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Freak wave # 3 / Lancement

Dimanche 28 octobre à 16h30, lancement en présence des artistes.

Radicalement subversive, dérangeante, voire noire, la revue Freak wave est un mélange de styles, de générations et d’origines unifiés dans un même thème : un insolent parti-pris misanthropique. Donner libre cours aux humeurs, fussent-elles fielleuses ou cyniques, aux antipathies pathologiques ou plus simplement à la sincérité.

Freak wave, c’est l’art descendu de son piédestal, ébouriffé de contre-culture et d’imagerie populaire. Peintures de fêtes foraines, photomontages troubles, dessins porno-sociaux, pamphlets rageurs, prose décadente et poésie kamikaze participent de la subversion, à contre-courant de l’art officiel engendré par les écoles des Beaux-Arts du Commerce et de la Banalité Equitable.

De la littérature noire à la peinture mauvais genre, Freak Wave fédère les courants de la contre-culture française et étrangère.Bousculant les barrières de l’art, les influences pêle-mêle des fanzines, du multimédia, de l’art brut, des écoles sensationnistes sud américaines, ou encore l’arrivée d’une école africaine curieuse, dévoreuse d’Occident, ces tendances si diverses font de cette mouvance un courant artistique majeur du début du 21e siècle.

Freak wave. Revue d’images et textes bilingues (français/anglais).

Freak Wave #3

Ce troisième numéro oscille entre culture ethnique, culture punk/rock et art voyou. On y retrouve Jérôme Bertin, Olivier Allemane, Kiki Picasso, Christophe Siebert, Féebrile, Anne van der Linden…

Freak wave 3 présente aussi un choix d’artistes subversifs chinois issus des circuits alternatifs : A-Geng, les frères Gao, Hou joun ming… Une occasion exceptionnelle de découvrir certains artistes underground totalement inédits en Europe. Sont également présentés des artistes situés au croisement de plusieurs modes d’expression : Nick Zedd, peintre et figure 80’ du cinéma underground américain, Jérôme-David Suzat-Plessy, musicien et poète, Jean-Louis Costes, écrivain et musicien avec un dossier sur ses performances légendaires…

Un dossier littérature de bagnards et art de prisonniers complète le travail amorcé sur ce sujet dans le précédent numéro.

Une publication de référence pour curieux de culture alternative.

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Henning Wagenbreth & EMG / Plastic dog & Tremblez enfance Z46 / L’Association & Tanibis / Lancements

Vendredi 26 octobre à 18h30, rencontre en présence des auteurs.

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Plastic dog de Henning Wagenbreth

Il était temps de rendre enfin disponible Plastic Dog, bande dessinée du pionnier allemand de la bande dessinée sur ordinateur, Henning Wagenbreth. Graphiste ta-lentueux et reconnu, Wagenbreth avait à l’origine conçu cette œuvre pour les premiers ordinateurs de poche (Pocket PC, Palm OS), en véritable précurseur de cette bande dessinée numérique encore balbutiante aujourd’hui. Les aventures de Plastic Dog avaient ensuite été publiées dans le quotidien allemand Die Zeit, qui diffusait en parallèle une version numérique via leur site.

Cette première édition en livre cartonné donne enfin un écrin à la mesure de sa réussite. Plastic Dog, créature à la fois humaine, canine et plastique, vit des aventures étranges avec robots et jeux vidéos meurtriers dans un futur de science-fiction et dans un au-delà cauchemardesque. Les pixels et l’humour caustique d’Henning Wagen-breth peignent, en 26 planches somptueuses, des fables où la technologie sert avant tout à nous empêcher de sombrer dans la dépression, sans nous sauver du désastre environnemental et humain, bien au contraire.

Tremblez enfance Z46 de EMG

Histoire d’amour impossible, Tremblez enfance Z46 suit tour à tour Hicham, travailleur d’un pays du “nord”, et sa femme Wassila, restée au “sud”, dans la course folle qui les sépare.
À contre-courant des guerres et des accidents qui agitent l’univers policé et pixellisé dans lequel ils évoluent, les deux amoureux s’élancent l’un vers l’autre, convergeant vers “Ville Frontière”, zone surveillée et dangereuse où, espèrent-ils, ils se retrouveront. Mais l’urgence de leur rendez-vous est sans cesse reportée, plongeant le lecteur dans les abysses d’un monde vectoriel, onirique et dangereux.

À raison d’une image par page, EMG démontre avec brio dans ce premier livre, la beauté et l’inventivité d’une bande dessinée 100% électronique, nourrissant cette fable sur l’immigration de parti-pris radicaux et d’innombrables inventions formelles, la moindre n’étant pas son étonnante structure de livre-miroir : les deux parties du livre narrent les périples des deux protagonistes dans des temporalités inversées, la fin du récit se situant au milieu de l’ouvrage, condamnant nos personnages-rubans à ne s’éprendre qu’en rêve.