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Lei Saito / Cuisine existentielle / Lancement

Mardi 17 mai à 18h30

Lancement en compagnie de Lei Saito, accompagnée de Charlotte Othman de la maison d’édition Is—Land, de Roman Seban, graphiste de l’ouvrage, et du mathématicien artiste Laurent Derobert, auteur de “Fragments des mathématiques existentielles”.

Lei Saito s’intéresse à l’histoire, aux récits qui se superposent en strates, qu’elle explore à travers différentes techniques, telles que le dessin, la photogravure, la sculpture, la photographie, et les installations.

Très tôt dans sa pratique, elle développe
une série de performances et
d’installations culinaires – la «cuisine existentielle» –, qu’elle présente notamment au Centre Pompidou, et lors de collaborations pendant la Biennale de Riga, ou à l’École des mines, Paris, la Fondation Hartung Bergman, Antibes, le Palais de Tokyo, Paris, au 104, Paris, et aux Abattoirs de Toulouse.

Elle crée des pâtisseries «décapitées» habillées de coulis de framboises pour une fête du 14 juillet au Palais de Tokyo, conçoit un paysage comestible de légumes violets et jaunes pour la Matchesfashion de Londres, et installe une patinoire remplie de gelée de clémentines dans la Galerie de multiples de Paris. Mais le monde de l’artiste n’est pas seulement merveilleux, son travail s’articule autour d’un ensemble complexe de références et de significations, puisant dans l’histoire de l’art, la mythologie et la langue, qui s’invente entre le japonais et le français.

Les compositions que Lei Saito réalise sont des hybridations entre les traditions culinaires, les époques et les saveurs qui forment ensemble une nouvelle histoire cristallisant une expérience sensuelle, une atmosphère nouvelle et partagée. Son acte artistique a pour objectif de créer une interaction entre les personnes, de faire vivre une expérience sensorielle au public qui dès lors participe à l’activation de l’œuvre elle-même. Il ne s’agit pourtant pas d’un protocole, mais d’une caractéristique qui vient naturellement s’inscrire au cœur de sa pratique : tout y est question d’interactions et d’équilibre entre les récits qu’elle tisse et les expériences qu’elle propose.

Pour accompagner ce récit culinaire fantastique, trois textes, écrits par Agnieszka Gratza, Alain Kruger et Thomas Schlesser, traversent le livre.

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Rémi Pépin / Banlieue noire / Lancement

Lundi 16 mai à 18h30

« Putain, mais comment y s’appelle c’narvalo, on y a même pas demandé son nom ? »

Début des années 1980 en banlieue est de Paris : trois loubards achètent une Traction Avant à un ferrailleur et partent en bordée pour baptiser leur acquisition. En cours de route, ils ramassent un inconnu dans un bistro et, à la suite d’une tournée des bars plutôt sévère, finissent par coller leur bagnole dans un mur. Il semblerait bien que l’inconnu en profite pour décéder. Dès lors, les emmerdements pleuvent. Les trois lascars vont devoir faire de leur mieux pour essayer de comprendre ce qui leur arrive.

Plongée dans un monde en voie d’extinction fait de traîne-savates et de petites crapules sans envergure mais toujours au bord de basculer dans la grande délinquance sans même s’en rendre compte, Banlieue noire sent le cuir, la gomina, la Gauloise brune et le pastis frelaté.

Après avoir été successivement bassiste dans un groupe punk, coursier à mobylette, vendeur au BHV ou encore colleur d’affiches, Rémi Pépin est graphiste indépendant dans l’édition. Il est l’auteur de Rebelles, une histoire de rock alternatif (Archives de la zone mondiale, 2019) et de Requiem pour un keupon (Le Castor astral, 2020).

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Editions La Place / Rencontres et lectures autour du corps

Dimanche 15 mai de 17h à 20h

On fête les éditions belges La Place avec des lectures en terrasse de:

  • Haleh Chinikar (Où est ma maison ?, éd. La place, 2021)-
  • Sandra de Vivies (Vivaces, éd. La place, 2021)
  • Ninar Esber (Mes Instantanés Beyrouth-Paris, 1990-2021, éd. du Canoë, 2022) Rym Khene (poèmes inédits)
  • Juliette Mogenet (nouvelle à paraître aux éd. La place en 2022)

Plus ici : https://www.editionslaplace.be/livres

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Tout ce que je leur dois / Nadège Abadie / Flammarion / Lancement

Samedi 14 mai de 17h à 20h

De quoi est faite la vie des femmes ?
De non-dits, de récits murmurés, d’histoires qui ne se racontent pas : les journées interminables, le soin porté aux autres, les nuits d’amour et celles d’angoisse. Pour déchirer ces silences, Nadège Abadie est partie à la rencontre d’une centaine de femmes nées au début du XXᵉ siècle. Ensemble, elles nous rappellent que c’est dans le quotidien que se joue l’essentiel, que c’est dans leurs épreuves ordinaires qu’ont émergé nos droits : notre liberté de voter, de travailler, de se vêtir comme on le désire, d’accueillir un enfant ou pas, d’aimer qui l’on choisit, de s’affranchir.
Chaque chapitre est un lieu habité par ces femmes, où se sont cristallisés le drôle et le tragique de l’existence, son bonheur et son horreur. Suzanne s’est tirée dans le ventre avec une carabine pour échapper à une grossesse ; Monique se souvient des insultes qu’elle a reçues en proposant une loi qui criminalise le viol ; Mireille voyage seule depuis qu’elle a osé demander le divorce.
Avec poésie, elles parlent des choses communes, de ce qui est, de ce que nous sommes, de ce qu’on leur doit.