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Erwan Larher / Marguerite n’aime pas ses fesses / Quidam éditeur

Jeudi 14 avril à 19h, soirée avec Erwan Larher à l’occasion de la publication de Marguerite n’aime pas ses fesses aux éditions Quidam.

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Marguerite a un mec mais pas de libido, une mère mais plus de père, et rêve d’une vie de famille. Lorsqu’on lui propose d’aider un ancien président de la République à rédiger ses mémoires, elle accepte – elle ne sait pas dire non. Alors, sa réalité et la réalité prennent leurs distances, peu aidées par l’irruption d’un flic qui enquête en secret sur les liens entre une trentaine d’assassinats politiques.

Rythmé et subtilement décousu, Marguerite n’aime pas ses fesses met en récit l’apathie politique d’une génération un brin nombriliste, questionne la puissance dévastatrice des pulsions sexuelles et s’aventure dans les méandres de la sénescence.

Un roman loufoque, caustique et piquant.

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Sociorama‎ / Baptiste VIROT + Anne LAMBERT & Léon MARET / Dédicace

Mercredi 13 avril à 19h, dédicaces de Baptiste VIROT + Anne LAMBERT & Léon MARET  à l’occasion de leurs publications dans la collection Sociorama aux éditions Casterman.

sociorama

Baptiste virot et Anne Lambert signent “Turbulences” un livre indispensable pour régler ses problèmes phobiques, comprendre le fonctionnement d’un avion et surtout passer un délicieux moment avec Air Fonce.

Léon Maret nous emporte quant à lui dans l’univers mystérieux des séducteurs de rues. Qui sont-ils? Quels sont leurs codes? En ai-je déjà été victime? Vous saurez tout en lisant “Séducteurs de rue”, d’après l’enquête de Mélanie Gourarier.

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Patrick Zachmann / So long, China / Editions Xavier Barral / Lancement

Mardi 12 avril à 18h30, rencontre avec Patrick Zachmann à l’occasion de la publication de So long, China aux éditions Xavier Barral.

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Cela fait plus de trente ans que Patrick Zachmann parcourt la Chine qu’il découvre en 1982 à travers le prisme du cinéma. Des triades de Hong Kong dans les années 80 à la transformation de la ville de Pékin en passant par Tian’anmen, le tremblement de terre du Sichuan et l’exposition universelle de Shanghai, cet ouvrage rassemble près de 350 photographies N&B et couleur, mêlant la petite et la grande histoire dans un pays en pleine mutation. Le fil rouge de ce travail au long cours est la question de l’identité qui devient pour les nouvelles générations, en perte de repères, un enjeu essentiel.
L’exposition de ce travail à la Maison Européenne de la Photographie (MEP) ouvrira le 6 avril 2016.
So long, China
Après un premier voyage de découverte, en 1982, dans le cadre d’un reportage sur le cinéma chinois, Patrick Zachmann entreprend un travail sur la diaspora chinoise dans le monde. Cela l’amène en Chine du Sud d’où sont originaires la plupart des immigrés. Il entame alors un voyage sur la durée à travers une vingtaine de séjours qui lui permettront de saisir les transformations fulgurantes de la société chinoise mais aussi les bouleversements urbains. Images du sud de la Chine, de Hong Kong, mais aussi de Taïwan qui entretient un lien très fort et incontournable avec la mère patrie, images de Tian’anmen lors des événements de mai-juin 1989, et du terrible tremblement de terre qui endeuilla la province du Sichuan en 2008.À partir de 2001, la Chine de Patrick Zachmann passe à la couleur. Comme une transition, la série Impressions de nuit montre un pays qui est passé du costume de Mao aux couleurs vives, extravagantes et audacieuses.
Le photographe choisit dès lors de montrer faux-semblants et envers du décor, il veut être le témoin de la complexité des formes qui bouleverse les identités individuelles et collectives de la Chine contemporaine. Entre les images de façade qui caractérisent le pays – décors urbains, pouvoir des apparences, univers artificiel de la nuit  – se glissent des existences dures et incertaines, comme celles de ces mingong, paysans pauvres venus fuir la misère et chercher du travail dans les grandes villes. Véritables esclaves modernes qui construisent la Chine de demain, ils sont près de deux cents millions à trimer pour un salaire de misère et ne rentrent au village, qu’une fois par an, durant le nouvel an chinois. Avec la série Retour à Wenzhou,  Zachmann montre les mutations profondes de l’espace urbain. Le mouvement d’immigration s’est presque inversé. Les candidats à l’exil se font plus rares et de nombreux Chinois reviennent au pays, les chances de s’enrichir sont plus grandes aujourd’hui à Wenzhou que dans un atelier clandestin en France. Les dernières images du livre, composées de portraits transgénérationnels, ont pour ambition de montrer le choc culturel à l’intérieur des familles dans un pays où l’histoire s’est accélérée à une vitesse vertigineuse.Des extraits du journal de bord tenu par Patrick Zachmann lors de ses voyages ponctuent ces différentes étapes et apporte un éclairage supplémentaire à ces images, mais aussi sur le travail de photographe dans une société où règnent la censure et la manipulation du régime.

Patrick Zachmann
Né en 1955 à Paris, Patrick Zachmann dit être devenu photographe parce qu’il n’a pas de mémoire. Il affirme la rechercher en reconstituant les albums de la famille qu’il n’a pas eu. Photojournaliste et réalisateur, il développe une œuvre qui traite de façon récurrente des questions d’identité, de la mémoire et de l’immigration de différentes communautés. Il travaille, de 1982 à 1984, sur l’insertion des jeunes immigrés dans les quartiers nord de Marseille. En 1983, il publie son premier livre, Madonna !, plongée dans la violence de la mafia napolitaine. Deux ans plus tard, il intègre l’agence Magnum et devient membre en 1990.
Plus proche de sa propre histoire, l’ouvrage Enquête d’identité. Un juif à la recherche de sa mémoire (1987) est le fruit d’une recherche de sept ans. En 1989, son reportage sur les événements de la place Tian’anmen, largement diffusé dans le monde, marque le début de son immersion photographique au coeur du monde chinois. « Photographe de ce qui ne peut pas être dit », plus que photographe de l’action, il ne recule pas devant de longues investigations pour dire l’indicible. Aussi faudra-t-il attendre 1995 pour voir la publication de W. ou l’œil d’un long-nez, sur la diaspora chinoise.
En parallèle, il mène un travail au long cours sur la banlieue qui a fait l’objet d’une exposition à  la Cité nationale de l’histoire de l’immigration en 2009, accompagnée d’un premier ouvrage aux Éditions Xavier Barral : Ma proche banlieue. Dans la série Mare/Mater, il confronte son histoire familiale à celle des migrants d’aujourd’hui entre les deux rives de la Méditerranée. Cette série a été exposée au MuCEM à Marseille en 2013 puis au Musée Niépce à Chalon-sur-Saône.
Il a reçu de nombreuses distinctions, dont le prix Niépce en 1989. Plus récemment, dans le cadre de son travail sur la Chine, il a reçu une Aide à la création de la délégation aux arts plastiques (DAP) ainsi qu’en 2015, le Prix Spécial de la Fondation Gan pour le Cinéma pour son premier projet de film fiction « Mister Wu ».
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Willem / Dick Talon touche le fond / Les Requins Marteaux / Lancement

Vendredi 8 avril à 18h30, RDV avec le grand Willem à l’occasion de Dick Talon touche le fond aux éditions Les requins marteaux

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Après Dick Talon heureux comme un con, sorti aux Éditions du square en 1978 et Dick Talon Nazillon sortie en 2007 aux éditions Rotative (Charlie Hebdo), le héros de Willem pose ses valises chez Les Requins Marteaux.

Et il n’arrive pas seul ! Dick Talon touche le fond présente une sélection d’histoires courtes parues dans Charlie Hebdo depuis 2011. Au long de la vingtaine de bds qui composent ce receuil, nous découvrirons de nombreux personnages haut en couleurs.
Paradoxalement, si ces histoires ont si bien accompagné l’actualité, c’est qu’elles parviennent à dépasser l’immédiateté du fait-divers, la simple information, pour devenir de véritables fables intemporelles.
Willem tord, déconstruit, et recompose révélant au passage toute la mystique de son matériel.

Depuis Hara-Kiri, jusqu’à Libération et Charlie Hebdo, voilà bientôt 50 ans que l’œil de Willem nous accompagne.
Plus qu’un simple miroir déformant, ses histoires sont le cauchemar de notre société.
Un purgatoire aux frontières de la petite actualité et de la grande histoire, peuplée de nombreux fantômes où les sentiments refoulés s’y mélangent aux souvenirs traumatiques.

À la fois majestueuse et triviale, l’œuvre de Willem tient autant de l’alchimie que de la psychanalise. Sa radicalité résiste à tout : ni les hommages, ni les attentats n’auront su l’entamer. En voici une nouvelle preuve.

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Bernhard Willem Holtrop, dit Willem, est un dessinateur satirique néerlandais né à Ermelo aux Pays-Bas en 1941. Il fréquente l’École des Beaux Arts (aux Pays-Bas) de 1962 à 1967. Il fait partie du mouvement Provo et fonde en 1966 un journal satirique God, Nederland & Oranje, où s’illustrent entre autres Roland Topor et le futur cinéaste Picha. Le journal est interdit, et il débarque en France en 1968. Il commence à dessiner à L’Enragé (en Mai 1968). Il participe aux premier numéros de L’Hebdo Hara-Kiri qui devient Charlie Hebdo. Il fait sa rubrique
« Revue de Presse » et « Chez les esthètes ». Les textes de ses planches, rédigés directement en français, langue que le dessinateur maîtrise alors imparfaitement, contiennent à l’époque de très nombreuses fautes de grammaire et de syntaxe, que la rédaction trouve amusant de laisser telles quelles et qui deviendront l’une de ses marques de fabrique. Il participe à Charlie Mensuel et finit par en être le rédacteur en chef. Il s’applique à transformer cette revue en un tremplin pour les jeunes dessinateurs. Il collabore à Libération dès 1981. On peut le retrouver toutes les semaines dans Charlie Hebdo nouvelle formule. Avec les Requins Marteaux, Willem enrichit la collection « Carrément » de 5 ouvrages politiquement incorrects pour le plus grand plaisir des inconditonnels. Son style allie un graphisme très élégant à une satire politique des plus cinglantes, et parfois violente. À noter que les textes de ses dessins présentent toujours occasionnellement des fautes de français, bien que son niveau de langue se soit très nettement amélioré. Il a remporté le Grand prix de l’Humour Vache 1996 au Salon international du dessin de presse et d’humour de Saint-Just-le-Martel. Il obtient le Grand Prix du Festival de la Bande Dessinée d’Angoulême en 2013. Son dernier ouvrage est paru aux Requins Marteaux en Avril 2015 sous le titre de WILLEM AKBAR !

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Fanny Michaëlis / Le lait noir / Editions Cornélius / Vernissage

Jeudi 7 avril à 18h30, vernissage de l’exposition de Fanny Michaëlis accompagné d’un concert de Fatherkid à l’occasion de la parution de Le lait noir aux éditions Cornelius.

Exposition jusqu’au Dimanche 24 avril

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Le lait noir explore la trajectoire de Peter, un jeune homme jeté sur la route de l’exode, contraint à la fuite en temps de guerre. Inspiré par l’histoire de son grand-père – né au milieu des années 20 dans une famille juive de Berlin – Fanny Michaëlis trouve dans la bande dessinée un médium pour sonder la construc- tion de son identité. Fortement marquée par les bribes de souvenirs que lui racontent ses proches, l’auteure découvre à travers les anecdotes sur son aïeul, le passé d’un jeune homme de 17 ans contraint à quitter son foyer et son pays, pour échapper au nazisme. Pour autant, Le Lait noir ne se contente pas de nous conter un récit fami- lial, Fanny Michaëlis trouve dans la fiction une libération esthétique qui laisse s’exprimer la tension entre cette douceur apparente du dessin au crayon et la représentation continue et exacerbée de la violence. Avec subtilité, elle questionne ainsi des problématiques d’actualité tels que la question de la persécution ou de la terreur au pouvoir. Cette interpréta- tion des faits lui permets de renouer avec sa propre histoire tout en livrant une oeuvre puissante, dans un style délicat et implacable dont elle seule a le secret.

Fanny Michaëlis est une jeune dessinatrice de BD née en 1983. Elle est publiée chez Actes Sud. Elle travaille actuellement sur sa BD Avant mon père aussi était un enfant, pré-publiée sur le site grandpapier. Ses histoires, sous des airs de contes ou d’aventures fantastiques évoquent d’étranges relations entre les êtres. Empruntant des chemins complexes, ses personnages accompagnent le lecteur dans un environnement à la fois cruel et intime. Sous des traits doux et cotonneux se cachent des énigmes…

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Cargo magazine # 2 / Lancement

Mercredi 6 avril à 18h30, lancement de Cargo # 2

cargo

Cargo c’est le magazine qui te prouve que ton voisin est un grand homme ! Revue illustrée et annuelle, le numéro 2 vous fait découvrir sept métiers insolites. Au travers d’étonnants témoignages, vous plongerez dans les secrets d’une voyante, d’un chercheur d’or, d’un détective privé, et de bien d’autres encore…

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Jonas Mekas : Rencontre au Monte-en-l’air

Vendredi 1 er avril à partir de 19h, Jonas Mekas au Monte-en-l’air, et ça n’est pas une blague !Jonasmekas

A l’occasion de la parution de “SCRAPBOOK OF THE SIXTIES” aux éditions Spector Books, Jonas Mekas sera de passage au Monte-en-l’air pour une discussion avec son éditrice, Anne Koenig.

Jonas Mekas, né en Lituanie en 1922, est un écrivain, réalisateur, critique et enseignant de cinéma. Il est surtout connu comme une des plus grandes figures du cinéma expérimental et underground.
Il est le créateur de The Film-Makers’ Cooperative et de l’Anthology Film Archives.

www.jonasmekas.com/

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Delfeil de Ton / Ma véritable histoire d’Hara-Kiri Hebdo / Les Cahiers dessinés / Rencontre

Mercredi 30 mars à 19h, rencontre avec Delfeil de Ton animée par Pacôme Thiellement, à l’occasion de la publication de Ma véritable histoire d’Hara-Kiri publié aux Cahiers dessinés.

delfeil

Y’avait eu mai 68, y’avait eu le canard de Siné : L’Enragé, et nous on avait Hara-Kiri. C’était un mensuel qu’on en parle encore. En plus de ça, la France avait un ministre de l’Intérieur qui s’appelait Marcellin. Un champion, celui-là. Jamais la blague à la bouche et toujours la matraque à la main.
C’était donc le moment de faire un hebdomadaire. Un jour, janvier 1969, Cavanna et le Professeur Choron nous réunissent : « Les gars, dans trois semaines, on lance un hebdo. »
« Un hebdo, dîmes-nous, on va faire Hara-Kiri toutes les semaines ? »
C’était du boulot, de faire Hara-Kiri tous les mois. On était pas nombreux.
Réponse de Cavanna et Bernier :
« On va faire un hebdo, en plus. On continue le mensuel et on fait un hebdo. »
On était pas des feignants, on a crié hourrah.