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Imaginer la libération / Annette Joseph-Gabriel / rot-bo-krik / Rencontre

Mardi 20 juin à 19h30, rencontre animée par Mame-Fatou Niang

Au milieu du XXe siècle, tandis que se joue la fin de l’empire colonial français, des penseuses et militantes noires s’engagent au coeur des grands mouvements de décolonisation. Encore bien trop méconnues, Suzanne Césaire, Paulette Nardal, Eugénie Éboué-Tell, Jane Vialle, Andrée Blouin, Aoua Kéita et Eslanda Robeson sont pourtant des protagonistes majeures de la contestation de la domination impériale et raciste. Explorant leurs écrits et archives, Annette Joseph-Gabriel raconte leur parcours et la diversité de leur positionnement. Toutes ont en commun d’imaginer de nouvelles identités, tant panafricaines que pancaribéennes, et permettent de construire une histoire complexe du féminisme noir.

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Éditions Dynastes / Lectures, Entretiens & Breuvages

Dimanche 18 juin à 17h, en partenariat avec En attendant Nadeau et Jeanne Bacharach, entretiens, signatures et coups à boire avec l’équipe des éditions Dynastes : éditeur, fabricant, auteur.e.s, illustratrice.

Avec : Victor Taranne, Anne-Rebecca Willing, Lucie Pelletier, Mona Malacar, Jeanne Borensztajn, Thibaud Maczka Hervier.

Les éditions Dynastes

C’est une maison d’édition née de très peu, de presque zéro. Nous accueillons des auteurs et des autrices qui cherchent, à tâtons, des formes pour dire les inquiétudes politiques. qui partagent une attention aiguë au langage.

Nous imprimons dans notre atelier, sur des papiers labellisés. Nous cousons et nous collons (C’est une petite maison.) Nous fabriquons avec nos mains, des objets simples et chaleureux.

Ensemble nous publions des textes denses et amples. Des portes ouvertes entre la fiction et le réel. Pour donner à qui lit la place qu’un livre lui doit, la liberté d’y croire ou pas, d’y être ou pas. Et lui rendre (si possible) le pouvoir sur la langue.

Dynastes est le nom des héritiers de peu : une terre aride et polluée, un château de sable. Les dynastes n’ont que la croyance d’appartenir à quelque chose qui compte.
Dynastes est aussi le nom d’une famille de gros* scarabées d’Amérique du Sud (*à peu près gros comme des livres).

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Yann Kebbi / Las Vegas / Lancement

Vendredi 16 juin 2023 à 18:30

Né en 1987 à Paris, Yann Kebbi grandit dans le XIXe arrondissement avant de s’installer à Montreuil. Dès la seconde, il intègre l’école Estienne en arts appliqués où il obtient en 2008 son diplôme des métiers d’art, option illustration. Il dessine comme il respire, abat sans relâche des dessins d’observation, directs, rapides, pour ne saisir que l’essentiel. Dans cette pratique assidue, il puise l’alphabet de son écriture, dicté par la vitesse d’exécution — traits nerveux, lignes tronquées, jeux de transparence, superposition de cadres et de plans — et par son goût pour les «outils secs», en particulier le crayon. En 2008, il est admis à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs, où il intègre la section Image imprimée. De ces années, il retient pêle-mêle la lumière de Pierre Bonnard, le minimalisme de Saul Steinberg, les compositions des expressionnistes allemands, la photographie de Saul Leiter, les dessins de Lucian Freud…
Il découvre New York en 2011, lors d’un échange universitaire à la Parsons School of Design au cours de sa dernière année d’études. Il a 24 ans et l’Amérique s’offre à lui, «source intacte d’inspiration et de confrontation». Repéré par The New York Times et The New Yorker, il étend bientôt ses collaborations aux États-Unis — The Wall Street Journal, Chicago Tribune, The Boston Globe — et en Europe — Le Monde, M le magazine du Monde, Libération, Télérama, The Guardian et Süddeutsche Zeitung Magazin.
Dans le même temps s’édifie son œuvre, personnelle et plurielle. Il devient l’auteur et/ou l’illustrateur de plusieurs livres, dont l’album Americanin, un chien à New York (Michel Lagarde, Paris, 2012), l’ouvrage Howdy, dessins d’Amérique, avec Idir Davaine (Michel Lagarde, Paris, 2015) ou encore La Structure est pourrie, camarade (Actes Sud BD, Arles, 2017) — ici, c’est la capitale arménienne et sa révolution architecturale qui sont passées au crible des mots de Viken Berberian et du dessin de Kebbi. Jamais rassasié, l’artiste explore toutes les techniques: eau-forte, collage, peinture, lithographie, monotype (Monotypes, 3 Fois par Jour, Strasbourg, 2016), gravure (première mention au prix Lacourière, 2021). « Tous ces médiums se répondent et s’enrichissent les uns les autres. Mon objectif est le même : créer une image.»
Sollicité par le cinéaste américain Mike Mills, Yann Kebbi réalise en trois semaines plus de 300 dessins du tournage du film Nos âmes d’enfants avec Joaquin Phoenix. Tous sont réunis dans le livre C’mon C’mon: Drawings from the Set (A24, New York, 2022) et exposés à la Galerie Martel à Paris la même année. En 2022, alors qu’il est invité par la Fondation Cartier à participer à l’exposition Mondo Reale dans le cadre de la 23e Triennale de Milan, Yann Kebbi accomplit un dessin monumental qui brouille la frontière entre le réel et l’imaginaire. Dès 2019, l’artiste avait entamé la réflexion de ce projet ambitieux en imaginant son propre musée dans Fondation Kebbi, publié par Actes Sud dans leur collection «Lontano», livre consacré à son œuvre protéiforme. Une mise en abîme où chacun est susceptible de s’identifier, dans laquelle règnent humour et autodérision.

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Catherine Ocelot / Pow Pow / Dédicace

Mercredi 14 juin à parir de 18h, édicace avec Catherine Ocelot pour ses BD “Symptômes” et “La vie d’artiste”.

Originaire de Québec, Catherine Ocelot vit à Montréal avec sa fille et son petit chien. Elle est l’autrice de Talk-Show et La vie d’artiste, pour lequel elle a remporté en 2019 le prix Bédélys Québec, qui récompense la meilleure bande dessinée publiée ici. Ses livres sont parcourus de questions existentielles qu’elle met en scène avec humour et mélancolie. Symptômes est son dernier livre.

A propos de Symptômes:
Catherine Ocelot s’interroge sur les empreintes laissées par les mots, sur ce qui rend malade et ce qui guérit, sur la nature profonde de chaque individu et sur la manière de tendre l’oreille à cette petite voix que l’on tait trop souvent.
Comme des plantes qui s’enlacent dans une serre, les récits de Symptômes s’entrecroisent et s’imbriquent les uns dans les autres pour exposer les liens qui nous unissent, mais aussi la façon dont les relations, qu’elles soient toxiques ou saines, se répercutent sur notre corps et notre esprit. Et si des fils invisibles nous reliaient pour toujours à ceux qui ont joué un rôle dans notre vie ?
La finesse des dialogues et du dessin transmettent aux lectrices et aux lecteurs toutes les émotions et réflexions, tantôt drôles, tantôt poétiques, qui émaillent le livre. Symptômes, un peu à la façon d’un rêve éveillé, explore nos mouvements intérieurs, ce qui nous transforme.

A propos de La vie d’artiste:
« Qu’est-ce que ça fait, d’avoir des amis qui réusissent ? Les expériences des autres peuvent-elles nous servir ? Comment être prise au sérieux en tant qu’artiste ? Comment créer quand on est une femme, une mère, une fille ? Comment être libre quand on est précaire ? Quelles vies sont dignes d’être représentées Est-ce qu’ai coupé le gaz avant de partir ? ».

Dans La vie d’artiste, Catherine Ocelot s’interroge sur sa place en tant qu’artiste. Que doit-elle et que veut-elle dire ? Pour l’éclairer, elle a rencontré sept artistes oeuvrant dans des disciplines diverses qui lui livrent leurs doutes, leurs luttes, leurs ambitions et leurs accidents de parcours. L’auteure met en scène ces rencontres avec finesse et humour, et y fait écho avec des scènes de sa propre vie, formant un récit tragi-comique teinté d’onirisme.

Le récit est servi par un travail de dessin et de mise en image et en couleurs à couper le souffle, offrant aux lectrices et lecteurs un véritable feu d’artifice de couleurs, d’humour, de sensibilité et de beauté.

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Gabriel Cholette / Les Carnets de l’Underground / Le Gospel / Rencontre

Mardi 13 juin à 19h30, rencontre avec Gabriel Cholette animée par Apolline Bazin.

Doctorant en études médiévales le jour, club kid la nuit, Gabriel Cholette documente sans complaisance ses expériences nocturnes sur fond de techno, de drogues, de questionnements existentiels, de rencontres sentimentales et sexuelles, d’expériences des limites spirituelles ou
physiques.

Enfant des récits de Guillaume Dustan, Dennis Cooper et Bret Easton Ellis, il raconte comme personne les gueules de bois, les impasses amoureuses, les corps épuisés, les relations avortées et les angoisses de la jeunesse contemporaine. De Berlin à Montréal, de Paris à New York, Gabriel Cholette examine notre époque par le prisme de son inti mité et se dénude pour mieux déconstruire les contours relationnels et les limites de nos comportements collectifs.

“Emma braillait comme la mère du Christ qui voit son fils sur la croix, mais j’étais déjà passé à autre
chose dans ma vie, prêt à frencher à gauche à droite, à boire à en mourir, à faire les meilleures et les pires
rencontres de ma vie, j’en pouvais plus d’attendre. J’ai posé deux becs sur ses larmes, je l’ai regardée
dans les yeux et lui ai menti : On se revoit lundi à l’école tout va être pareil tu vas voir j’aurai pas changé
d’un poil.”

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Poètes québécois.e.s / Lectures / Le Noroît

Samedi 10 juin à 17h

Les poètes québécois débarquent au Monte-en-l’air pour une soirée festive pas piquée des vers! Venez écouter ces voix voyageuses lors d’une lecture prévue le samedi 10 juin, dès 17h. La maison d’édition du Noroît profite de sa visite au Marché de la poésie pour lancer sa saison printanière à Paris. C’est l’occasion rêvée de vous familiariser avec les poètes qui font la grandeur de cette maison de poésie québécoise, fière de ses cinquante-deux ans de vie.

LE NOROÎT
Maison de référence en poésie, le Noroît a pour mission de rassembler autour du poème différentes voix d’ici et d’ailleurs en proposant des livres de qualité qui reflètent les préoccupations de notre monde. Fière de défendre ce genre littéraire dans toute sa production, la maison cherche avant tout à faire rayonner au Québec et à l’international la présence et l’importance des poètes dans la sphère publique. Libre et rassembleur, le Noroît souffle où il veut.

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Les représentations trans dans les albums jeunesse / Laurier The Fox et Chloé Vivarès / Rencontre

Vendredi 9 juin à 19h30, encontre sur les représentations trans dans les albums jeunesse en présence de Laurier The Fox (Je m’appelle Julie) et Chloé Vivarès (Papita), publié.es chez On ne compte pas pour du beurre. La rencontre sera animée par Sarah Ghelam.

A propos de “Je m’appelle Julie”:
Demain, c’est une rentrée très spéciale pour Julie, car c’est la première avec son nouveau prénom… On a cru que Julie était un garçon. Bien sûr que non ! Mais demain, c’est encore loin. Et aujourd’hui, Julie a une mission. Profitant de sa dernière journée de vacances dans son jardin, Julie va revisiter ses déguisements préférés. Accompagnée de Flêche d’or, sa dragonne ailée, Julie forge son héroïsme à chacune de ses inventions. Pirate, elle sait naviguer à contre-courant. Sorcière, elle peut se défaire des mauvais sorts. En Reine, Julie est belle et forte, prête à galoper vers l’issue de sa mission : être Julie, libre comme le vent.

A propos de “Papita”:
Papie est devenu Papita. Une aubaine pour sa petite-fille qui découvre une nouvelle grand-mère originale et sympathique. Ensemble, c’est la belle vie ! Elles vont souvent à la plage et tandis que la petite fille joue dans les vagues, Papita fait des mots croisés, cigare au bec, sous son parasol.
Leur lien semble pourtant menacé le jour où, en rentrant de la plage, les parents décident d’avoir une discussion sérieuse avec Papita.
Tandis que la transidentité n’est presque jamais représentée dans la littérature jeunesse, ce livre propose une histoire drôle et positive, où la tension dramatique n’est pas celle que l’on l’attend.
Une ode à la complicité inter-générationnelle, dans le cadre chaleureux de la plage en été.

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Boum / La Méduse / Pow Pow / Rencontre et dédicace

Jeudi 8 juin à 19h30

Boum, autrice de la BD “La méduse” aux éditions Pow Pow, sera au Monte-en-l’air le 8 juin prochain dès 19h30. Cette dernière répondra aux questions de Chloé Legault (éditrice chez Pow Pow) et du public (si vous en avez!). La discussion sera suivie d’une séance de dédicaces.

A propos de “La Méduse”:
Odette a une méduse dans l’oeil, qu’elle seule peut voir.
Une méduse qui se multiplie.
Avec un petit appartement à elle seule, un emploi stable qui lui plaît et un béguin pour une cliente de sa librairie, on pourrait croire qu’Odette a tout pour être heureuse… mais une méduse apparaît dans son oeil et vient chambouler sa vie.
À la fois touchant et étouffant, La méduse est un récit qui témoigne de l’importance de prendre la main qui nous est tendue pour que les ténèbres de la maladie et du deuil se dissipent enfin.

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Natasha Kanapé Fontaine / Nauetakuan / editions Depaysage / Rencontre

Mercredi 7 juin à 19h30,

Rencontre en partenariat avec En attendant Nadeau animée par Jeanne Bacharach

Un roman comme un voyage. Où l’on quitte le Montréal festif des étudiant·e·s pour gagner les forêts, les lacs et les rivières de Nitassinan, en passant par Vancouver, Mexico et Pessamit. Où l’art révèle, à chaque étape, la beauté millénaire des cultures autochtones et leur souveraine indocilité. Un roman comme une initiation. Où le rêve est une dimension du réel, et le territoire une matrice. Où, avec l’aide des esprits, on trace sa voie. Un roman comme une réparation. Où l’on affronte un passé qui ne passe pas. Où la fille peut être la mère de sa mère, et aussi une jeune femme apaisée et amoureuse et puissante.

Née en 1991 à Baie-Comeau, Natasha Kanapé Fontaine est une Innue de Pessamit. Poète-slameuse, peintre, comédienne et militante pour les droits autochtones et environnementaux, elle vit à Montréal. Natasha Kanapé Fontaine a aussi été lectrice pour le Prix de poésie Radio-Canada en 201 4. S on pr emier r ecueil, N’entre pas dans mon âme avec tes chaussures (Mémoire d’encrier, 2012), a été bien accueilli et lui a valu le Prix de poésie de la Société des Écrivains francophones d’Amérique 2013. Finaliste au Prix Émile-Nelligan 2015, son second recueil Manifeste Assi (Mémoire d’encrier) est paru en 2014. Natasha Kanapé Fontaine s’inscrit dans la résurgence de la jeunesse autochtone actuelle. Porte-parole de l a br anche québécoise du m ouvement panc anadien Idle No More (Fini l’inertie), elle travaille à développer la «Poétique de la Relation au Territoire» en philosophie. Natasha Kanapé Fontaine est poète invitée notamment en Belgique, en Haïti, en France, en Allemagne, en Écosse.

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Julia Duchaussoy & Sébastien Salingue / Le Monde du silence gueule / Marabulles / Dédicace

Mardi 6 juin 2023 à 18:30

Ils en ont marre de se taire…
Les habitants des mers se rebellent contre l’exploitation des océans par l’homme !

Du phytoplancton, à la majestueuse baleine, ils expliquent le fonctionnement des Océans : la photosynthèse, l’importance du corail, la symbiose, l’histoire des océans … et aussi la surexploitation dramatique des ressources marines par les hommes, les risques de la pollution et de la pêche intensive, avec une bonne dose d’humour et de tendresse. Nous pouvons encore sauver l’écosystème marin et ceux qui le peuplent !