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Sandrine Martin / La montagne de sucre / Editions l’Apocalypse / Exposition

Jeudi 25 octobre à 18h30, vernissage en attendant le livre !

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Voici un ouvrage qui pourrait faire un cas d’école théorique : est-ce qu’un livre constitué d’un dessin par page, sans apparente continuité narrative, mais qui (malgré le fait que les protagonistes changent de visage) semble nous raconter quelque chose quand même, peut être considéré comme de la bande dessinée ? La bonne nouvelle, c’est que La Montagne de sucre est tellement au-delà de ces questions qu’elle les rend caduques. Sandrine Martin nous évoque, en autant de magnifiques petits tableaux au crayon, la rencontre, les entrechats, l’idylle, la désillusion, la rupture. Parfois réalistes, parfois métaphoriques, oscillant entre le sublime et l’humour noir, Sandrine Martin nous offre tout simplement un extraordinaire livre sur l’amour. Ce qui, on en conviendra, n’est pas donné à tout le monde.

 

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Dessins des fesses

Jeudi 27 septembre à 18h30

Le collectif Dessins Des Fesses a été créé par cinq auteur-illustratrices diplômées des Arts Décoratifs de Strasbourg en 2011, Pauline Barzilaï, Louise Duneton, Astrid Huguet, Roxane Lumeret et Bénédicte Muller, qui vivent et travaillent à Paris.

Elles lancent “L’esprit meut la masse” 30 coffrets numérotés comprenant chacun 5 éditions. Une exposition de dessins originaux sera visible le soir même et le lendemain.

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Antonin Louchard / Je suis / Editions Thierry Magnier / Exposition

Mercredi 29 août à 18h30.

A l’occasion de la sortie de Je suis aux éditions Thierry Magnier, Le Monte-en-l’air accueille Antonin Louchard pour une exposition du 29 août au 11 septembre.

Vernissage en musique avec Tousseï .

 Antonin Louchard is short-sighted but is talking to you

Voici une vingtaine d’années que j’ai abandonné la peinture pour l’illustration et  la création de livres illustrés.  Depuis, toutes mes tentatives de me remettre à peindre ont échouées, aboutissant, au pire, à d’éphémères pochades, au mieux, à une nouvelle piste de livre, comme Tout un Monde, avec Katy Couprie.

En travaillant à Je Suis, le désir de peindre est revenu avec force et j’ai décidé de préparer une exposition.

Mais, pour le lancement du livre lui-même, je souhaitais ne rien déflorer de l’exposition à venir, qui sera une sorte d’installation. Aussi me fallait-il une idée originale qui justifie l’accrochage aux murs d’autre chose qu’une simple anthologie de mon travail d’illustrateur.

Le Monte-en-L’air est une librairie-galerie, acteur et militant culturel, amoureux de l’image imprimée. Initialement je souhaitais réaliser, pour cet accrochage, des gravures sur bois et des multiples. Mais, la presse étant utilisée par ma copine Couprie qui bosse d’arrache-pied sur un énorme travail de gravures sans aucun intérêt, j’ai finalement opté pour des images originales à l’acrylique, d’un format modeste et qui peuvent évoquer les illustrations d’un livre.  Elles représentent souvent des figurines et objets enfantins et sont, pour la plupart, ‘‘caviardées” par une petite silhouette qui est le personnage récurrent du livre Je Suis.

C’est cette dénégation, par le caviardage, de leur fonction illustrative, qui m’autorise à les présenter aujourd’hui sur des murs de Monte-en-L’air…et non dans un livre.

PS : Rassurez-vous, mon prochain Livre, Pourquoi les Lapins ne portent  pas de Culottes, nous ramènera à des considérations bien plus prosaïques

Antonin Louchard

Je suis, le livre : graphique, amusant, insolent et décalé, ce nouvel album d’Antonin Louchard dresse un portrait de l’homme dans tous ses états, tour à tour jaloux, curieux, constructif, équilibré, fragile ou amoureux…! Les images ont ici la part belle. Riches de sens, elle se répondent, rebondissent, nous échappent pour mieux nous revenir et nous faire réfléchir.

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Deeprose / Sérigraphies / Exposition

Vernissage le jeudi 12 juillet à 18h30.

Exposition du 12 au 22 juillet

DEEPROSE est un duo formé par Maud Guercher et Grégory Camilleri.

Elle est graphiste indépendante, il est artiste plasticien, ils ont l’envie commune d’associer leurs univers dans des recherches et expérimentations autour de l’imprimé, la typographie, l’objet livre…

La série d’affiches présentée au Monte-en-l’air est un extrait de “Néons”, une suite de 100 affiches imprimée en sérigraphie en avril 2012, composée d’un poème et d’un dessin typographique original. Un état de recherche s’exprime. Une combinaison de formes altérables, changeantes, discontinues, errantes, flottantes. Par la superposition des couches, la phrase se devine, s’éclaire ou s’atténue, les matières des encres se reflètent ou s’éteignent. Le papier est noir mat, suscitant un nouveau rapport à l’image imprimée, aux rencontres des couleurs et aux transformations des matières…

Pour en savoir plus allez voir les sites de Maud Guerche et Gregory Camilleri.

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Henriette Valium / No es su culpa / Exposition

Vernissage mercredi 4 juillet à 18h30

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Né en 1959 “dans un trou de merde nommé kénada”, Henriette Valium est l’un des plus fameux héritiers de la bande dessinée underground des années 60. Depuis près de trente ans, il pousse son art vers les plus ultimes frontières, avant-gardiste dans le dessin, hardi dans la mise en page, suprêmement personnel dans les thèmes et le langage.

Auteur d’une foultitude d’ouvrages souvent auto-édités aux noms évocateurs (1000 Rectums, The Clinical visit, Primitive crétin, La Prison anale des frères rouges, Curés malades, Mutants…), il trouve aussi le temps de faire de la peinture et a même connu son heure de gloire dans la musique avec son groupe Valium et les Dépressifs.

Il a été publié en France par Chacal puant, Le Dernier Cri et L’Association.

La “grosse kaliss de tabarnak de chienne” d’Henriette Valium sera présente au Monte-en-l’air le mercredi 4 juillet à partir de 18h30 pour le vernissage de son exposition.

Exposition du 4 au 10 juillet

Henriette Valium exposera ensuite au Dernier Cri, à la Friche Belle de Mai à Marseille, du 15 au 19 juillet.

http://www.henriettevalium.com/

http://fr.wikipedia.org/wiki/Henriette_Valium

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Catherine Ringer & Les Frères Guedin

Vendredi 22 juin à 18h30 : à l’occasion de la sortie de “Punk 103”, son nouveau clip dessiné par les Frères Guedin et réalisé par Marc Druez, Le Monte-en-l’air reçoit Catherine Ringer pour une soirée festive, vernissage de l’exposition des Frères Guedin, projection du clip et signatures.

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Seront proposés à la vente des tirages numérotés et signés réalisés par les Frères Guedin pour le clip ainsi qu’un 45 tours de Catherine Ringer spécialement édité pour l’occasion.

Une co-production Six sarl, Corida, Because Music & Le Monte-en-l’air

http://www.ritamitsouko.com/
http://lesfreresguedin.blogspot.fr/

Exposition jusqu’au 3 juillet 2012

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Exposition / Chloé Poizat / Bal de tête

Jusqu’au 20 juin se tient au Monte-en-l’air une exposition des dessins de Chloé Poizat, à l’occasion de la sortie de son livre Bal de tête aux éditions Cornélius.

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Chloé Poizat nous guide dans une création subtilement inquiétante. Les enfants poussent sur les arbres où ils seront pendus, ou sortent en fumée des cheminées. Corps décapités, têtes coupées, troncs mutilés, témoignent de quelque catastrophe inouïe, comme effacée de notre mémoire.
Enveloppés par une horreur muette, nous nous aventurons dans le monde des cauchemars, à la rencontre de fantômes ambigus. Chien à tête de chou ou homme à tête d’escargot, fillette en feu, ces apparitions, flottent à la frontière du rêve et de la réalité, du conscient et de l’inconscient, condamnées à une errance éternelle.
Bal de têtes tient de la parade de monstres de foire et du cabinet de curiosités. L’album est hanté par des créatures mi-bestiales, mi-humaines, issues de croisements improbables et de métamorphoses ratées. Travaillant à partir de cartes postales, de photos, d’images imprimées, Chloé Poizat récupère des icônes familières, qu’elle détourne, bricole, mélange, et assemble, jusqu’à ce que l’impression de déjà-vu vire au doute et au malaise. Le noir et blanc de gravure ancienne, subverti par des taches de couleurs crues, brouille encore les repères.
Chloé Poizat donne forme aux peurs ancestrales, aux monstres nocturnes, que nous aurions voulu oublier. On s’attend à croiser, au hasard de son univers absurde, Odilon Redon, Gourmelin, ou Topor. Et l’ombre de Lautréamont n’est pas loin.

Biographie

Clodoaldienne de naissance, Chloé Poizat obtient un diplôme de l’École des Beaux-Arts d’Orléans, avant d’installer sa fabrique de monstres à Paris. Là, elle dessine pour la presse, de Libération au New York Times, du Monde à XXI, réalise des couvertures de romans et des affiches de théâtre, et illustre de nombreux livres, tant pour enfants que pour adultes. Ses dessins accompagnent ainsi les poètes René Char et Rainer-Maria Rilke. Exposée en France et à l’étranger, elle signe aussi des installations énigmatiques tels ces 146 badges, représentant 146 visages monstrueux.
Mélangeant gravure, peinture et dessin, usant du collage et du photomontage, son univers graphique désoriente les éditeurs classiques. Elle publie donc elle -même des nano-books, aux titres volontiers mystérieux : Culinaire, Disparition, Neuf Souvenirs d’enfance. Cette forme expérimentale et libre, loin de la boursouflure du livre d’artiste, lui permet de donner encore plus d’espace à son travail.
Ironique et inquiétante, son œuvre défie les catégories. Et pour cette jeune femme tranquille, l’art est aussi cruel que la cuisine : « Hachez finement le ciboulot et mélangez délicatement à la purée de poils et de plumes ; égouttez le confit d’yeux, recouvrez-le du précédent appareil ; faites bouillir et réduire la bile avec une pointe d’amertume, ou à défaut de Malinconia, jusqu’à l’obtention d’une crème onctueuse ».