Vendredi 9 décembre à 18h30
Année : 2016
Pol Anglada / Free Time / Faye and Gina / Lancement
Jeudi 8 décembre à 19h
Actuellement basé à Paris, Pol Anglada est originaire d’Espagne.
Depuis son plus jeune âge, il a toujours passé son temps libre à dessiner. Aujourd’hui pas grand-chose a changé, il jongle entre son travail de styliste où l’illustration est pour lui un moyen d’expression.
FREE TIME est une sélection de dessins à travers un thème commun, un regard sur la beauté masculine.
Illustrations par Pol Anglada
Design par Faye and Gina
Edité par Editions Faye and Gina
Antoine Marchalot / Histoires croûtes / Les Requins marteaux /Rencontre
Mercredi 7 décembre à 18h30
« Bizarre » et « indéfinissable » restent les adjectifs couramment employés pour définir l’univers d’Antoine Marchalot dont la principale qualité est de rebondir avec une étonnante allégresse sur de multiples sujets à l’aide de personnages saugrenus, attendrissants et souvent ahurissants. Ce projet rassemble des planches présentées dans la revue numérique Professeur Cyclope. De la recherche d’un oiseau perdu au caprice d’un enfant qui refuse de manger son poisson en passant par le match de football, le spectre des sujets abordés est large, très très large. Trop, allez-vous me dire ? Le trop n’existe pas chez Marchalot, bienvenue en Absurdie ! Les situations de départ sont à des années-lumière de leur point de chute. Et tous les genres y passent, le western, la science-fiction, le documentaire sportif, le conte… Grand manipulateur du verbe, Antoine Marchalot l’est aussi de la forme dont il maîtrise le style et la disharmonie vibrante. Découvrez donc ces huit histoires déclinées entre 30 et 37 pages pour votre plus grand plaisir.
Jean-Claude Mouton / L’Espace entre / Disadorno / Lancement
Samedi 3 décembre à 17h.
Eric Rondepierre / Background / Charlotte sometimes / Lancement
Vendredi 2 décembre à 18h30
Meubler le silence. Il n’y a plus personne, les voix se sont tues, restent le décor, les tables, les chaises, les canapés, les lits. Une visite muette dans des intérieurs viscontiens, antonioniens, hitchcockiens, tous reconstitués comme on ne les verra jamais, ni dans la réalité du décor détruit et oublié, ni dans le film lui-même où ils n’apparaissent jamais simultanément dépliés et rassemblés dans une seule image, comme ici, mais toujours fragmentés d’un plan à l’autre et habités, joués. Pour les restituer, il lui aura fallu les anamorphoser, les reconstruire, finalement les réinventer. Et, à l’arrivée, ce background, cette toile de fond, cette image panoramique unique qui en contient dix autres, est un décor vide ou plutôt évidé d’où le film s’est absenté.
- Caractéristiques techniques
Livre de photographies d’Eric Rondepierre
& texte de Bertrand Schefer
Format 105 x 190 mm
40 pages sur Munken
Tirage limité à 260 exemplaires, numérotés et signés par l’artiste
Benoit Forgeard / L’année du cinéma 2027 : les films du futurs à ne pas manquer / Editions Capricci / Lancement
Mardi 29 novembre à 18h30, rendez-vous avec Benoit Forgeard en compagnie de Benoit Forgeard des illustrateurs -Matthieu Chiara, Rachel Deville, Helkarava et Philippe Katerine- à l’occasion de la sortie de L’année du cinéma 2027 : les films du futurs à ne pas manquer aux éditions Capricci.
Quand pourrez-vous enfin découvrir le biopic de Jean-Jacques Goldman ? DSK dans le rôle de Barbe Bleue ? Le film apocalyptique de Samy Naceri sur les VTC ?
Succomberez-vous aux succès en salles de Libre(s) et sa suite Enceinte(s) réalisée 9 mois plus tard ? De Multiplie ton salaire par dix, Loulou 3, E.T.
l’extraterrestre 2 ? Que savez-vous de l’histoire de The Spoiler, des premières images de Casimir par les frères Dardenne, de la postproduction de Selfies ?
Pendant trois ans, le cinéaste Benoit Forgeard a imaginé pour le magazine Sofilm les synopsis des films à sortir dans dix ans. Ce livre réunit plus de
250 pitches, tous plus hilarants et absurdes les uns que les autres, dont de nombreux inédits, sous la forme d’un agenda des sorties ciné de l’année 2027. En attendant leur réalisation par les cinéastes du futur, ils sont ici illustrés par Matthieu Chiara, Rachel Deville, Helkarava et Philippe Katerine.
Julien Daniel, Stéphanie Gengotti, J.-L. Nancy / Juste deux yeux / Lancement
Dimanche 27 novembre à 17h, rendez-vous avec Julien Daniel, Stéphanie Gengotti et J.-L. Nancy pour fêter la sortie de Juste deux yeux
“JUSTE DEUX YEUX” est le résultat d’une démarche originale : le philosophe Jean-Luc Nancy a entrepris une relecture de la correspondance photographique et épistolaire que j’ai entretenue avec Stephanie Gengotti pendant un an. Ce troisième regard apporte un éclairage nouveau sur nos photographies et associe librement les images en développant au fil des pages et des mots la thématique de l’intime que nous avions choisie comme point de départ de ce projet. Ce texte est le fil rouge de cet objet attachant de 108 pages.
Bruno Fert (photos) & Elias Sanbar (textes) / Les absents / Le Bec en l’air / Lancement
Samedi 26 novembre de 17h à 20h, fête de sortie Des absents de Bruno Fert (photos) et Elias Sanbar (textes) publié au Bec en l’Air
LES ABSENTS, PHOTOGRAPHIES BRUNO FERT / TEXTE ELIAS SANBAR
Ces photographies présentent ce qui reste des villages palestiniens dépeuplés pendant la guerre de 1948. La création de l’État hébreu cette année-là déclenche le conflit et l’exode de près de 700 000 palestiniens vers les pays voisins. Après la guerre, ces réfugiés ne sont pas autorisés à regagner leurs maisons et leurs terres, confisquées en vertu des lois régissant les « biens des absents ». Aujourd’hui, le nombre des réfugiés palestiniens et de leurs descendants est estimé à 5 millions, dont beaucoup vivent encore dans des camps de réfugiés. Le droit au retour qu’ils revendiquent reste un point de discorde entre Palestiniens et Israéliens. Pour ce projet, je suis retourné à l’endroit exact de quelques-uns des 500 villages dépeuplés et quelquefois détruits entre novembre 1947 et juillet 1948.
Ces images sont un voyage dans le temps, un périple visuel aux origines de la question des réfugiés. Ce livre est un témoignage sur un moment clef de l’histoire de la région, dont les conséquences sont aujourd’hui au cœur de notre actualité.
EXTRAIT DU TEXTE d’ELIAS SANBAR
Me voici lancé sur la trace d’un photographe parti sur la piste d’une terre à laquelle je fus arraché enfant. Une chasse aux fantômes et aux spectres en somme, ceux-là qui, dans un songe récurent, “Songe d’une nuit d’été”, revenaient tourmenter l’écrivain israélien Yehonathan Geffen : « Un vieil Arabe vient vers moi, déplace le portrait de mon grand-père et dévoile le portrait de son propre grand-père. (…) Cela fait un moment que je sens que cette maison ne m’appartient pas. Mais dernièrement, un autre sentiment est venu s’ajouter au premier, je sens que quelqu’un vivait dans cette maison avant que nous y venions. » (Maariv, 11 août 1972)
Première image, celle d’un chemin vide, bordé d’arbres décharnés, dépouillés de leurs feuillages, chemin abandonné que personne n’emprunte, dont nul ne sait désormais où il commence, où il aboutit. À quoi cela servirait-il d’ailleurs maintenant que ceux qui le prenaient ne sont plus là, qu’il n’y a plus ni entrée ni sortie ? Ce chemin est comme pétrifié. (…)
Thomas Dejeammes et Sébastien Lespinasse / Editions Plaine Page / Lectures performées
Vendredi 25 novembre à 18h30 lectures et performances de Thomas Dejeammes et Sébastien Lespinasse; deux poètes sonores publiés aux éditions Plaine Page.
Thomas Déjeammes est poète, photographe et performo(t)soneur. Son travail prend de multiples formes, il déborde de la page pour confronter l’écriture à divers supports et médiums comme les murs, la photographie, la vidéo, etc… et fait des performo(t)sonances depuis 2012 au sein du collectif d’expérimentateurs sonores et visuels Kraums Notho.
Dernières publications:
– Et faire à partir de l’explosion aux éditions Plaine page.
– Au visage, livre d’artiste avec le peintre André Jolivet
Sites internets :
http://kraumsnotho.blogspot.fr/
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Sébastien Lespinasse
né le 8 décembre 1975 à Marseille ; vit, dort, rêve et travaille entre Toulouse & Montreuil /
cherche un peu d’air & d’errance dans les mots /
des manières de respirer ensemble /
tisse des textes suffisamment troués pour s’en évader /
rapproche des mises à distance /
voudrait toucher avec la langue /
Sites internets :
http://tracelab.com/sebastien-lespinasse/
http://www.dailymotion.com/video/xb1ska_bruits-de-bouche-sebastien-lespinas_creation
Troquets de Paris de Jacques Yonnet / Discussion avec Thierry Pelletier en musique avec Fantazio
Jeudi 24 novembre dans le cadre du festival Les troquets de Paris à l’occasion de la publication de Troquets de Paris de Jacques Yonnet, venez participer à LA BALLADE DES ENFANTS TERRIBLES.
A la librairie à 19h, discussion avec Thierry Pelletier, auteur de La Petite Maison dans la zermi (Libertalia, 2010) et de Les Rois du rock (Libertalia, 2013) accompagné en musique par Fantazio.
Tout comme François Villon ou encore Bernard Dimey, Jacques Yonnet a toujours préféré aller rejoindre les copains au troquet du coin, plutôt que de laisser une quelconque oeuvre à la postérité. Malgré deux livres bien meilleurs que la plupart de ceux parus ces dernières années, Thierry Pelletier – rockeur, écrivain, travailleur social – a, à peu de choses près, le même esprit que l’auteur de Rue des maléfices. Il reviendra sur son parcours et sur les auteurs qui l’ont marqué.
Puis vers 21h lectures et levé de coude chez notre voisin Le Lieu-dit, 6, rue Sorbier
Résistant sous l’Occupation, vagabond céleste, sculpteur et dessinateur de talent, Jacques Yonnet est surtout connu pour son livre Rue des maléfices, un chef-d’œuvre paru en 1954 et salué comme l’un des plus grands ouvrages consacrés à Paris.
Quelques années plus tard, L’Auvergnat de Paris lui propose de tenir une chronique dans ses colonnes. Il y explorera pendant treize ans bistrots et troquets, lieux magiques qui servent de fil conducteur à une déambulation littéraire et historique dans le Paris des marges. Ses récits ensorcèlent les lecteurs chaque semaine. S’y succèdent secrets des habitués du zinc, portraits de personnages hauts en couleur, légendes des différents quartiers de la capitale et contes empreints de sagesse populaire.
Le meilleur cru de ces chroniques est réuni dans ce livre. On y trouve un zeste de la poésie de Prévert, la franche amitié de « Bob » Giraud, le style insolite de Queneau et l’oeil humaniste de Doisneau. Ce n’est pas un hasard si ceux-là – et bien d’autres encore ! – accompagnaient souvent Jacques Yonnet pour trinquer au bistrot du coin. Et tels des gamins émerveillés, ils l’écoutaient jusqu’au petit matin raconter ses mille et un enchantements de Paris.
Alors, seul ou accompagné, tous au zinc ! Et comme dirait l’ami Yonnet : « À la bonne vôtre ! »