delà, à décrire les sentiments d’espoir et de détresse mêlés de la jeunesse.

L’autrice :
Julie Mouchel est née en 1987, à Rouen. Elle y passe son enfance et son adolescence. À l’âge de dix-neuf ans, après une année en hypokhâgne, elle quitte la Normandie et s’installe à Paris pour poursuivre ses études. En 2010, elle obtient un master 2 d’esthétique et de philosophie de l’art à la Sorbonne IV. En parallèle, elle développe sa passion pour la musique et l’art dramatique en suivant des cours au conservatoire. En 2012, elle intègre la formation d’acteurs du Centre dramatique régional de Haute-Normandie. En 2014, elle fonde Presque l’Amour, un projet mêlant chanson à texte et musique électronique. Ces dernières années, elle alterne les projets cinéma, théâtre, musique et doublage, avec toujours en ligne de fond l’écriture et la voix.

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L’Articho / Pain, vin et noix de coco / Quizz BD et lecture

Mercredi 9 juin de 16h à 20h

Peut être un dessin animé de texte qui dit ’L'ARTICHO PRÉSENTE COCO AU MONTE-EN-L'AIR MERCREDI LANCEMENTS DEFESTIN D'ANNE BRUGNI &McCLOUD JUIN 2021 16H-20H & DE COLLECTION COCO COMICS COCO AU MONTE-EN-L'AIR RUE DE LA MARE PARIS 20’

Du 16h à 20h (après tous au café ! ), événement joyeux pour célébrer la sortie de nos dernières nouveautés.
Le dernier livre d’Anne Brugni & McCloud Zicmuse et les 2 Coco Comics.
Au programme
– Grand quizz BD avec plein de cadeaux à gagner (dont une baguette).
– Lecture de Festin par McCloud Zicmuse
– Multiplication du pain
– Guillaume change l’eau en vin

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Transfuges de sexe : passer les frontières du genre / Emmanuel Baubatie / La Découverte

Mardi 8 juin à 18h30

Peut être une image de texte qui dit ’Emmanuel Beaubatie Transfuges de sexe Passer les frontières du genre’

Rencontre et dédicace avec Emmanuel Baubatie, auteur de “Transfuges de sexe : passer les frontières du genre” aux éditions la Découverte mardi 8 juin à partir de 18h30.Les parcours des trans’ suscitent beaucoup de fascination. Leur présence dans des films, des livres ou des reportages journalistiques est encore souvent teintée de sensationnalisme. Mais qui sont réellement les personnes qui s’affranchissent de la catégorie de sexe qui leur a été assignée ? À quoi ressemblent leurs vies et leurs vies se ressemblent-elles ? À partir d’une enquête inédite auprès de la population trans’, Emmanuel Beaubatie retrace les trajectoires plurielles, complexes, mais malgré tout ordinaires, de celles et ceux qui entreprennent de passer les frontières du genre.
Les changements de sexe ne se déroulent pas qu’à l’hôpital et au tribunal ; ils se jouent aussi en famille, en amour, au guichet, au travail et dans d’innombrables interactions sociales. Femmes ou hommes trans’, jeunes ou moins jeunes, précaires ou privilégiés, soutenus par leurs proches ou isolés… toutes ces configurations forgent des parcours de transition résolument variés. Elles déterminent les obstacles auxquels font face les trans’, mais également les stratégies qu’ils adoptent pour les affronter ou, à défaut, les contourner. La transition n’est jamais qu’une question d’identité ; elle s’accompagne aussi de nombreuses dimensions matérielles. Pour cette raison, elle représente avant tout une expérience de mobilité sociale, faisant des trans’ de véritables « transfuges de sexe ».Naviguer en terrain trans’ permet d’explorer la fluidité et la multiplicité du genre, sans ignorer le poids toujours renouvelé de la domination masculine. Cet ouvrage passionnant invite ainsi les lecteurs et lectrices à repenser le genre tel qu’on le connaît – ou plutôt, tel qu’on pense le connaître – aujourd’hui.Emmanuel Beaubatie est sociologue, docteur de l’École des hautes études en sciences sociales. Il travaille depuis plusieurs années sur les mobilités et la diversité de genre. Transfuges de sexe est son premier livre.