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Rencontre avec David Simon, créateur des séries The Wire et Treme, pour la sortie de Baltimore aux éditions Sonatine

Samedi 13 octobre à 18h30

A l’occasion de la parution de Baltimore aux éditions Sonatine, David Simon, créateur des séries The Wire et Treme, nous fait l’honneur de sa visite pour une présentation et une signature de son livre. La soirée sera animée par Jérôme Schmidt, fondateur des éditions Inculte, Philippe Aronson fera l’interprète et Héloïse Esquié, la traductrice du livre, sera également présente.

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Baltimore, fin du siècle dernier. Une des villes au taux de criminalité le plus élevé des États-Unis. Journaliste au Baltimore Sun, David Simon a suivi pendant un an, jour après jour, les inspecteurs de l’unité des homicides de la ville. Depuis le premier coup de fil annonçant un meurtre jusqu’au classement du dossier, David Simon était là, inlassablement, derrière l’épaule des enquêteurs, sur les scènes de crime, dans les salles d’interrogatoire, au service des urgences. Durant de longues heures, il a partagé jour et nuit leur quotidien dans les rues de la ville, aux marges de la société. Des tensions raciales aux circuits de la drogue, en passant par les décisions politiques, judiciaires et administratives, parfois aberrantes, David Simon passe en revue chacun des aspects du crime à Baltimore. Et c’est avec une empathie rare, un réalisme et un sens du détail exceptionnels qu’il nous offre ce portrait profondément humain d’une cité à la dérive. De ce document exceptionnel naîtra, quelques années plus tard, la série Sur écoute, aujourd’hui légendaire, que David Simon a écrite en collaboration avec George Pelecanos, Richard Price et Dennis Lehane.

« On a déjà lu des documents sur la police, celui-ci est de loin le plus fiable, le plus prenant, le plus éprouvant… en un mot, le meilleur ! » The Washington Post

« C’est un véritable délice de se laisser emporter par les multiples talents de David Simon : le réalisme incroyable des dialogues, la maîtrise de la construction, l’empathie profonde pour des personnages pourtant souvent “borderline”. Cerise sur le gâteau, les fans de The Wire reconnaîtront des situations reprises ensuite dans la série. Plus qu’un livre, c’est un véritable tour de force. » The Guardian.

Né à Washington en 1960, David Simon étudie le journalisme à l’université du Maryland avant d’intégrer, en 1982, l’équipe de reporters du Baltimore Sun. En 1988, il suit pendant un an le quotidien des inspecteurs de la brigade criminelle de la ville. Il raconte cette expérience dans son premier livre “Homicide: A Year on the Killing Streets” (1991) qui sert de base à la série télévisée Homicide: Life on the Street (1993-1999), dont il devient coproducteur et coscénariste à partir de la 4e saison.

Avant de démissionner de son journal en 1995, il repart effectuer une longue enquête sur le terrain du trafi c de drogue en 1993 qui donne lieu à un nouveau livre “The Corner: A Year in the Life of an Inner City Neighborhood” (1997) qu’il adapte en une minisérie intitulée The Corner, diffusée en 2000 sur HBO.

De 2002 à 2008, il entreprend pour HBO le gigantesque projet des cinq saisons devenues mythiques de The Wire / Sur écoute, toujours inspiré de ses ouvrages documentaires et de l’expérience d’Ed Burns, ancien policier et instituteur de Baltimore. Cette série policière totalement atypique trace au fil des épisodes une radiographie complète des institutions contemporaines (police, politique, éducation, médias…). Elle fait aujourd’hui l’objet de nombreuses études universitaires, et d’une admiration unanime des cinéphiles et sériephiles.

Depuis lors, David Simon bénéficie d’un statut unique d’auteur soutenu par la chaîne câblée HBO qui lui accorde sa confiance pour deux nouvelles séries ancrées dans la réalité contemporaine : Generation Kill (2008), sur le quotidien de soldats américains lors de l’invasion irakienne en 1993, et les trois saisons de Treme (2010-2012), immersion dans la reconstruction de la Nouvelle- Orléans après l’ouragan Katrina et magnifique hommage aux musiciens de jazz et à la culture créole.

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Revue Interzone / Lancement

Jeudi 11 octobre à 18h30, lancement du numéro 2 de la revue Interzone.

La revue de sciences sociales Interzone lance son numéro 2 au Monte-en-l’air, le 11 octobre à partir de 19h30. Revue impertinente, dont le mot d’ordre est “juxtaposer les points de vue et penser dans la tension”, s’est penchée sur le thème de la dette. Vous êtes invité(e)(s) à ce lancement, où vous pourrez rencontrer la plupart des contributeurs, auteurs comme dessinateurs !

Au programme de ce numéro :
— un dossier sur les dettes (économique, affective, existentielle, politique, …)
— un texte inédit de Paul Virilio
— deux entretiens autocritiques
— une enquête sur l’avenir de l’Université
— une galerie présentant le travail de 7 dessinateurs prometteurs

Avec :
Omar Saghi — Jean-Matthieu Hautenauve — Rocky Penate — Irène Salas — Paul Bernard-Nouraud — Antoine Hardy — Aurélien Portuese — Stéphane Prudhomme — Aurélien Véron — Pierre Landoin — Un intellectuel post-colonial anonyme — Bernard Lahire — Patrick Simon — Paul virilio — Rony Brauman — Frédéric Encel — Alberto Odériz — Delphine Duprat — Danslecieltoutvabien — Charline Collette — Laura Ancona — Thibaut Huchard — Yann Kebbi

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Muriel Bloch et Sandra Dufour / Mette et les cygnes sauvages / Editions thierry Magnier / Lancement

Mercredi 10 octobre à 18h30

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Une version du célèbre conte d’Andersen, Les cygnes sauvages, racontée par la conteuse Muriel Bloch et magnifiquement illustrée par les broderies de Sandra Dufour.

Muriel Bloch raconte depuis 1979. Éclectique, elle aime raconter à la carte, seule ou en musique, en France et à l’étranger. Des contes extravagants, des contes du cabinet des fées irracontables, des nouvelles fantastiques et policières, des contes d’Afrique, du Japon, du Caucase, du Grand Nord, des contes de Grimm ou des Mille et une Nuits… Elle a travaillé au Centre Georges Pompidou, à l’atelier des enfants, et collabore depuis 1980 avec la Joie par les Livres pour une formation autour du conte. Responsable de formation, notamment pour la maison du conte de Chevilly-Larue, ou à l’université Paris VIII, elle est, depuis 1994, directrice artistique du programme Paris sur Paroles pour le festival Paris-Quartier d’été. Elle anime des collections pour Gallimard/Giboulées (365 contes pour tous les âges, 365 contes de la tête aux pieds, etc.), a aussi publié chez Didier et a enregistré plusieurs disques. Elle a aussi collaboré à Il était une fois des conteurs, avec Dominique Gros, pour Arte en mars 2001.

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Lionel Tran / No present / Editions Stock / Lancement

Mardi 9 octobre à 18h30

No présent s’ouvre sur une gueule de bois. Nous sommes en 1990, le narrateur vient d’obtenir son bac et régurgite les années 80, marquées par Margaret Thatcher et Action directe, la dictature de la Bourse et l’élection de François Mitterrand, alors que les médias commencent à résonner du fracas de la guerre économique. Lui revient aussi en flash-back son enfance dans une HLM de Vaulx-en-Velin, avec une mère soixante-huitarde qui reçoit à la maison amants et militants, exige de ses enfants qu’ils justifient idéologiquement chacun de leurs choix, et leur dit regretter de ne pas s’être fait avorter, ignorant que le monde allait tourner si mal. Dès lors, que faire de son existence dans ce contexte de violence et d’héritage brouillé ? Devenir « esclave dans le tertiaire », choisir le terrorisme ou renoncer à tout statut social et sauter dans le vide ? Avec d’autres enfants déboussolés de la classe moyenne décidés à « ne pas entrer dans le rang », le narrateur crée un collectif, Tabula rasa, au coeur du quartier de la Croix-Rousse de Lyon, et squatte un atelier dans lequel chacun s’invente un monde sans entrave ni responsabilité, censé être dédié à la création. Mais le projet artistique se transforme en une vaste fumerie de joints que Lionel Tran met en scène avec une lucidité glaçante. C’est une galerie de portraits impressionnante de réalisme que dresse l’auteur, n’épargnant aucun des travers, aucune des névroses dont souffre chacun des protagonistes. L’écriture, nerveuse, habitée, percutante est de celle qui laisse des traces et des images indélébiles, et recrée sous les yeux sidérés du lecteur la noyade d’une génération qui n’a pas même conscience de la force tragique et comique qu’elle dégage. Dans cet environnement nihiliste, le narrateur s’oblige à écrire quotidiennement, tente de raconter l’irracontable, approche la folie, avant de prendre conscience, in extremis, que l’absolu qu’il cherchait n’existe pas. Pour s’extraire de cet engrenage destructeur, il témoigne, invente une langue de l’urgence et de la survie aux accents post-punk et nous tend le miroir inquiétant d’un monde qui dévore ses enfants.

Lionel Tran est un outsider. Il a été journaliste alternatif, scénariste de ce qu’on a appelé le mouvement de bandes dessinées indépendantes. Après avoir travaillé en imprimerie et été agent d’entretien d’immeuble pendant seize ans, il anime aujourd’hui des ateliers d’écriture. Il vit à Lyon.

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L’Art brutal de Jean-Louis Costes / Editions Exposition radicale / Lancement

Dimanche 7 octobre à 17h

Le Monte-en-l’Air et Exposition radicale sont heureux de vous convier à une rencontre en présence des auteurs Yann Kerninon et Jean-Claude Moineau et à une discussion autour de l’œuvre de Jean-Louis Costes à l’occasion de la sortie du livre L’Art brutal de Jean-Louis Costes aux éditions Exposition radicale.

Résultat d’un travail de plusieurs années avec le performer, L’art brutal de Jean-Louis Costes est l’ouvrage de référence sur la carrière d’un artiste sulfureux aux multiples visages. Les interventions de critiques d’art, d’universitaires, de musiciens et de philosophes permettent un éclairage nouveau sur une œuvre de 30 années pour un artiste à la production digne de l’industrie pornographique.

Tour à tour musicien, cinéaste, dessinateur, vidéaste, acteur, peintre, photographe mais aussi écrivain ; Jean-Louis Costes est ici exploré à la racine même de son propos : l’expérimentation.

Ouvrage coordonné par Léo Guy-Denarcy et édité par exposition radicale

Contributions :
Lisa Carver
Jean-Louis Costes
Sophie Diaz
Léo Guy-Denarcy
Yann Kerninon
Jean-Claude Moineau

http://www.expositionradicale.fr

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Martin Page et Clément C. Fabre / Le banc de touche / Editions Vraoum / Lancement

Vendredi 5 octobre à 18h30

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A travers des strips aux couleurs délicates, Martin Page et Clément Fabre nous offrent des dialogues absurdes et succulents entre Darius, Louis et Charlotte, trois jeunes un peu inadaptés à la vie, collectionnant les échecs amoureux comme les feuilles mortes.

Ces échanges tantôt pleins de poésie et tantôt un peu cruels donnent un bel aperçu des conversations qui se tiennent sur le banc de touche, en-dehors de la foule.

L’humour désabusé de ces trois blasés plein d’esprit rappelle l’esprit des Peanuts, le tout servi par les jolies couleurs et le trait très doux de Clément Fabre.

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L’Olivius, association entre les éditions de l’Olivier et les éditions Cornelius / Lancement

Jeudi 4 octobre à 18h30, lancement de l’Olivius avec trois premiers titres.

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Olivius, contraction de L’Olivier et de Cornélius est une nouvelle collection de livres graphiques créée par les deux maisons, fondées en 1991 toutes les deux, dont les trois premiers titres paraîtront en octobre.
D’un côté les éditions Cornélius Fondées en 1991 par Jean-Louis Gauthey, de l’autre les éditions de l’Olivier fondée en 1991 par Olivier Cohen. La première est pionnière dans le roman graphique et occupe une place unique dans le monde de la B.D . Parmi les grands de la BD qui font confiance à Cornélius on peut citer qui chez les français Dupuy/Berberian, Blutch, David B., Blexbolex, etc., et chez les américains Daniel Clowes, Crumb, Charles Burns ou encore japonais comme Shigeru Mizuki.
De leur côté, les éditions de l’Olivier mènent depuis 20 ans une politique d’auteurs exigeante dans le domaine de la fiction, française et étrangère ‘essentiellement américaine). Les nouveaux partenaires souhaitent “développer une collection de romans graphiques d’un type nouveau”, en mettant en commun leurs goûts, leurs compétences et leurs auteurs.

Lancement des trois premiers titres -deux français et un ouvrage traduit de l’italien-en présence des auteurs.

Les filles de Montparnasse de Nadja

Premier volet d’une tétralogie, ce livre suit les destins mêlés d’un groupe d’amies partageant le même appartement, dans le Montparnasse des années 1870. Amélie sera écrivain, Garance voudrait être un grand peintre, Elise rêve d’être chanteuse et Rose-Aymée est modèle. A la manière d’un feuilleton (ou d’une « série»), le récit entrelace les épisodes de leurs destins respectifs : carrières, amours, amitiés, coups de théâtre, ruptures. Avec ses couleurs flamboyantes, son érotisme, Les filles de Montparnasse est un roman somptueux et baroque, en Technicolor. Au fil de ces trois volumes, c’est toute une époque qui revit sous nos yeux, celle des années qui suivent la Commune de Paris.

Cul nul de Baraou et Dalle-Rive

Les hommes, dit-on, aiment à se vanter de leurs prouesses amoureuses fournissant ainsi une matière inépuisable aux brèves de comptoir et autres histoires de vestiaire. Mais que se passe-t-il en réalité, quand ça se passe mal ? Dragues lourdes, pannes, maladresses, râteaux, incompatibilités, ce livre est un catalogue des petits travers et des ratages mémorables que tout le monde a connus – ou connaîtra – un jour, ces scènes embarrassantes que l’on préfère cacher aux autres. Mélange d’humour, de précision et de crudité, Cul nul enchaîne des scènes désopilantes, fruit, pour la plupart, de confessions recueillies par les auteures. C’est aussi une chronique sans concession de la vie sexuelle des Français.

Palacinche Histoire d’une exilée de Caterina Sansone et Alessandro Tota

Ce livre extraordinaire est un « lieu de mémoire ». Il raconte, sur plusieurs générations, l’exil d’une famille originaire de Fiume (aujourd’hui Rijeka, en Croatie), et la tentative d’une jeune femme de renouer avec ses racines. A travers cette histoire vraie typique de la fin du XXème siècle (la fuite, la vie dans les baraquements des camps de transit, la difficile intégration, l’apprentissage d’une langue inconnue), les deux auteurs déploient un récit polyphonique d’une beauté et d’une profondeur universelles. A la fois reportage, récit autobiographique et roman d’apprentissage, Palacinche se place d’emblée dans la lignée inaugurée par Art Spiegelman (Maus).

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Jean Lecointre / Bazar Bizarre / Editions Thierry Magnier / Lancement

Mercredi 3 octobre à 18h30

Soirée de lancement de Bazar bizarre de Jean Lecointre.

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Bazar Bizarre, c’est un imagier insolite, complètement fou et délicieusement singulier. Jean Lecointre y associe, avec la plus grande fantaisie, des mots dont les sons sont très proches : une toute petite lettre et c’est la monde qui change. Il imagine ainsi des “poussins-coussins”, des “carrosses – carottes” ou bien encre des “palais – balais”.

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Fred Bernard / La patience du tigre / Editions Casterman / Grégory Mardon & Charles Berbérian / Cycloman / Cornélius / Lancements

Vendredi 28 septembre à 18h30, lancement de 2 livres La Patience du Tigre et Cycloman

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Fred Bernard / La patience du tigre / Editions Casterman

1924. À nouveau enceinte, Jeanne Picquigny vit chaque jour qui passe aux côtés de son bel Eugène Love Peacock, l’homme qui la fait vibrer. Heureuse ? Oui, mais le démon du voyage commence à les reprendre l’un et l’autre. Prenant prétexte d’avoir à consulter le père d’Eugène, grand érudit bibliophile, afin de résoudre l’énigme d’un trésor à découvrir, le couple part pour le Yorkshire. Jeanne, décontenancée, va devoir apprendre à décoder la très étrange famille d’Eugène. Et bientôt se préparer à prendre la route des Indes – avec l’aventure au bout du chemin…

Au terme d’une parenthèse de quelques années, Fred Bernard reprend le fil des aventures de Jeanne Picquigny, l’attachante héroïne de La Tendresse des crocodiles et de L’Ivresse du poulpe. Entre sensualité et humour, élégance et évasion, une très accrocheuse galerie de personnages et un clin d’œil affectueux à l’esprit des grands récits de voyage et d’aventure.

Grégory Mardon & Charles Berbérian / Cycloman / Cornélius

À vous qui avez toujours rêvé de fendre le ciel, CYCLOMAN s’offre comme le plus doux des remèdes. Il vous y sera conté comment les garçons bien sous tous rapports peuvent perdre leur fiancée et leur avenir en se transformant en super-héros !

Vous y verrez qu’il n’est pas facile d’être le prisonnier d’un tel emploi, et que les super-pouvoirs n’ont rien de plaisant lorsqu’ils vous empêchent de prendre une douche ou de sortir en ville !

Mariage réjouissant de l’intime et de l’épique, CYCLOMAN saura vous guérir de vos rêves… à moins que ce ne soit le contraire !