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Frédéric Marais / Ephémère / Editions Les Fourmis rouges / Lancement

Mercredi 22 mai à partir de 19h

fourmis

Insecte fragile et gracieux, l’éphémère n’existe que pour être mangé. Il n’a même pas de bouche : inutile qu’il se nourrisse, juste le temps de se reproduire et c’est l’heure de mourir…

Mais l’un d’entre eux, méprisant les prédateurs tapis dans chaque page, veut prendre en main son destin. On suit ce super-héros éphémère qu’on imagine immortel. Las, la fin nous ramène à la dure réalité de tous les êtres vivants. Mais qu’il est bon de savoir qu’on peut avoir une vie riche et bien remplie en oubliant qu’on finira peut-être… sous une bouse de vache. Une façon bien joyeuse d’aborder les questions existentielles, chères aux enfants, de la mort et du sens de la vie.

Frédéric Marais : né le samedi 1er mai 1965,
il fut élève de la peintre Vera Braun Lengyel de 1973 à 1983, passa un bac histoire de l’art
puis étudia les arts graphiques à l’école Penninghen et à l’ECV (Ecole de Communication Visuelle). Il est directeur artistique
en agence de publicité depuis 1988 et auteur illustrateur depuis quelques mois.

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Koren Shadmi / Abaddon / Edition Ici même / Lancement

Lundi 20 mai à partir de 18h30, dédicace de Abaddon de Koren Shadmi publié aux éditions Ici même.

shadmiUn jeune homme élégant vient visiter une chambre à louer dans un appartement immense et classieux. La chambre est libre, l’affaire est vite conclue avec les autres locataires. Mais le nouvel arrivé découvre bien vite qu’il ne peut plus sortir… pas davantage que les autres occupants. La porte par laquelle il est entré semble condamnée, comme le sont les fenêtres, et toute autre issue. Ainsi commence “Abaddon”, roman graphique de Koren Shadmi, jeune New-Yorkais d’origine israélienne, un cauchemar polymorphe, où l’auteur, dans un graphisme très personnel et fascinant, alterne le quotidien emmuré des cinq protagonistes et les cauchemars du héros, hanté par des images de guerre. Est-il victime d’une machination infernale, ou bien en proie à la folie ? Quel est le lien entre ses récurrentes visions guerrières et sanglantes et ses quatre très étranges colocataires, dont aucun ne semble vouloir regagner le monde extérieur ?

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Camille Louzon / Le ventre de basile / Editions magnani / Lancement

Dimanche 19 mai à partir de 17h

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Basile n’a pas de ventre et est condamné à vivre en marge. Mal dans sa peau, il décide de faire appel à un magicien qui lui offre le pouvoir de combler son ventre par tout ce qu’il désire. Alors il tente toutes les matières possibles pour remplacer ce vide : eau, bois, laine, herbe… Mais poissons d’eau douce, vaches folles, piverts violents, chats farceurs et même plagistes amateurs de barbecues se mettront effrontément en travers de sa route vers la normalité.
Diplômée en 2012 des Arts décoratifs de Strasbourg, Camille Louzon réalise aux éditions Magnani un premier livre à la peinture faussement naïve, aux couleurs brutes, portée par une histoire à la poésie loufoque et au rythme irrésistible.

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Satan trismégiste / Pacôme Thiellement / Luis Régo lit Roland Topor suivi de La république des songes

Vendredi 17 mai à 19h30

Dans le cadre de sa résidence SATAN TRISMEGISTE Pacôme Thiellement a la joie, l’honneur et tout le tremblement de recevoir Luis Rego et La République des Songes pour une double soirée.

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Luis Régo lit Roland topor suivi de Nicolas Topor, Flora Seigle-Murandy, Antoine Boyrie, Elias O regan, Mathieu Dufourcq, La république des songes.

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Eric Fournier / La commune n’est pas morte / Editions Libertalia & Quentin Deluermoz / Le crépuscule des révolutions 1848 – 1871 / Editions du Seuil

Jeudi 16 mai à 19h30

Soirée de présentation du livre d’Eric Fournier La commune n’est pas morte, les usages politiques du passé de 1871 à nos jours publié aux éditions Libertalia suivie d’une  discussion-débat avec l’historien Quentin Deluermoz auteur du Crépuscule des révolutions 1848-1871 au éditions du Seuil autour de la Commune de Paris.

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La Commune n’est pas morte

Les usages politiques du passé, de 1871 à nos jours

Aujourd’hui analysée par les historiens comme un singulier crépuscule des révolutions du xixe siècle, la Commune de Paris fut longtemps considérée comme l’aurore des révolutions du xxe siècle, comme une lutte à poursuivre. Cet essai se penche sur les usages politiques des mémoires de cet événement tragique dont la complexité favorise une grande plasticité mémorielle. Et chacun investit cet événement fascinant de ses propres attentes, étroitement liées aux enjeux politiques du temps. Les mémoires de la Commune sont plurielles et conflictuelles. Répliquant à la violence discursive des Versaillais, puis à la volonté d’oubli des républicains modérés, les vaincus imposent dès les années 1880 la montée au mur des Fédérés comme un rituel politique révolutionnaire majeur. À partir des années 1920, les usages mémoriels dominants sont le fait du communisme, et dans une moindre mesure des socialistes et des anarchistes. Dans le même temps, l’extrême droite est tiraillée entre la redite des outrances versaillaises et la volonté de s’approprier l’épopée communarde – en vain. De 1871 à 1971, la Commune est mobilisée, intégrée avec force aux luttes politiques et sociales ; et elle mobilise à son tour, contribuant parfois aux victoires des forces de gauche en France, lors du Front populaire notamment. La Commune est alors politiquement vivante. Après le chant du cygne du centenaire (1971), vient le temps de l’apaisement et du déclin. Mais si la Commune peine à mobiliser aujourd’hui, son mythe apparaît indéracinable et ressurgit ponctuellement dans le champ politique, parfois avec force.

Éric Fournier : agrégé et docteur en histoire, Éric Fournier (né en 1975) enseigne en lycée depuis une quinzaine d’années. Il est l’auteur de Paris en ruines. Du Paris haussmannien au Paris communard (Imago, 2007) ; La Cité du sang. Les bouchers de La Villette contre Dreyfus (Libertalia, 2008) ; La Belle Juive. D’Ivanhoé à la Shoah (Champ Vallon, 2011).

Quentin Deluermoz est Maître de conférence en histoire à l’université PARIS 13/Nord (CRESC). Il travaille sur l’histoire sociale et culturelle des ordres et des désordres au XIXème siècle, à travers notamment deux chantiers : les relations police-société dans les grandes capitales occidentales et coloniales d’une parts ; le moment communard de l’autre (expérience, administration, rapport à la violence).

Il a récemment publié l’Histoire de la France contemporaine, t. III. Le Crépuscule des révolutions: (1848-1871) aux editions du Seuil et il a egalement édité ou publié : les Chroniques du Paris apache, édition et présentation de deux récits autobiographiques, La Médaille de mort du gardien de la paix Eugène Corsy (1905) et Les Mémoires de Casque d’Or (1902), Paris, Editions du Mercure de France, 2008 ; « Norbert Elias et le XXe siècle : le processus de civilisation à l’épreuve », numéro spécial de la revue Vingtième Siècle. Revue d’histoire, n°106, avril 2010 ; et plus recement Il a aussi publié sa thèse, Policiers dans la ville. La construction d’un ordre public à Paris (1854-1914)

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Guillaume Dégé / Mes espèces / Editions ju-young kim / Lancement

Mercredi 15 mai à partir de 18h30, signature

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Le traité des espèces, ou, « mes espèces », est une forme de livre scientifique, en ce qu’il tente de rendre compte d’une faune, et d’une géologie, découverte un peu par hasard, au fur et à mesure de sa propre élaboration. Cette science qui s’établit par l’observation des phénomènes à venir, des phénomènes qui sortent des instruments de l’auteur, est aussi discutable , douteuse (capable d’être mise en doute), aussi aléatoire que prévisible que n’importe quelle science dure. Elle reste peut-être , légèrement en amont, retranchée dans sa description, « c’est comme ça », laissant à penser au lecteur qu’il lui reste beaucoup de temps devant lui.
Ce traité n’a pas le chatoiement d’un dépliant touristique, pas d’endroit ou passer ses vacances, ni parc d’attraction. Rien n’est donné en échange du billet d’entrée . On peut sûrement en avoir pour son argent, mais de quelle nature est cet argent ?

Conçu en plusieurs vagues, issu de plusieurs envies, il a été difficile de résister à l’organiser en séquences distinctes, affirmant de pseudo solutions qui auraient du être tues. Comme tout livre cependant, le déroulé inamovible des pages , imprime la marque du temps, et devient en soi une forme d’organisation qui se rapproche d’un chapitrage. On va « forcément «  trouver quelque chose. En revanche, on n’est pas sûr que « forcément « la chose y soit.
Le jeu des apparences, ne sommes-nous pas dans un livre d’images, fiction mise en place par ces « espèces »ne veut en rien cacher une envie innocente d’observer. Mais pas l’ombre d’une théorie qui puisse faire autorité sur ces « espèces », un contexte livré sans règles.