Publié le Laisser un commentaire

Ludivine Bantigny / Que faire ? / Rencontre

Vendredi 26 mai à 19h30

Stratégies d’hier et d’aujourd’hui pour une vraie démocratie

Que faire pour changer notre société? Exemples et propositions d’hier et d’aujourd’hui pour repenser travail, propriété et démocratie.

Il n’y a pas d’alternative, nous a-t-on répété, depuis des décennies. Bien sûr que si… Bien sûr que nous pouvons imaginer autre chose que cette société fondée sur la compétition, l’évaluation et la rentabilité ; autre chose que ce système qui nous dépossède de nos ressources et de nos choix, de notre travail et de la démocratie même ; autre chose que cette violence sociale, politique et environnementale, saccageant le vivant au point de forger une urgence dramatique inouïe. Ce livre est non seulement porteur d’espoirs mais de projets concrets, fondés sur la solidarité, la coopération et la démocratie vraie. Ludivine Bantigny puise aux expériences du passé et du présent, s’appuie sur une longue histoire des luttes et des réalisations libératrices. Évidemment, il n’y a là ni baguette magique, ni solutions toutes faites. Mais cet ouvrage dessine des perspectives émancipatrices tangibles et renoue ainsi avec des propositions stratégiques pour un avenir enviable et un monde désirable.

Publié le Laisser un commentaire

Frustration / Sortie numéro exceptionnel / Rencontre

Jeudi 25 mai à 19h30

Dans le cadre du Frustratour, le média de la lutte des classes sera de passage au Monte-en-l’air ! Plus d’infos à venir…

Frustration c’est quoi ?

– Un magazine en ligne entièrement gratuit, sans publicité et en accès libre, qui fait suite à un magazine papier diffusé dans tout le pays de 2013 à 2018
– Un magazine qui a pour but de documenter les mécanismes de la guerre des classes, du racisme systémique et de la domination masculine pour mieux les combattre
– Un magazine qui se situe du côté de la classe laborieuse contre celui de la classe bourgeoise
– Un magazine qui choisit des formes claires, accessibles, cash, pour que nos combats ne soient pas le monopole des personnes qui maîtrisent et sont à l’aise avec les références culturelles, historiques ou intellectuelles
– Un magazine anti-élitiste, qui n’écrit pas pour faire la leçon, qui pense que notre classe sociale est au courant de ce qu’elle vit et n’a pas besoin qu’on la prenne de haut et lui dicte ce qu’elle doit faire
– Un magazine qui écrit comme il parle et pense ce qu’il écrit : souvent avec humour, sans se soucier du qu’en dira-t-on et des petites susceptibilités d’entre-soi. La guerre des classes est une réalité difficile à vivre, alors nous tenons à proposer des articles enthousiasmants, joyeux et motivants
– Un magazine qui mélange aisément les formats dans nos articles, vidéos ou podcasts : du reportage, de l’enquête, de l’analyse ou encore des propositions alternatives concrètes pour que chacun y trouve son style et son compte
– Un magazine en perpétuelle expérimentation : certes, il y a des choses qui nous plaisent et qui plaisent dans ce que nous faisons, mais nous nous demandons toujours comment faire plus efficace, plus accessible, plus stimulant
– Un magazine qui ne dépend financièrement, professionnellement ou relationnellement d’aucune organisation militante ou institution existante : ses membres travaillent quotidiennement à ne dépendre de personne pour cultiver une indifférence à l’égard des clans et des cercles du marché de la contestation radicale ou de “la gauche”
– Un magazine offensif, qui n’est pas à la remorque de l’agenda politique de la classe bourgeoise et de ses alliés idéologiques. S’indigner nous indiffère, combattre est notre seul objectif
– Un magazine qui travaille en permanence à échapper aux cadres idéologiques et moraux de la classe dominante. Contre le langage et les mots envahissants de la bourgeoisie – “coût du travail”, “collaborateurs”, “résilience”, “pragmatisme” – Frustration veut contribuer à reforger le langage perdu de la classe laborieuse et en construire un nouveau
Un magazine qui veut donner de la force à celles et ceux qui travaillent, à celles et ceux qui subissent, à celles et ceux qui luttent. Les bourgeois sont si peu (et ils sont si nuls)
– Un magazine qui prône une société sans classes, notamment basée sur la socialisation de l’économie, sa prise en main démocratique, la fin du colonialisme et de ses restes idéologiques et politiques encore bien ancrés et la destruction de toute domination masculine

Publié le Laisser un commentaire

Artisanat et combat / Giorgio Passerone / Rencontre

Mercredi 24 mai à 19h30

Qu’y a-t-il de commun entre le cinéma roc des Straub, les œuvres foisonnantes de Dante, de Pasolini, de Pound et les voyages dramatiques des « refugiés », la révolte des autonomes dans l’Italie des années 70, et plus bizarrement encore François d’Assise – non pas le Saint mais l’idiot –, ou les hérésiarques Margherita et Dolcino mis au bûcher en 1307 ?

Aiguisés par la pensée vitale de Gilles Deleuze l’ouvrage tente de questionner, théorie et pratique, le rapport mystérieux qui lie l’art (isanat) au combat des plus opprimés des hommes : un rapport sans lequel toute résistance aux Pouvoirs ne pourra pas construire une libération de la Terre à l’heure de son saccage capitaliste planétaire.

Publié le Laisser un commentaire

Camille Polet / Disparition du chat / Editions Le Sabot / Dédicace

Samedi 20 mai à partir de 17h

Dans les années 1980, un groupe de cinq ami·e·s se passionne pour un physicien italien, disparu sans laisser de traces cinquante ans plus tôt. Entre insomnies, études, coups de fil aux parents, ils se croient à l’abri de leur époque, pourtant celle-ci les rattrape et la mort fait irruption dans les chambres à coucher. Il reste des lettres écrites à des disparu·e·s, il reste à vivre avec des fantômes.
Disparition du chat est un collage de journaux, de notes sur la physique quantique, de lettres, de mots laissés sur des coins de table qui consignent les regrets des vivants et les espoirs des morts, leurs amours infinies qui affrontent les époques, les âges et les rages.

~ l’autrice ~
Après cinéma, marre du cinéma, et CAP coiffure, amour de ce qui est mort, écrire des trucs pour dire ce que l’on ne sait pas dire à celleux qu’on aime. Plus tard on ne sait pas, ce qui arrive, et parfois les bobos, allô maman, et parfois.

« Elle a ri, comme une photo. Elle m’a dit qu’elle avait cette idée, depuis l’enfance, que lorsque les choses se précipitaient, c’est qu’il y avait un précipice. Alors, je lui ai pris la main, j’ai séché ses larmes, j’ai séché les larmes de mon amie, qui avait été une enfant et qui n’était pas beaucoup plus, et je lui ai dit non. » 

Publié le Laisser un commentaire

Jean-Baptiste Lanne / Rives d’où je vous veille / Présence africaine / Dédicace

Dimanche 14 mai à partir de 17h

Après une absence de quatre ans, Gabriel revient à Nairobi pour retrouver deux femmes, Mbonoko et Nancy Gloria, figures mythiques des quartiers populaires de la capitale kenyane. Leur ambition dévorante les a poussées à fonder une radio célèbre, devenir des cheffes, voyager sur l’Atlantique, élever des coqs de combat et mener la Grande Guerre nubienne-luhya de l’automne 2004. Accompagné d’un jeune chauffeur de taxi, Gabriel retrouve leur trace et obtient d’elles la possibilité de recueillir leurs récits. Mais les entretiens ne se passent pas comme prévu. La parole déborde. Peu à peu, c’est une ville hallucinée qui se déploie sous ses yeux. Elle ne le quittera plus. Cette ville-autre qui s’empare de lui, le poursuit sur les boulevards, à l’arrière des taxis, jusque dans les couloirs vides de son petit hôtel, c’est la ville des opprimés et des effarés, la ville des premières désillusions, dont l’histoire n’a jamais été prise au sérieux.

Publié le Laisser un commentaire

Laura Bertrand / Cosmos Big Band / Ed. Panthera / Dédicace et concert

Samedi 13 mai à 16h

À l’occasion de la sortie de Cosmos big band, plongez le temps de quelques heures dans l’univers déjanté de Laura Bertrand !
Au programme : un DJ set cosmique, une séance de dédicaces décalées et un goûter aux couleurs acidulées !
Prêt.es à remuer vos popotins avec nous ?
Rendez-vous le 13 mai prochain au Monte en l’air (Paris, 20e), à partir de 16h.
On vous attend, aussi créatifs et aventureux que les personnages de Cosmos big band !

«Alan, Irma, Solomon, Ray et Dusty sont cinq coachs qui travaillent ardemment à la répartition des âmes défuntes du Complexe de l’Œuf, un royaume cosmique créé par Melvin, génie mélomane et caractériel. Lassés de leurs tâches quotidiennes et rébarbatives, nos cinq coachs décident de partir à l’aventure pour découvrir les méandres du Complexe de l’Œuf. Entre aventure cosmique et parodie des nouveaux modèles d’entreprise type start-up, découvrez Cosmos big band, une BD à l’humour incisif et déjantée !»

Publié le Laisser un commentaire

Eric Garault / Roça / Editions Courtes et longues / Lancement

Vendredi 12 mai à 18h30

Les Éditions courtes et longues ont le plaisir de vous convier à célébrer la sortie de Roça, un conte paysan au Brésil d’Éric Garault autour d’un apéritif à partir de 18 h 30 à la librairie Le Monte-en-l’air.

L’apéritif sera suivi à 19 h par la présentation d’Éric Garault par Jean Poderos, éditeur, et d’une séance de dédicace du livre.

Cet ouvrage est le résultat d’un travail mené durant 7 ans au cœur des montagnes du Minas Gerais en immersion avec les paysans. Une œuvre photographique sur la culture traditionnelle Caïpira ponctuée de textes du patrimoine littéraire brésilien.
Une source d’espoir et d’inspiration au moment où les enjeux énergétiques et climatiques remettent en question des modèles agroproductivistes dévastateurs au Brésil.

Et, avant tout, le plaisir de découvrir de superbes photographies à l’esthétique simple et complexe comme leur sujet.

Publié le Laisser un commentaire

Samuel Gratacap / Bilateral / Poursuite / Lancement

Jeudi 11 mai à 18h30

Depuis plusieurs années, Samuel Gratacap se rend sur des territoires qui portent en eux les traces d’une occupation précaire, provisoire, d’un passage et d’une histoire contemporaine : celle des chemins de l’exil sur le pourtour méditerranéen.

Bilateral fait écho à la présence — réelle ou suggérée — des exilés à la frontière franco- italienne, et à la question de leur passage dans ce secteur transalpin.
C’est aussi un travail sur le paysage, d’un côté et de l’autre de la frontière, celle qui nous sépare et nous unit tour à tour. Samuel Gratacap a tenté d’y poser son regard et d’écouter les personnes rencontrées, dans un effort critique vis-à-vis des images médiatiques et des représentations traditionnelles qui en sont proposées. 

Publié le Laisser un commentaire

Pacôme Thiellement / Infernet / Massot / Rencontre

Jeudi 4 mai à 19h30, renconte avec Pacôme Thiellement

Infernet, ce sont des faits divers, des histoires vraies, sinistres, grotesques et sérieuses, qui servent de loupes
grossissantes pour comprendre ce qu’Internet et les réseaux sociaux sont en train de faire de nous. C’est Marina Joyce, la « kidnappée » du réseau social ; Gabby Petito, l’influençeuse lifestyle tuée par son amoureux lors de leur roadtrip documenté au quotidien sur Instagram ; Manti Te’o, la star du football victime d’un catfish sur Twitter ; Nikocado Avocado, un YouTubeur qui fait des mukbangs à se tuer la santé pour faire des vues ; Michelle Carter et Conrad Roy, les amants Facebook maudits… Toutes ces victimes, parfois attachantes, parfois inquiétantes, sont comme l’avant-garde de ce que nous sommes amenés à vivre si nous confondons la fiction numérique et la réalité, et si nous cherchons notre salut dans les likes, les pouces bleus et l’attention que nous réussissons à obtenir sur la toile. Cette série d’articles et de vidéos publiés sur Blast depuis le
1er janvier 2022, à mi-chemin de Pierre Bellemare et de William Burroughs, propose une interprétation du
phénomène des quinzes dernières années : notre vie depuis que les réseaux sociaux nous ont transformés.

Le livre est complété par un texte autobiographique, Internet et moi (une confession). Dans cette longue postface, l’auteur décrit les épisodes principaux de sa vie liés à Internet de 1996 (arrivée de son modem) à 2020 (année où il a décidé de quitter pour toujours les réseaux sociaux). Il y raconte comment il a cherché son salut dans la vie numérique, mais surtout pourquoi il en est arrivé à comprendre qu’en faisant ça, il se mettait, en réalité, en danger de mort.