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Lancement Magali Le Huche, Anne-lise Boutin, Adele Jolivard / Les fourmis rouges

Jeudi 7 avril à partir de 18h30, Magali Le Huche, Anne-lise Boutin, Adele Jolivard viendront dédicacer leurs nouveaux albums qui sortent ce printemps aux éditions les Fourmis Rouges.

“Poulette”:
Clémence Sabbagh (texte), Magali Le Huche (illustrations)
Elle court, elle court Gervaise. Elle a mille choses à faire. Elle fonce dare-dare à ses rendez-vous, de New York à Bamako, de Shanghai à Miami, de Paris à Delhi.
Gervaise est une poulette overbookée. Même en vacances au club des poulettes, elle est à fond les manettes. Rien ne l’arrête. Alors quand un ouragan fait tout s’envoler au camps de vacances, elle s’affole : elle risque l’ennui et la déprime. Mais sa rencontre avec trois minuscules bestioles changera sa vision du monde. Sa vie continuera, presque comme avant mais pas tout à fait. Trois petits riens peuvent changer une existence…

“Les canards sauvages” d’Adèle Jolivard
Un canard sauvage revient de la boulangerie. Il a acheté une baguette et des croissants.
Les canards sauvages vivent dans la ville mais un peu à l’écart. Tous ensemble, à l’intérieur d’un grand arbre creux, où ils bénéficient de tout le confort : salle de bain, cuisine, bibliothèque et même un piano !
Aujourd’hui est un jour spécial puisqu’ils préparent une grande fête. Et les lecteurs d’en suivre les préparatifs : les canards vident leur arbre de tous ses meubles et ses bibelots, apportent des invitations à tous leurs amis, font passer des auditions pour choisir la musique… Jusqu’à l’apothéose : la fête !

“Les frères Zzli”
Alex Cousseau (texte), Anne-Lise Boutin (illustrations)
Les frères Zzli viennent de très loin, ils ont fait un long et périlleux chemin pour arriver jusqu’ici. Bienvenue accueille les trois voyageurs dans sa maison. Depuis, on entend des rires et on sent l’odeur chaude des crêpes chez la petite fille. Dehors, ils ont réparé la balançoire et installé des ruches. Mais bientôt un gendarme se présente, le voisinage se plaint. Puis, c’est la maison qui brûle. Les frères Zzli et Bienvenue s’en vont, ils quittent cette forêt pour de bon. Mais tous ensemble, ils trouveront, c’est sûr, un lieu pour les accueillir.

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Punchlines / Daniel Adjerad & Pacôme Thiellement / Le mot et le Reste / Rencontre

Mercredi 6 avril à 19h

Daniel Adjerad, en dialogue avec Pacôme Thiellement, le 6 avril à 19h, à l’occasion de la parution de son ouvrage Punchlines chez Le mot et le Reste.

Apparue dans les années soixante dans le milieu de la boxe grâce à la gouaille de Mohammed Ali puis appliquée, avec le succès retentissant qu’on connaît, au milieu du rap dans les années quatre-vingt sous la plume du rappeur new-yorkais Rakim, la punchline a toujours fait couler beaucoup d’encre.

Si elle était constitutive du style de la première génération de rappeurs, elle divise de plus en plus et se retrouve parfois tournée en ridicule par la nouvelle génération qui cherche à s’affranchir de cette science du langage jugée trop ampoulée.

En prenant comme point de départ le succès « Bonjour » du rappeur Vald, l’auteur remonte la généalogie du terme et propose une analyse vivante de la joute verbale, convoquant sans peine, et dans un joyeux mélange, des analyses stylistiques de lyrics, des clashs de rappeurs, des poèmes de boxeurs et l’amour du jeu littéraire.

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Carmen Castillo / Un jour d’octobre à Santiago / Verdier / Rencontre

Jeudi 31 mars à 19h30

Carmen Castilloe en dialogue avec Eugenia Palieraki, à l’occasion de la parution aux éditions Verdier de Un jour d’octobre à Santiago (Préface de Joseph Andras).

Chili, octobre 1974. Les forces armées du gouvernement de Pinochet encerclent la maison d’un jeune couple. Ils se nomment Miguel Enríquez et Carmen Castillo ; tous deux vivent dans la clandestinité. Il est l’un des responsables de la résistance et le dirigeant du MIR (Mouvement de la gauche révolutionnaire) ; elle, professeure d’histoire, a travaillé auprès de Salvador Allende avant le coup d’État et s’implique, depuis, au sein des réseaux de lutte contre la dictature militaire. L’affrontement tourne au drame.

Treize ans plus tard, au terme d’un exil éprouvé de l’autre côté de l’océan, en France, la militante est autorisée à séjourner dans son pays natal. C’est, dit-on, « l’ouverture ». Mais ce pays, elle ne le reconnaît plus : partout, elle ne voit que le sourire satisfait des vainqueurs. Tout avait pourtant débuté dans la joie populaire : la redistribution des terres, la nationalisation de grandes industries, l’augmentation des salaires, l’extension de la sécurité sociale. Bref, les humbles enfin comptés.

En deux récits, ici rassemblés, la cinéaste Carmen Castillo nous fait traverser ces années de combat, d’élans et de fracas. La politique et l’intimité se fondent en une même langue, délicate et habitée. Ces pages, signées contre l’oubli, se font désormais appel à refuser, en tout lieu, le cours des choses. L’Histoire n’est qu’affaire de présent.

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Quels albums jeunesse pour questionner les normes genrées ? Etats des lieux et perspectives.

Mercredi 30 mars à 19h30

Discussion en compagnie d’Isabelle Cambourakis, directrice de la collection “Sorcières”, d’Elsa Kedadouche, éditrice chez “On ne compte pas pour du beurre” et Sarah Ghelam, chercheuse spécialisée en littérature jeunesse.

https://www.facebook.com/onnecomptepaspourdubeurre/
https://www.facebook.com/collection.sorcieres/
https://genreed.hypotheses.org/author/sarahghelam

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Pré-assises PréPrésidentielles de la Presse Pas Pareille

Samedi 26 et dimanche 27 mars

Mouais, le mensuel dubitatif et la librairie du Monte-en-l’Air ont la joie de vous convier aux Préassises PréPrésidentielles de la Presse Pas Pareille, Paris, Monte-en-l’Air (Ménilmontant), les samedi 26 et dimanche 27 mars

La liste des médias et des groupes de musique invités sera dévoilée très bientôt!

Alors que Bolloré parachève son empire médiatique entièrement dédié à l’extrême-droite, et en plein contexte d’une période électorale disons… tendue, ou gerbante, selon le point de vue, et une nouvelle guerre chaude-froide par-dessus le marché, l’idée est de réfléchir ensemble, sur la place que peut/doit tenir notre réseau médiatique indépendant dans cette période ; son articulation avec les milieux militants ; et les alternatives de société qu’il est susceptible de porter. Ces journées seront un préambule des 2èmes assises intergalactiques de la presse libre, qui auront les 4 et 5 juin près de Nice, en présence de nombreux médias indépendants.

SAMEDI
14h30 / Les médias indés peuvent-ils replacer l’écologie au cœur du débat ?
16h30 / Féminisme. Déconstruire la domination masculine : même dans la presse indé, où est-ce qu’on en est ?
18h30 / Ukraine : médias, guerre & propagande(s)
Concert & apéro

DIMANCHE
15h00 / Parole populaire contestataire et fascisation des dominants : quelle autodéfense, et comment les médias indés peuvent-ils y contribuer ? Du contenu à la diffusion, comment créer des passerelles avec les quartiers populaires ?
17h00 / La presse pas pareille, quel écosystème ? Quel front créer, et comment ?
Petit concert et apéro

Entrée libre ! Venez nombreuses et nombreux.

Le logo des assises a été réalisé par le dessinateur Pluie Acide, à retrouver et à soutenir sur Instagram : https://www.instagram.com/pluie.acide/

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Trans – Des existences frontalières / Monde commun / Soirée de lancement

Jeudi 24 mars à 19h30

Avec Mélanie Gourarier, Pascale Absi, Emmanuel Beaubatie, Solène Brun.

Ce numéro 7 de Monde commun propose de considérer la question trans au sein de situations où se rejouent et parfois se défont les binarités. Terrain limite des ” identités frontalières ” (Léonara Miano), la question trans ouvre ainsi l’horizon d’une épistémologie nouvelle, qui est aussi une politique : celle de l’errance et de l’incertitude, contre la fixité et la racine. Il analyse les incertitudes de la race et du genre, et les replace dans un débat public plus large et nécessaire sur les frontières.

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L’aube s’est levée sur un mort / Adèle Blazquez / Collection Logiques du désordre / Lancement

Mercredi 23 mars à 19h30

À Badiraguato, commune rurale et marginalisée du Mexique, le maire a fait édifier avec enthousiasme un belvédère où, à la manière de la colline d’Hollywood, se détachent de monumentales lettres qui surplombent le paysage. Il faut dire que le village, au cœur de la région escarpée du Sinaloa, a été mis en scène sur les écrans du monde entier par une série Netflix revenant sur les pas des plus célèbres « Narcos » mexicains, Joaquín El Chapo Guzman et Rafael Caro Quintero. Il est aussi l’épicentre d’une « guerre contre la drogue » qui a fait plus de victimes depuis le début du XXIe siècle que les conflits en Afghanistan ou en Irak.

Mais comment vivent au quotidien celles et ceux qui restent invisibles dans cette grande fresque, qui subsistent dans cette région sans emplois, qui tiennent une épicerie, cultivent une petite parcelle de pavot ou occupent un poste dans l’administration locale ? De quelles manières se déplace-t-on dans cet espace enclavé où une mauvaise rencontre peut surgir à tout instant ? Qui sont les producteurs de pavot, coincés entre la répression militaire et l’exploitation de ceux qui achètent leur récolte ? Qu’est-ce qu’être une femme dans un lieu suspendu à la violence des hommes ? Comment donner sens aux meurtres qui rythment le quotidien ?
En se situant au plus proche des logiques d’action des personnes, cette ethnographie sensible lève le voile sur une zone interdite qui est l’envers de notre économie globalisée ; une enquête anthropologique qui nous fait toucher du doigt l’incertitude qui règne lorsque, une nouvelle fois, « l’aube s’est levée sur un mort ».

L’ouvrage d’Adèle Blazquez est le second volume de la nouvelle collection Logiques du désordre, qui propose d’arpenter les lieux et les temps pour analyser les conflits qui fabriquent le social, décrire la brutalité du contemporain, le dénuement, la dépossession, mais aussi les révoltes, les frictions et le champ des possibles. Le lancement de l’ouvrage sera l’occasion de présenter la collection et son premier ouvrage La guerre par le droit. Les tribunaux Taliban en Afghanistan d’Adam Baczko

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Paz Boïra / Malgré une fin proche / Le Frémok / Dédicace

Mardi 22 mars à partir de 18h30

Malgré une fin proche plonge ses lecteurs dans un monde qui brûle, hanté par des catastrophes passées et futures. Les personnages songent, éprouvent des sentiments contradictoires, leurs pensées dérivent, fuyant l’ordinaire. Des visions surréalistes de rêve ou de peur s’imposent à eux : humains et animaux mourant dans un même incendie, ou communiant dans une ode lyrique à la vie sauvage.

Paz Boïra y aborde la destruction du vivant, s’interroge sur la possibilité de vivre avec un mal lointain qui dévore nos consciences. En nouant l’introspection, le rapport intime au monde, à des questions philosophiques et artistiques, en privilégiant le dessin au texte, la polysémie à un sens clos, son travail sensuel sonde les marges de notre conscience, ce que les humains ne parviennent à dire ou à penser.

Chaque apparition est teintée d’incertitude, le sens se dégage par les regards croisés qu’autrice, personnages et lecteurs posent incrédules sur un réel qui dépasse la fiction, par les réponses que chacun apporte à une question partagée.

Le trait laisse la représentation en suspens pour laisser le questionnement fleurir librement en chacun. La couleur guide le récit, dépeint sans un mot les craintes et les espoirs s’emparant de nous. Elle fait ressortir une catastrophe passée, la crainte de l’inconnu, l’émerveillement. Elle créé des changements de rythmes, d’une précipitation de sensations à l’apaisement,des tons doux de la campagne vue par la vitre d’un train à la vision d’un feu de forêt qui éclipse le repas de famille.

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Emmy Hennings / Prison / Monts Metallifères / Lancement

Samedi 19 mars de 17h à 20h

Emmy est chanteuse, et elle compte bientôt partir se produire à Paris. Mais deux policiers débarquent chez elle un matin et la convoquent au commissariat, pour une raison qu’on ignore. Placée en détention provisoire pour « risque de fuite », Emmy se retrouve brusquement plongée dans un enfer carcéral dont le seul but semble être de détruire sa soif de liberté et d’indépendance.
Rendue malade par l’angoisse, l’incertitude et l’enfermement, Emmy retrouve le goût de vivre auprès de ses camarades d’infortune : Anna, la voleuse de chocolat, mademoiselle Hafner, la maitresse encombrante, et tant d’autres anonymes… toutes lui délivrent leur histoire, des histoires tragiques et douloureuses qui racontent par fragments des vies de femmes du peuple dans l’Allemagne du début du XXe siècle.

Publié en 1919, Prison est un témoignage d’une rare violence sur l’univers carcéral féminin, mais c’est surtout une grande œuvre littéraire de l’une des figures artistiques les plus singulières du XXe siècle.

« Un des livres les plus vrais et les plus émouvants de notre temps, un miracle de livre. »

Herman Hesse

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David Dufresne / 19h59 / Grasset / Rencontre

Jeudi 17 mars à 19h30

Encore quelques secondes et les Français sauront qui les dirigera pour cinq ans.

Neuf jours avant le second tour, Philippe Rex, un magnat multimilliardaire, propriétaire de la chaîne Rex News, est kidnappé au cœur même de son empire.

Sur Twitter surgit une photo de l’otage, menacé au bord d’une rivière. L’exigence du ravisseur, un survivaliste, revenu du Donbass, aux motivations troubles ? Un débat en direct avec le président de la République, pour faire entendre la voix des sans-voix.

Ainsi déraille la politique, emportée par les extrêmes, les mensonges d’estrades, la manipulation. Et la passion cynique de notre époque.

Huit, sept, six, cinq… Le compte à rebours est enclenché. Jour après jour, au rythme trépidant de ce suspense politique, médiatique et policier, nous voilà emportés dans les coulisses de l’État d’urgence et de la société du spectacle, dans le repaire de l’éminence grise des présidents, maître secret de la République ; au bureau de la coordinatrice des services intérieurs ; sur le plateau des rois du prime time ; au cabinet de l’avocat de Rex News, homme d’influence à son tour licencié ; et au sein de l’équipe d’une candidate d’extrême droite débordée sur sa droite…

Et si le slogan de Rex News, « La Révolution, c’est l’information », disait vrai ?

Après les fameux Tarnac, Magasin général (Calmann Lévy, 2012), Dernière sommation (Grasset, 2019), ses signalements « Allô Place Beauvau » sur Twitter, et son film Un pays qui se tient sage (sélection Quinzaine des réalisateurs, Cannes 2020), David Dufresne, essayiste, romancier, nous revient avec cette fable en réalité augmentée, libre, ironique et dévastatrice