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Gauz / Debout-Payé / Le Nouvel Attila / Lancement et rencontre

Mercredi 3 septembre à 19h : tous debout au Monte-en-l’air !

Ce sera notre première rencontre de la rentrée, ce sera la première rencontre en librairie de Armand Gauz, auteur du premier roman Debout-Payé, publié aux prestigieuses éditions Le nouvel Attila du non moins brillant et pertinent Attila Virot.

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Debout-Payé : un roman qui donne enfin la parole a ces men in black que l’on croise à chaque entrée de magasin : les vigiles. Un roman qui dresse un portait cinglant des temples de la consommation que sont les magasins de fringues ou de parfums, de Séphora à Camaïeu ; un roman qui nous raconte la vie, sur plusieurs générations, de ces Ivoiriens venus en France et devenus vigiles de pères en fils.

Une bombe qui fait parler ceux qui voient et d’habitude se taisent et obéissent.

Venez ! Ce sera à l’heure de l’apéro, on causera littérature, politique sécuritaire, Afrique avec Gauz & Benoît Virot et la cuvée Monte-en-l’air millésime septembre 2014 coulera à flot.

Gauz, devant les caméras de la librairie Mollat :
“La Tribu de ceux qui restent debout” : https://www.youtube.com/watch?v=tpK8XGnFZKk
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Le livre que Franz Fanon n’a pas écrit sur la société de consommation.

Debout-Payé est le roman d’Ossiri, étudiant ivoirien devenu vigile après avoir atterri sans papier en France en 1990.

C’est un chant en l’honneur d’une famille où, de père en fils, on devient vigile à Paris, en l’honneur d’une mère et plus globalement en l’honneur de la communauté africaine à Paris, avec ses travers, ses souffrances et ses différences. C’est aussi l’histoire politique d’un immigré et du regard qu’il porte sur notre pays, à travers l’évolution du métier de vigile depuis les années 1960 — la Françafrique triomphante — à l’après 11-Septembre.

Cette épopée familiale est ponctuée par des interludes : les choses vues et entendues par l’auteur lorsqu’il travaillait comme vigile au Camaïeu de Bastille et au Sephora des Champs-Élysées. Gauz est un fin satiriste, tant à l’endroit des patrons que des client(e)s, avec une fibre sociale et un regard très aigu sur les dérives du monde marchand contemporain, saisies dans ce qu’elles ont de plus anodin — mais aussi de plus universel.

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