Vendredi 26 juin
Pour sa première édition, le festival Impressions, dédié à l’actualité du livre de photographie, rassemble des photographes, des éditeurs et des penseurs de l’image, français et étrangers. Discussion avec Ed Alcock et Pierre Hybre, photographes membres de l’agence M.Y.O.P., et François Huel, éditeur, autour de leurs expériences éditoriales.
18h30 : James Mollison, Nicoló Degiorgis, Samuel Bollendorff
Rencontre avec trois photographes autour de leurs derniers livres, animée par Brigitte Ollier : « Récréations » de James Mollison (Textuel), et « Hidden Islam » de Nicoló Degiorgis (Rorhof) « Le grand incendie » de Samuel Bollendorff (Textuel), suivie d’une signature.
« Récréations » de James Mollison (Textuel)
La cour de récré, c’est cette scène universelle que le photographe James Mollison révèle ici dans un théâtre mondial. Gaza, Norvège, Sierra Leone, Grande Bretagne, Bouthan, Italie, Russie…, en installant son appareil photo aux quatre coins du monde, James Mollison interroge inégalités et similitudes. Ludique, rigoureux et fascinant.
« Hidden Islam » de Nicoló Degiorgis (Rorhof)
« Le grand incendie » de Samuel Bollendorff (Textuel)
Depuis 2011 en France, tous les quinze jours,
une personne s’est immolée par le feu sur la place publique.
Sur le parking de l’entreprise, dans la cour d’école, devant le centre des impôts, Pôle
emploi, la caisse d’allocations familiales, ou face au Palais de l’Élysée… Ils sont cadres
dirigeants, instituteurs, retraités ou demandeurs d’emploi. L’immolation n’est pas un
cri comme les autres. Il s’agit bien d’un acte extrême de contestation politique qui raconte la quasi disparition de la lutte collective, la fin des solidarités et le délitement du service public.
Nous connaissions les immolations au Vietnam, à Prague, au Tibet, en Inde ou plus
récemment en Tunisie pour leur portée révolutionnaire. Lorsque ces actes ont lieu à
l’étranger, c’est bien la protestation qui interpelle, là où en France, un discours sur la fragilité psychique des individus qui commettent ces actes occulte leur message. Samuel Bollendorff a photographié 11 de ces lieux, en France et à l’étranger. Il a aussi recueilli la parole de ces hommes et femmes ou de leurs proches, édifiante et terrifiante.