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Flutiste 8 / Lancement

Jeudi 11 février à 18h30, lancement du numéro 8 de la revue Flutiste.

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Deux villes, deux visions opposées, deux sens de lecture de l’histoire qui fatalement mènent à l’affrontement.
Quand Solidor, cité médiévale humaniste et paranoïaque, se parcourt de gauche à droite, Kinésis, métropole moderne du progrès et de l’individuel, se lit de droite à gauche. Chaque personnage, garde, ambassadrice, marchand ou espionne, fous, manipulateurs, amoureux ou ambitieux, verra son sort dépendre étroitement de celui des autres. Car si elle revêt deux étendards et de multiples visages, il s’agit bien d’une seule histoire. Et parce que des événements croisés viennent perturber la coexistence fragile de ces deux antagonistes, la confrontation est inévitable.

Ce huitième Flutiste, le dernier en date, vous propose de vous plonger dans une histoire à 36 mains: les destins de 18 personnages, amis, ennemis, relatés par dix-sept auteurs qui, une fois de plus, font coexister leurs histoires et leurs personnages à l’intérieur d’un univers.

Avec des histoires de: Arkenn, Antoine Beauvois, Grégoire de Bernouis, Caroline Cherrier, Etienne Ciquier, Pierre Le Couviour, Alexandre Faisy, Line Hachem, Johanna Huck, Krocui, Léa Murawiec, Péixe, Peter Heinrisch, Kévin Roualland, Valentin Stoll, Tarmasz, Mathieu Vernerie.

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Punto de Fuga / Le silence dans le cinéma et dans la photographie : étranges paysages et sobres décors

Samedi 6 février à 18h, PUNTO DE FUGA est heureux d’annoncer son nouvel événement autour du livre de photographie.

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Le temps d’une soirée, trois éditeurs internationaux viendront présenter un livre de leur catalogue sur le thème du paysage. Ces rencontres, au delà d’affiner, d’enrichir, de recomposer notre vision de la photographie, seront l’occasion d’interroger la manière dont l’alliance entre la photographie et le graphisme peuvent révéler un paysage pluriel, plus descriptif et plus nuancé. Dans tous ces livres, un éventail de formes, territoires, couleurs, détails se réfléchissant entre eux à l’infini, donnent du relief à toutes ces pages et bouleversent notre champ de vision.

Une étrange certitude :

Cette fois-ci nous avons trouvé une bonne raison pour réunir les éditeurs et les cinéastes, qui est l’envie de faire l’expérience du silence, avec eux. Les trois oeuvres dont nous avons choisi de parler, Missing Buildings, In silence et Grossraum (Borders of Europe) ont en commun cette approche au silence dans la composition et dans la lecture qu’ils font de la photographie de paysage. Mais quelle est cette expérience du regard? Comment la saisir?

Dans tous ces projets, au même titre que dans la musique (on pense à la composition de John Cage 4’33”), le silence révèle une texture, des formes, des couleurs au moment de l’observation de ces paysages urbains.

Au cinéma Lonnie van Brummelen a aussi abordé la question des paysages sonores et celle du silence avec la même intensité et la même pertinence que la photographie. Son oeuvre a su intégrer le silence à une trylogie de films dans le but de mieux dessiner la frontières de l’Europe et et faire le portrait de ceux qui la traversent.

On observe les films et les pages, en silence, avec une étrange certitude, comme un enfant qui regarde la danse des formes dans un Kaléidoscope…

Une sélection de livres et de films :

Tom & Beth Atkinson,
Missing Buildings,
Hwæt Books
2015
96 pages
24,5 x 28,5 cm
ISBN: 978-0-9933505-0-4

Gilbert Fastenaekens,
In Silence,
ARP2
2015
224 pages
22 x 28 cm
ISBN: 978-2-87572-010-8

Lonnie van Brummelen,
Grossraum (Borders of Europe)
Prix de Rome 2005
35mm film / Colour / Silent / 35 min.

***

Suite à nos réflexions sur le paysage en photographie, nous aurons aussi le plaisir d’accueillir le projet The Lonely Road de John Ross, né d’une étroite collaboration avec The Lonely Road Foundation, une association sud africaine défendant la cause des orphelins et enfants défavorisés de certaines communautés d’Afrique du Sud. John Ross nous livre ici un portrait poétique et subjectif de neuf familles soumises à des conditions de vies précaires. La photographie est pour l’auteur un moyen d’exprimer la solitude et le désarroi qu’il ressent pendant son immersion dans la communauté.

John Ross,
The Lonely Road,
Browns Editions
2003
120 pages
2,17 x 2,90 cm
ISBN 9780956532466

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Claire de Colombel / Les yeux nus / Impressions Nouvelles / Rencontre

Mardi 9 février à 18h30, rencontre avec Claire de Colombel à l’occasion de la publication de Les Yeux nus aux éditions Impressions Nouvelles.

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Elle abandonne ses vêtements derrière le paravent, monte sur l’estrade, choisit une attitude et la garde. Les crayons s’agitent, tentent de capter la pose avant qu’elle ne change. Pendant cinq minutes, une demi-heure, trois heures, des dizaines de regards étudient son corps, en détaillent chaque ligne, chaque volume. Mais ce qu’elle pense et ressent, personne ne le voit.

L’immobilité est un masque derrière lequel se cache une multitude de mouvements intérieurs. Claire y est attentive, tout autant qu’aux espaces et aux gens qui l’environnent : l’estrade du modèle est un véritable poste d’observation.

Dans ce récit au regard inversé, l’auteur décrit avec minutie cette expérience singulière, celle de poser nue pour des artistes, des étudiants en école d’arts, des gens qui apprennent le dessin. Elle nous fait découvrir le quotidien d’une profession aussi notoire que méconnue. On la suit d’un atelier à l’autre et dans ses réflexions. Elle s’ouvre peu à peu à ces moments d’échanges silencieux avec les personnes qui l’entourent, tout en se questionnant sur la nature de cette relation.

L’auteure :
Claire de Colombel est née en 1985, elle vit aujourd’hui à Paris. En 2009, elle est diplômée de l’École d’Arts de Cergy. Au cours de ses études, l’écriture est déjà au centre de sa pratique artistique, mais aussi le corps et la voix, qui l’amènent à explorer les champs de la performance, de la danse et du théâtre. En 2013 elle commence à poser régulièrement dans des ateliers de dessin d’après modèle vivant et l’expérience lui inspire l’écriture du récit Les yeux nus.

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Alessandro Pignocchi / Anent : nouvelles des Indiens jivaros / Editions Steinkis / Lancement

Dimanche 7 février de 17h à 20h, rencontre avec Alessandro Pignocchi à l’occasion de la publication de Anent : nouvelles des Indiens jivaros aux éditions Steinkis.

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Au cœur de la jungle amazonienne, les Jivaros Achuar conversent quotidiennement avec les plantes, les animaux et les esprits grâce aux anent, de petits poèmes fredonnés à voix basse ou récités mentalement.

Du moins en était-il ainsi il y a quarante ans, lorsque l’anthropologue Philippe Descola partagea leur vie pendant trois années.

Fasciné par son récit, Alessandro Pignocchi repart aujourd’hui sur ses traces…

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Victor Hussenot / Les spectateurs et Chemin des souvenirs / Editions Gallimard BD et La joie de lire / Lancements

Jeudi 4 février à 18h30, apéro avec Victor Hussenot à l’occasion de la publication de Les spectateurs aux éditions Gallimard BD et de Chemin des souvenirs aux éditions de La joie de lire.

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Les spectateurs «Lors de ses déambulations nocturnes, paisiblement, il regarde la ville. Au contact de l’air, sa peau s’éveille, la lumière le fait divaguer et son regard transperce le paysage… le transforme.»
Victor Hussenot nous entraîne dans un voyage fascinant, interrogeant avec grâce et poésie le sens de nos existences urbaines.

Chemin des souvenirs est la suite d’Au Pays des lignes, première bande dessinée de Victor Hussenot à La Joie de lire, sortie en 2014. A la fin de ce premier opus, le lecteur avait laissé le héros, un drôle de petit bonhomme tout bleu chasseur de dragons, alors qu’il venait de raccompagner chez ses parents une petite fille rouge qu’il avait sauvée des griffes d’un monstre jaune. Cette fois le petit garçon parcourt la montagne à la recherche de son amoureuse dont le souvenir l’obsède. Mais sa quête est semée d’embûches et de rencontres plus ou moins amicales.

Très graphique, sans parole et au stylo bille, tout comme Au Pays des lignes, Chemin des souvenirs raconte une belle histoire d’amour et d’aventures. Une suite captivante et tout aussi audacieuse qu’Au Pays des lignes, qualifié à sa sortie d’ovni dans le monde de la BD pour enfants par de nombreux médias.

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Peut-on faire l’amour platonique à une péripatéticienne ? Les références philosophiques du langage quotidien / Florianne Gani et Frédéric Manzini / Editions Ellipses / Rencontre

Mardi 26 janvier à 18h30, rencontre avec Florianne Gani et Frédéric Manzini à l’occasion de la publication de Peut-on faire l’amour platonique à une péripatéticienne ? Les références philosophiques du langage quotidien aux éditions Ellipses

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Les philosophes sont là, parmi nous !
Ils n’ont pas fait que bâtir de grands systèmes conceptuels qui donnent du travail aux universitaires et érudits pour des siècles. Ils ont aussi nourri notre langage quotidien.
Vous n’ignoriez pas que « l’amour platonique » faisait plus ou moins référence à Platon. Vous vous doutiez que l’adjectif « machiavélique » renvoyait à Machiavel, ou « épicurien » à Épicure. Mais saviez-vous qu’une péripatéticienne désigne à l’origine une disciple d’Aristote et que le pragmatisme est une école américaine de philosophie ?
Cet ouvrage au concept totalement inédit revient avec humour et pédagogie sur l’origine philosophique de nos expressions courantes et mesure le chemin parcouru, entre leurs naissances dans les cercles confidentiels de la philosophie et leurs diffusions quelques siècles plus tard, parmi le grand public.
Comme ces expressions courantes en attestent, la philosophie est avant tout une réflexion sur la vie de tous les jours, et cette vie a besoin d’être nourrie par des analyses : on a besoin de penser le plaisir, le bonheur, l’amour, la ruse, l’engagement… Plus que des mots, les grands philosophes nous permettent d’approfondir le sens des choses.
Même s’il adopte l’ordre chronologique d’un ouvrage d’histoire de la philosophie, le présent volume n’est donc pas qu’un ouvrage sur la philosophie. C’est d’abord et surtout une invitation à un exercice de philosophie : celui de provoquer notre propre pensée.

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Claire Braud & Lisa Mandel / Chantier interdit au public & La Fabrique Pornographique / Casterman / Collection Sociorama / Lancements

Vendredi 5 février à 18h30, Claire Braud et Lisa Mandel ouvrent le bal de la nouvelle collection SOCIORAMA chez Casterman (Lorsque Sociologie et Bande-dessinée se mettent en ménage) et dédicacent leurs deux albums à l’occasion !

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Lisa dédicace “La Fabrique Pornographique”, d’après l’enquête de Mathieu Trachman.
Claire signe “Chantier interdit au public”, d’après l’enquête de Nicolas Jounin.
Une soirée au parfum de stupre et de sueur. Sortez casqués !

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Florence Dupré Latour / Cruelle / Editions Dargaud / Lancement

Vendredi 29 janvier à 16h à 19h, lancement de Cruelle de Florence Dupré Latour publié au éditions Dargaud

cruelle

Avec Cruelle, Florence Dupré Latour commence une réflexion singulière sur l’identité.

Florence Dupré Latour raconte comment, de son enfance jusqu’à la fin de son adolescence, elle a torturé, mutilé, tué les petits animaux de compagnie qui lui passaient entre les mains. Version trash des Malheurs de Sophie, ce récit est stupéfiant, singulier et plein d’humour. L’auteure est cruelle mais nous renvoie à une vérité universelle : un bambin qui joue, c’est aussi un redoutable prédateur, un Attila ivre de conquêtes et de pouvoir, un savant fou prêt à toutes les expériences…

Un album singulier et atypique.

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Affiches peintes de cinéma du Ghana / Very brutal and horror / Expo-vente

Jeudi 28 janvier à 18h30, vernissage de l’exposition d’affiches peintes de cinéma du Ghana.

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Accra, milieu des années 1980, boom des micro-salles de cinéma et naissance d’une forme d’art populaire dérivée de la tradition ouest-africaine des enseignes peintes…

Ces réinventions d’affiches officielles réalisées sur de sacs de farine par des artistes peintres locaux servaient de support de communication aux salles de cinéma pour la projection de films gores de Nollywood*, de séries Z ou de copies pirates de blockbusters américains, de films de combat asiatiques ou Bollywoodiens.

Chefs d’oeuvre d’art populaire de rue, les affiches du Ghana mêlent dans leur imagerie ultra-créative buveurs de sang, superstars bodybuildées aux proportions anatomiques approximatives, gros calibres, prêtres vaudous et autres monstres en tous genres…

Cet ensemble, reflet d’un mélange de cultures pop hors-norme pour le regard européen est présenté pour la première fois au public à la librairie/galerie Le Monte en l’air à partir du jeudi 28 janvier 2016.

*industrie cinématographique nigériane

 

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Pierre Senges & Claire Moreux / Rebrousse-parc : jeu d’orientation dans un esprit de contradiction et un jardin à l’anglaise / Editions du Parc Jean-Jacques Rousseau

Le dimanche 24 janvier à 17h, lancement de Rebrousse-parc : jeu d’orientation dans un esprit de contradiction et un jardin à l’anglaise, autour d’un thé, d’un café et autres plaisirs sains, et en présence des auteurs, venez jouer, tirer les cartes, et connaître votre véritable nature de joueur.

rebrousse poil

“Vous vous appelez Jean-Jacques R*** ; vous êtes un homme sage et bon, un philosophe à l’âme transparente. Mais vous faites l’objet d’un grand complot (…).

Amateurs de romans d’investigation, de jeu de rôle ou de Tarot de Marseille, nous vous invitons à venir tester le jeu Rebrousse-Parc, jeu d’orientation dans un esprit de contradiction et un jardin à l’anglaise.

Conçu en 48 cartes rédigées par l’écrivain Pierre Senges et dessinées par la graphiste et illustratrice Claire Moreux, il est édité par le Parc Jean-Jacques Rousseau d’Ermenonville, autour de treize lieux emblématiques.