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Carole Fives / C’est dimanche et je n’y suis pour rien + Camille Claudel, la vie jeune / Editions Gallimard/L’arbalète & Invenit / Lancements et lectures

Mercredi 4 mars à partir de 18h30, rencontre et lectures avec Carole Five et ses invités à l’occasion d’une double actualité C’est dimanche et je n’y suis pour rien publié aux éditions L’arbalète Gallimard & Camille Claudel, la vie jeune aux éditions Invenit

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C’est dimanche et je n’y suis pour rien

Peintre de formation, Léonore a cessé de peindre pour enseigner. À plus de quarante ans, elle n’a pas créé la grande œuvre dont elle rêvait, n’a ni famille ni enfant. Du jour au lendemain, elle décide de s’envoler vers le Portugal, le pays de José, son premier amour, disparu tragiquement à dix-neuf ans, disparition dont elle se sent encore aujourd’hui responsable.
Dans ce récit raconté au jour le jour, Carole Fives parvient à retranscrire, avec humour et sensibilité, la fragilité de nos existences, tout en évoquant, avec beaucoup de pudeur, le destin ordinaire d’une famille d’immigrés, s’installant en France dans les années soixante-dix.

Camille Claudel, la vie jeune

Admirée, observée, ignorée, parfois même dénigrée, La petite châtelaine de Camille Claudel devient, sous la plume de Carole Fives, le point de croisement de destinées particulières. Qu’ils soient chercheur, future mère ou étudiant en art, les personnages qu’elle anime sont saisis dans leur vie par cette muette figure de marbre blanc. Interrogeant d’une part le statut de la femme, du couple et de la famille, d’autre part le rapport au musée, l’auteure nous livre un arc-en-ciel de réactions ; dans ces différentes interprétations, elle permet à chacun de s’éprouver face au marbre de l’artiste maudite et d’établir son propre rapport à l’enfance, comme à l’art.

Aux frontières de l’autofiction, Carole Fives donne ici à lire un texte polyphonique, iconoclaste, à l’écriture taillée dans la parole.

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