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Marion Balac + Arlt / Aujourd’hui est le jour où tu rejoins tes semblables / Super Loto éditions / Lancement et concert

Jeudi 9 octobre à 18h30, à l’occasion de la publication de Aujourd’hui est le jour où tu rejoins tes semblables de Marion Balac publié chez Super Loto éditions, soirée de lancement en musique avec un mini concert de Arlt.

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Au cœur d’une jungle luxuriante et mystérieuse, un personnage erre, fantomatique. Rien dans son monologue intérieur n’indique l’origine de sa présence dans cet environnement étrange et étranger, et nous ressentons avec lui l’absence de repères… Il croise, durant sa déambulation, de mystérieuses formes blanches, dont il ne se méfie pas, difficilement identifiables, qui finissent par lui apparaitre comme des esprits, ou des ectoplasmes, et l’invitent à le rejoindre…

Marion Balac construit ici une discrète narration à partir d’une succession de jungles fantasmées, à l’exotisme lointain rappelant le Douanier Rousseau, et au rythme lent d’un Oncle Boonmee (Apichatpong Weerasethakul, 2010) ou d’un Dead Man de Jarmusch…

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Maxime Schmitt & Giacomo Nanni / Vince Taylor n’existe pas / Editions de l’Olivier / Dédicace

Mercredi 8 octobre à 18h30, à l’occasion de publication de Vince Taylor n’existe pas dans la collection Olivius aux éditions de l’Olivier, dédicace de Maxime Schmitt et Giacomo Nanni

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Vince Taylor n’existe pas est la biographie – en partie – imaginaire d’un personnage réel.

Mêlant les faits avérés de la vie du « Démon noir du rock n’roll » et la présence fictive de l’une de ses très jeunes fans, ce roman graphique fait le choix délibéré de l’outrance, de la poésie et du fantastique pour épouser la vie délirante et l’esprit troublé de son personnage. Bad boy, psychopathe et schizophrène, a-t-il vraiment, comme il le prétend, assassiné tous ses rivaux ayant, à la recherche du succès, emprunté son célèbre costume de cuir noir ? Habité, à Paris, dans la réplique de la Statue de la Liberté ? Est-il le seul génie dont toutes les icônes des années 60 ne seraient que les plagiaires ?

En donnant une forme graphique et littéraire à la vie de Vince Taylor, Maxime Schmitt et Giacomo Nanni ont écrit le roman inédit d’une époque et d’une existence vécues jusqu’à la folie.

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Topor, dessinateur de presse / Strips paniques / Lancement

Samedi 4 octobre à 18h30, à l’occasion de la parution de Topor, dessinateur de presse aux Cahiers Dessinés et de Strips paniques chez Wombat, rencontre avec Alexandre Devaux, auteur du premier et Frédéric Brument, éditeur du second.

On profitera de l’occasion pour fêter la sortie au Cahiers dessinés de J’ai vu passer le bobsleigh de nuit de Gébé et du Catalogue des animaux disparus dans les marais d’amnésie de Poussin.

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Topor, dessinateur de presse

Tout a commencé en juillet 1958, lorsque paraît en couverture de la revue Bizarre un dessin énigmatique. Son auteur, alors parfaitement inconnu, ne passe pas inaperçu. Rapidement, il parvient à publier ses œuvres étranges, d’abord dans Arts, Hara-Kiri et différentes revues marginales, puis dans la « grande presse ». Sa notoriété ne fait que grandir. Il devient un auteur protéiforme et boulimique, un personnage public, s’adonnant à la littérature, au théâtre, au cinéma, à la chanson, exposant dans les galeries d’art, participant à des émissions télévisées.

Dans la presse, Topor se donne sans compter, car à ses yeux un journal a autant de valeur qu’un musée, un film ou un livre d’art. Plus le journal se veut libre, plus Topor en abuse ; plus il est ordinaire, plus Topor est extraordinaire. Pour autant, ses dessins ne seront jamais « populaires ». Ils provoquent souvent le malaise et l’incompréhension — ce qui les rend d’autant plus admirables.

Topor, dessinateur de presse est le premier livre consacré exclusivement à ses interventions, quarante ans durant, dans les revues, quotidiens et magazines plus ou moins confidentiels du monde entier. On y retrouve toute sa virtuosité, son humour panique, sa violence métaphysique, son génie singulier.

Strips paniques

Roland Topor, auteur de BD ? Interrogé à ce sujet, Topor répondait souvent que dessiner le même personnage de case en case l’ennuyait… Pourtant, c’est en fin connaisseur qu’il adapte Le Fils de l’ivrogne de Cami, hommage au strip La Semaine camique qui fit les beaux jours de L’Illustration de son enfance.

De fait, dessinateur exceptionnel d’un côté, auteur à l’imagination débordante de l’autre, Topor devait, à la croisée des chemins, s’essayer à la narration graphique. Au gré de ses collaborations à Hara-Kiri, Charlie mensuel, Le Petit Psikopat illustré ou Strips, il créera ainsi nombre d’« histoires en images » au style très personnel mais d’une grande variété, avec un souci constant d’invention.

Premier ouvrage consacré à cet aspect méconnu de son œuvre, Strips Panique réunit huit bandes dessinées, pour la plupart rares et introuvables, réalisées entre 1962 et 1996. Du virulent pamphlet anti-De Gaulle de 1968 La Vérité sur Max Lampin au chef-d’œuvre oublié Erik, conte muet cruel, Topor, en artiste hanté et ludique, ne cesse de chercher et de provoquer – par le rire et le sang – l’étonnement.