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SOIREE MOUSSES, LICHENS, CONCOMBRE : Pascal / Territoire des mousses et des lichens / Les cahiers dessinés & Joko / Concombres et caetera / Editions Orbis pictus club / Exposition et lancements

Jeudi 18 avril à partir de 18h30

Dans le cadre de sa résidence SATAN TRISMEGISTE au Monte-en-l’air, Pacôme Thiellement a la joie d’accueillir Pascal et Joko pour une exposition et une rencontre consacrée à la sortie de Territoires des mousses et des lichens de Pascal publié aux Cahiers dessinés & Joko pour Concombre et cætera publié aux éditions Orbis pictus club.

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Exposition des dessins originaux du 18 avril au 2 mai 2013

Pascal, de son vrai nom Pascal Blondeaux, est né le 28 septembre 1956, à Villeneuve-Saint-Georges, au sud de Paris. Fils du dessinateur Gébé, il entre aux Éditions du Square, chez le professeur Choron, et devient directeur artistique du studio photo de Chenz qui réalise notamment les couvertures et les romans-photos de Hara-Kiri. Pascal publie quelque temps ses dessins dans Hara-KiriL’Autre JournalL’Idiot international et L’Imbécile de Paris, puis s’isole dans la forêt de Fontainebleau pour se consacrer à la recherche préhistorique. Il présente une chronique préhistorique dans la revue Le Cahier dessiné.

Territoire des mousses et des lichens publié aux Cahiers dessinés s’ouvre sous les auspices des corneilles, des grands pics noirs, des mésanges, des arbres et du vent pour s’aventurer en forêt, sur le territoire des mousses et des lichens, à la découverte d’une grotte ornée de signes millénaires. Avec l’aval des écureuils, véritables gardiens du territoire de nos ancêtres, on assiste à une initiation à l’écriture préhistorique. Depuis l’aube de l’humanité, les points, les croix et les carrés n’ont rien perdu de leur force et de leur pouvoir sur nous. Et une marelle gravée dans la grotte nous révèle que le langage originel des signes n’est pas éteint : leur géométrie sommeille au plus profond de nos cavernes crâniennes.

JOKO, de son vrai nom Henry Jacot est né le 9 janvier 1960 à Courbevoie dans les Hauts-de-Seine. Ses premiers dessins, des strips, sont publiés en 1984 dans le magazine CHIC dont le rédacteur en chef est Jacques Lob puis dans Métal Hurlant. JOKO participe à un grand nombre d’aventures de l’underground graphique ou de l’édition indépendante en France, du début des années 90 à nos jours. Le dessin de JOKO met l’élégance et la virtuosité du trait au service d’idées et de gags où l’érotisme, l’absurde et le scabreux culminent. Fidèle à la tradition d’un humour virulent qui s’est illustré en France par l’esprit « bête et méchant » des Willem ou Topor il se rapproche naturellement de la bande du Professeur Choron. Avec le dessinateur Charlie Schlingo et quelques autres figures originales, JOKO crée en 1987 Les Silver d’argent. Il est le saxophoniste de ce groupe de rock dérisoire qui parvient à vivre 10 ans en se produisant sur scène de nombreuses fois, en sortant des disques et en devenant finalement une sorte de légende de la contre-culture. JOKO a publié ses dessins et bandes dessinées dans divers journaux et revues tels que Hara-Kiri Hebdo, Grodada, Strips, Vertige, Bang!, Bilan Provisoire, La Tranchée racine, DMPP, et chez plusieurs éditeurs tels que Les 4 mers, Fish&Chips, la Martinière ou CBO.

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Yann kebbi / Immo + / Editions 3 fois par jour / Exposition & lancement

Jeudi 4 avril à partir 18h30

A l’occasion de la publication de Immo + –un livre parallélogramme qui tiendra debout sur vos étagères avec couverture sérigraphiée publié aux éditions 3 fois par jour, exposition et dédicace de Yann Kebbi.

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Exposition du 4 au 14 avril

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Aurélie William Levaux & Moolinex / Johnnychrist / Éditions Atrabile / Exposition

Vendredi 15 mars vernissage à partir de 18h30

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Johnnychrist : derrière ce nom, plein de promesses, se cache le nouveau projet de Moolinex et Aurélie William Levaux, un livre réalisé à plusieurs mains, un travail singulier et sans réel équivalent. Car dans ce grand format tout en couleurs, Aurélie William Levaux et Moolinex se sont comme fondus en une troisième personne, le Johnnychrist du titre, artiste inclassable et personnalité borderline, et inventeur d’un mouvement (dont il semble être le seul membre), le PRISME. Ce personnage complexe, dans la peau duquel se sont glissés les deux auteurs (et dont le livre dresse un portrait en creux), produit alors une œuvre flirtant perpétuellement avec le ringard et le beau, le mauvais goût et la recherche. Perclues d’obsessions et de visions affolantes, les images offertes ici font parfois rire, mettent aussi mal à l’aise, et, par leur étrange radicalité, obligent toujours le lecteur à prendre position – car en allant loin, très loin, repoussant dans ses derniers retranchements des notions comme le goût, alors, comme par magie, Johnnychrist touche au beau. «L’art c’est beau disait Alphonse Daudet, Et il a pas tort, dit Johnnychrist par l’intermédiaire du PRISME.»

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Frankyravi / RN66 / Éditions Les Requins Marteaux / Lancement & exposition

Vendredi 22 février à 18h30, vernissage et signature.

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Sébastien est un ado anthropomorphe, à qui la vie n’apprend rien. Je m’enfoutiste, déconnecté de la réalité, maladroit voire carrément dangereux, les événements ne lui donnent pas forcément tort. Perdu dans un monde aux références néfastes, Sébastien ne se sent libre… que lorsqu’il atterrit en prison. La narration oscille entre violence verbale et violence physique, mais c’est la violence symbolique du livre qui met sans doute le plus mal à l’aise. RN 66 nous ramène à nos codes, aux mythes dans lesquels nous avons abusé les enfants, dans lesquels nous nous berlurons aujourd’hui, ceux qui nous aident à faire passer la pilule de l’existence… Et si contrairement à ce qu’on nous a inculqué à l’école, bien mal acquis pouvait profiter ?
En tout cas Frankyravi nous démontre que ce n’est parce que l’on aide le ciel qu’il va s’y mettre et deux tu l’auras vaut parfois mieux qu’un !

Frankyravi est de ces dessinateurs teigneux tant au niveau du trait que dans l’âme. Quelque part entre Got (Le Baron Noir), Mariscal (Los Garriris) et Macherot, son dessin a une force graphique surprenante et pour le moins puissante. Le talent et le potentiel économique de Frankyravi en ont fait rapidement un pilier du journal Ferraille Illustré. C’était en 2005. Depuis, ce jeune homme, à l’allure impeccable et toujours fraîchement rasé, s’est fait une place au soleil dans le monde de l’audiovisuel. Assez bon en sport, doué pour les arts de la table, détenteur d’un diplôme de secouriste, il méritait qu’on lui consacre une exposition institutionnelle, véritable rétrospective d’un parcours atypique et d’une œuvre singulière(notamment ses cartes géographiques en noir et blanc).

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Christian Aubrun / Jus d’amour / Éditions Cornélius & Jérémy Boulard Le Fur / Les Cobayes / Éditions Attila / Exposition

Samedi 9 février à partir de 18h30, vernissage de l’exposition de Christian Aubrun à l’occasion de la publication de Jus d’amour aux éditions Cornélius et de l’exposition de Jérémy Boulard Lefur à l’occasion de la sortie de Les Cobayes de Ludvik Vaculik aux éditions Attila.

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Jus d’Amour de Christian Aubrun publié aux éditions Cornélius : après avoir fait un détour dans le jardin enchanté du dessin pour la jeunesse, Christian revient à ses amours enfantines et animales avec dans son arche une ménagerie un tantinet lubrique qui s’en donne à cœur joie, pour notre plus grand plaisir. En savoir plus ici.

Les Cobayes de Ludvik Vaculik, illustré par Jérémy Boulard Le Fur  publié aux éditions Attila.

Né en 1986, Jérémy Boulard Le Fur vit et travaille à Paris. En parallèle de son activité dans le cinéma d’animation, il participe à divers projets de publications et d’expositions, avec entre autres United Dead Artists, Frédéric Magazine, Kaugummi, Gruppen, Super-Structure.  Dans ses dessins, il crée des univers grotesque dans lesquels le corps est confronté de manière ambiguë à différentes matières, minérales et organiques. Les Cobayes est le premier roman qu’il illustre, créant pour l’occasion les dessins in-texte et d’autres en parallèle, donnant une lecture personnelle du livre. En savoir plus ici.

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Yann Legendre / Flesh Empire / Éditions Inculte / Exposition

Vernissage de l’exposition le jeudi 31 janvier à partir de 18h30.

A l’occasion de la sortie de Flesh Empire, recueil d’illustrations hors-commerce limité à 300 exemplaires (24 pages format A2 N&B) , le Monte-en-l’air expose Yann Legendre du 31 janvier au 8 février 2013. Présenté par Claro (Le Clavier Cannibale), Flesh Empire regroupe en plein format les illustrations contenues dans l’ouvrage collectif Cinquante nuances du cul – Une Anthologie littéraire à paraître aux éditions Inculte le 28 janvier.

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Joyce, Pierre Louÿs, Michel Houellebecq, Hubert Selby Jr., Théophile Gautier, Charles Bukowski, Gabrielle Wittkop, Denis Cooper ou Rabelais : tous ont consacré des pages, des volumes, des oeuvres entières à la « chose ». Légèrement pornographiques ou simplement érotiques, évocateurs ou carrément crus, ces textes regroupés et illustrés dans cette « anthologie littéraire débridée » font l’apo- logie du corps, du plaisir et du septième ciel.

Blotti sous la tiédeur des nymphes repliées Comme un pistil de chair dans un lys douloureux Le Clitoris, corail vivant, cœur ténébreux, Frémit au souvenir des bouches oubliées. Toute la Femme vibre et se concentre en lui C’est la source du rut sous les doigts de la vierge C’est le pôle éternel où le désir converge Le paradis du spasme et le Cœur de la Nuit. Ce qu’il murmure aux flancs, toutes les chairs l’entendent À ses moindres frissons les mamelles se tendent Et ses battements sourds mettent le corps en feu. Clitoris, rubis mystérieux qui bouges Luisant comme un bijou sur le torse d’un dieu Dresse-toi, noir de sang, devant les bouches rouges !

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Willem / Dégueulasse / Éditions Les Échappés / Exposition

Vendredi 18 janvier à partir de 18h30, en présence de l’auteur, vernissage de l’exposition et dédicaces de Dégueulasse publié aux éditions Les Échappés.

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Si, comme le professait Hara-Kiri, «un bon dessin, c’est un coup de poing dans la gueule», Willem est l’un des maîtres en la matière.
Partant du principe qu’une planche de portraits en dira plus sur le monde comme il va qu’une dissertation amère, Willem rassemble sur de grandes pages thématiques – autour d’un personnage, d’une région ou d’un phénomène, des scènes glissant d’une époque à l’autre. Ainsi, en quelques cases, on passe de la presse allemande des années 1930, aux reportages à oeillères de Fox-news et Al-Jazeera sur la guerre en Irak, pour aboutirau spectacle servile des carrioles de journalistes quémandant une interview du président Sarkozy paradant à cheval en Camargue. Quasiment sans parole, reposant sur la force visuelle des images et du dessin pour toute narration, le trait de Willem en dit définitivement plus qu’un long discours.

WILLEM, d’origine néerlandaise, installé en France depuis 1967, est une figure
de proue du dessin indé depuis les années 1960. Il dessine tous les jours dans
Libération depuis 1981, et toutes les semaines dans Charlie Hebdo depuis sa création. Son oeuvre, radicalement satirique et violente, fait l’unanimité chez les passionnés de graphisme. Chose remarquable, les éditeurs de Willem ont pris l’habitude de ne pas corriger ses textes, où l’accent caractéristique de l’auteur résonne en français dans une syntaxe parfois approximative.

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Arrache-toi un oeil fête ses 10 ans / Exposition

Mercredi 5 Décembre à partir de 18h30

Arrache-toi un œil fête ses 10 ans avec le vernissage de l’exposition”CONFRÉRIE MYSTIQUE” . A cette occasion Emy Rojas et Gaspard Le Quiniou d’Arrache-toi un oeil ! mais aussi Sam Rictus et Olivier Chaos proposeront pour l’occasion des pièces graphiques originales -dessins, sérigraphies, installations, peintures-.

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Il y a 10 ans, Arrache-toi un oeil! organisait son premier concert sur une péniche parisienne… Depuis bien des choses se sont passées, Arrache-toi un oeil! a pris la forme d’un duo et s’est spécialisé dans la sérigraphie, le graphisme et l’illustration tout en continuant à proposer régulièrement de nombreux évènements mettant en lien l’œil et l’oreille. Afin de marquer le coup, ils vous invitent en ce début du mois de décembre, à venir fêter ça avec eux durant quatre jours, vous faisant partager leurs différentes passions : la musique, l’art et  la cuisine.  Nourris de l’esprit Punk, tous les évènements d’Arrache-toi un oeil! sont organisés sans subventions, de manière autonome, s’attachant à faire perdurer le Do It Yourself (D.I.Y) !

Une bière brune au doux nom de “Magie Noire”, élaborée pour l’occasion par notre ami Bibi et préparée avec lui à partir de 2 types de malts & 2 types de houblons, sera disponible sur place (à petit prix) pour les premiers arrivés (une 40taine de bouteilles seulement)…

Plus d’infos par .

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Nadja / Coeur sanglant de la réalité / Editions L’Apocalypse / Exposition

Jeudi 15 novembre à 18h30, lancement du livre et vernissage de l’exposition.

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Le parcours de Nadja vers la Bande Dessinée est atypique : venue de l’illustration jeunesse et de la peinture, son premier langage est avant tout la matière : gouache, huile, pinceaux. L’envie de la narration séquentielle arrive tard dans son cheminement, et, singularité appréciable, elle y reste résolument peintre dans son approche.

Le Coeur sanglant de la réalité creuse la veine la plus autobiographique de Nadja, inaugurée avec Comment ça se fait (Cornélius, 2006). L’alter ego de l’auteure et son environnement parisien ou breton sont toujours représentés par une population d’ours, symbolisant une humanité primitive jetée par erreur dans une modernité qui lui échappe. Jamais Nadja n’a creusé plus loin les affres de la création, ici picturale ; et les rapports ambigus du milieu de l’Art. Réalisé avec maestria à la gouache noire et blanche, le rouge fait sporadiquement des apparitions sanglantes dans cette réalité, en faisant le livre le plus intimiste et le plus touchant de Nadja.

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Claude Pelieu / Un amour de beatnik – Lettres et textes à Lula-Nash (1963-1964) / Editions Non lieu / Exposition

Mardi 6 novembre à 18h30, lancement du livre Un amour de Beatnik et vernissage d’une exposition de collages de Pelieu.

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“Claude Pélieu, né en 1934, mort en 2002, est aujourd’hui reconnu par une frange importante de poètes, écrivains, musiciens actuels comme un grand initiateur, un passeur, un ouvreur de mondes possibles. Apparu dans le paysage littéraire français de façon brutale et inattendue avec le fameux Cahier de l’Herne Burroughs/Pélieu/Kaufman en 1968, il a publié à l’époque plusieurs livres mythiques dont Jukeboxes et Tatouages mentholés et cartouche d’aube, directement en poche (10/18) dans les années 1970. Seul poète français embarqué dans l’aventure beat, ami de Burroughs, Ginsberg, Kaufman, Corso, Neal Cassady, Tim Leary et bien d’autres, il a côtoyé et traduit en français la plupart des auteurs de la Beat Generation. Son premier recueil, Automatic Pilot, fut symboliquement publié conjointement par la librairie City Lights et les Fuck You Press d’Ed Sanders, directement en anglais, en 1963.

 Aucun texte antérieur à ses 30 ans ne semblait avoir survécu. Aujourd’hui, Un amour de beatnik, collection de lettres et de textes de 1963 et 1964, vient à point nommé donner un éclairage sur la période pré-US de Claude Pélieu.

Ce recueil est constitué de lettres envoyées à Lula-Nash, sa première femme qui vient alors de le quitter, et de textes poétiques. Les lettres forment un formidable journal-poème d’une langue magistrale. Les textes poétiques, très étonnants, nous montrent un poète à la langue déjà sûre et affirmée. Avant même d’avoir lu Burroughs et Ginsberg, Pélieu a réussi, à l’époque, à produire un ensemble textuel d’une modernité exceptionnelle, très proche des expérimentations poétiques de Burroughs et Ginsberg, dans une convergence d’esprit très troublante.

Ce livre est enrichi de découvertes importantes sur la bio-bibliographie de Claude Pélieu. L’auteur de l’appareil critique du livre, Benoît Delaune, est docteur en littérature comparée, spécialiste de la beat generation et surtout des écrits de William Burroughs. Ami et éditeur de Claude Pélieu, il a mené des recherches approfondies. Il réussit ainsi à dresser dans son introduction un portrait de Claude Pélieu en jeune poète révolté, proche des courants d’avant-garde, au fait de la poésie sonore ou du happening. Le parcours spirituel et artistique du poète, avant sa découverte des auteurs ‘beat’, est enfin tracé grâce aux recherches effectuées pour ce livre.