Mercredi 21 septembre, on fête La magie dans les ville de Frédéric Fiolof publié aux éditions Quidam.
LA MAGIE DANS LES VILLES (de Frédéric Fiolof)
UNE LECTURE MUSICALE avec Sarah Cillaire, Frédéric Fiolof (lectures), Céline Bothorel (chansons), Johanne Mathaly (violoncelle)
Une sélection de fragments de La Magie dans les villes (paru chez Quidam éditeur en août 2016), une voix, un violoncelle. Le texte de Frédéric Fiolof lu par Sarah Cillaire et l’auteur glisse sur des lignes musicales et entre en résonance avec quelques chansons de Hugues Leroy, dans le répertoire original de Céline Bothorel et Johanne Mathaly (qui avaient travaillé en duo dans le cadre de leur spectacle « Madames »). Littérature, musique, humour et mélancolie…
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« Force est de constater qu’il y a un nombre considérable de détails à régler. Les poissons-scies ne scient jamais rien, certains oiseaux ont un bec si lourd qu’ils peuvent à peine se nourrir, des enfants ont dans les yeux toute la vieillesse du monde, chaque homme est fait de beaucoup d’eau qui ne désaltère pas… Autant lire l’heure sur une horloge foudroyée ! Du coup, il se sent moins seul. Il lève les yeux au ciel et dit Mon Dieu, toi non plus tu n’as pas l’air tellement bricoleur. »
Tout près et très loin de lui, il y a sa femme, ses enfants, sa peur, ses morts, un ange intermittent et une vieille fée à bout de souffle. Saisi d’étonnement perpétuel, il flotte entre ses souvenirs, ses rêves éveillés et l’âpreté de la vie.
La Magie dans les villes parle de ce qu’il reste lorsqu’on a renoncé à tout. C’est aussi le portrait d’un homme désaccordé, banal et extravagant, qui porte la vie comme un costume mal taillé.