Dimanche 23 octobre à 17h, lancement Des jouets rouges de Jacques Cauda publié aux éditions Contre Ciel.
Pour une fois, on ne pourra pas reprocher à un éditeur – il s’agit ici de “Contre-ciel” – d’avoir publié un texte tempéré et fade.
Pour résumer les faits, “Les jouets rouges” est un livre constitué d’une alternance de textes en prose, à dominante narrative, ou en vers, qui décrivent en termes crus des rapports sexuels entre un homme et une femme.
Le problème pour la femme, c’est que ces rapports finissent mal, puisqu’elle est tuée à la fin, dans une chute expédiée en quelques lignes.
Pour le lecteur, on dirait que ces fins brutales et cruelles sont là pour rompre l’enchantement de l’amour, caractérisé par des luxuriantes images.
Ainsi, la métaphore des “jouets rouges”, que l’on brise, est effective dans tous ces mots.
Toujours est-il que la richesse des images, éclairant la complémentarité entre peinture et poésie, est ce qui demeure de la lecture de “Les jouets rouges”.
Une richesse de couleurs, mais aussi de saveurs, bref tout ce qui caractérise la poésie qualifiée de partie fine.