Il est en librairie depuis le 3 juin et il est plein d’amour, le numéro 6 relayeur. Après la beauté, Dieu, l’enfance, la France et les révolutions, le numéro 6 de revue des Cahiers du football fait l’amour : c’est le thème de son grand dossier, pour aborder les passions, toutes les passions que suscite notre sport préféré. S’ouvrant sur un portfolio du photographe Christopher Pillitz, les 170 pages de ce sixième volume proposeront grands entretiens, grands reportages et autres grandes trouvailles qui font la singularité de la revue
Woman Cave est un espace nomade de réflexion autour de la question du lien entre genre et espace, inspiré de la culture des Tentes Rouges. Le collectif du même nom a crée un cercle de collaborateurs.rices, rencontré.e.s lors de la première construction de cet espace en Suisse, complété par un appel à participation. La publication suit le principe, proposé par la Cave, de non-hiérarchisation des savoirs. Il est important que Woman Cave reste un lieu de pensée, toujours actif, même en dehors des temps forts, présentiels et festifs, c’est de cette intention qu’est née la publication qui devient aussi un nouvel espace d’échange non hiérarchique. Le Woman Journal Volume 1 est un livre qui rassemble des travaux qui étudient les relations entre le genre et la notion d’espace. Plus de 20 contributeurs venus de part et d’autre du monde, de différents domaines ont participé à cette publication de 140 pages. Le contenu est hétérogène, non normatif. Il va de la photo, à l’essai, en passant par la poésie et le compte rendu de l’expérience de la construction du premier Woman Cave en 2019, en Suisse.Le Woman Cave Collective est un projet transdisciplinaire de l’architecte Chloé Macary-Carney, l’artiste-chercheuse Léticia Chanliau et l’anthropologue Aleksandra Belova .Chloé Macary-Carney est une architecte qui vit et travail à Paris. Elle a obtenu l’Habilitation à la Maitrise d’Œuvre en son Nom Propre à l’ENSA Paris La Villette en 2021. Elle a obtenu un master en architecture de l’ENSA Paris La Villette en 2019 portant sur une année passée à étudier le design inclusif à l’Université de Kyushu à Fukuoka, au Japon.Léticia Chanliau est artiste qui vit et travaille à Montreuil. Elle est actuellement chercheuse au sein de L’ESACM et a obtenu un Master en Pratique Artistique Contemporaine à HEAD Genève en juin 2017. Son travail est pluridisciplinaire mais il s’articule néanmoins autour de trois pôles majeurs : l’écriture, l’installation vidéo et la vidéo. Elle a aussi co-fondé, en 2015, la maison d’édition Repro du Léman et est membre de l’atelier Flamme à Montreuil.Aleksandra Belova est étudiante en anthropologie à Saint-Denis. Elle a travaillé comme chercheuse dans deux universités en Russie ( EUSPb et SPSU) depuis 2016. Elle termine actuellement son deuxième master en anthropologie de la mondialisation à l’Université Paris VIII Vincennes-Saint-Denis. Son mémoire porte sur l’ethnographie des cercles du féminin sacré qu’elle examine à travers le prisme de la religion New Age et des théories rituelles contemporaines.
Dimanche 27 juin à partir de 17h avec Baptiste Lignel et Gilles Clément.
Sauvage est un livre engagé qui interroge les rapport de l’Humain au Vivant. Des sentiments toujours présents, mais aussi les phases successives de l’histoire longue de l’humanité, qui l’ont mené à un système économique dominant catastrophique. Ce qui invite aujourd’hui au besoin de rentrer en résistance, et à penser d’autres rapports possibles.Dès l’ouverture du livre, Gilles Clément nous invite à une promenade à travers une forêt onirique, et à travers ses réflexions. Nous y rencontrons Le chevreuil, qui nous guide. Une poésie qui se prolonge tout au long du livre dans de piquantes notices botaniques.Baptiste Lignel a arpenté la France – métropolitaine et ultramarine – pour témoigner, en photographies, des manières et des lieux où le concept de « sauvage » – l’exploitation du Vivant – se déploie.Ses images noir et blanc empreintes de poésie graphique s’accompagnent de la précision journalistique de leurs légendes.Sauvage est un livre qui pose des questions âprement contemporaines.http://www.sauvage.photo/
Dédicace du livre “Parlons poils : le corps des femmes sous contrôle” en présence des autrices Juliette Lenrouilly et Léa Taieb à partir de 15h.Le poil féminin vit une révolution : célébrités et anonymes affichent fièrement leur corps velu. Sur Instagram notamment, des dizaines de comptes donnent une visibilité à la pilosité féminine et présentent la femme autrement.Pour autant le poil féminin est loin de gagner la bataille de l’opinion : près de 80 % des Françaises se déclarent contre le retour des aisselles non épilées, le marché des produits dépilatoires se porte comme un charme et nombreuses sont les personnes qui continuent à associer le poil féminin à quelque chose de « viril » ou « non hygiénique ».Conclusion : les femmes ont des poils et, au XXIe siècle, c’est un sujet toujours aussi compliqué. Alors on a décidé d’en parler et d’en comprendre les enjeux. Pour cela, nous avons mené une enquête à la fois 2.0 (sondages, expo, blog) et auprès de spécialistes : historiens, sociologues, psychologues, dermatologues, gynécologues, esthéticiennes et experts en marketing.Juliette Lenrouilly est née en 1996 à Saintes, en Charente-Maritime. Après un double diplôme en journalisme et lettres modernes à Lille, elle entre à l’école de journalisme de l’Institut français de presse. Passée par Slate, L’Obs, Le Paris-Normandie et Loopsider, Libération, elle travaille aujourd’hui pour France Télévisions.Léa Taieb est née en 1992 à Paris. Après une classe préparatoire et l’École de management de Grenoble, elle se reconvertit et poursuit une formation à l’école de journalisme de l’Institut français de presse. Journaliste société et touche-à-tout, elle fréquente les rédactions de La Provence, Le Monde, Challenges et Les Échos.
Chez les clowns, tout est dans le nez ! Dès que le nouveau personnage de Victor Hussenot met le sien, son pouvoir d’amusement est sans limite. Bien sûr, chapeau, habits et chaussures complètent la tenue. Au fil des pages, le clown va de clowneries en clowneries, toutes plus drôles les unes que les autres. Une déambulation où humour et poésie s’entremêlent avec un incroyable zeste de fantaisie. Soudain, le clown se tourne vers les lecteur.rice.s et lance son fameux nez rouge… Saurez-vous l’attraper au vol ?Avec ce nouvel album, Victor Hussenot confirme son talent de virtuose de la péripétie cocasse et désarmante.
Gaufrier à la Cinquième Couche
Le gaufrier (aussi appelé “moule à gaufres” quand il désigne l’ustensile ou qu’il devient une invective dans la bouche d’un certain marin) est une expression utilisée par Hergé pour désigner la grille d’images qui découpe la planche de bande dessinée. Hussenot s’empare du concept pour en constituer des variations infinies et ludiques jusqu’à épuisement : personnages et décors se le coltinent, le subissent, s’y empêtrent ou s’en affranchissent cruellement ou joyeusement.
À la mort de son frère qui avait repris la ferme familiale, Xavier revient dans sa Normandie natale. Il vient prêter main forte à sa soeur Emmanuelle qui doit gérer, désormais seule, l’exploitation. Alors que la seule issue possible à leurs difficultéssemble être de vendre la ferme, ils découvrent qu’ils peuvent passer de l’élevage conventionnel à une production de lait bio. Ensemble, ils se lancent dans cette révolution qui les motive pour tout repenser, réinventer leur métier et retrouver l’équilibre.Ces deux personnages attachants et inspirants racontent l’histoire de leur ferme et les sentiments indéfectibles qui les lient à leurs bêtes et à la terre de leur parents.À travers leurs récits croisés et souvent drôles, le lecteur s’aventure dans les questions environnementales et économiques qui traversent notre société.Changer nos modes de production et préserver l’environnement est-il à portée de main ?
Aurélie Castex est illustratrice et écrit des histoires. Elle dessine pour la presse et l’édition, et conçoit aussi des livres animés. Ses dessins portent un regard tendre et amusé sur le monde et les gens qui l’entourent. Elle retrouve ici ses voisins éleveurs qui sont devenus peu à peu des amis chers et dont elle a voulu raconter l’histoire dans ce livre. Elise Gruau écrit et fabrique des documentaires radiophoniques diffusés sur France Culture, et est par ailleurs éditrice et traductrice littéraire. Elle aime partir en France et à l’étranger, à la rencontre de personnes et de situations, pour inventer des livres ou des objets sonores. Avec son amie dessinatrice Aurélie Castex, elle a eu le bonheur de rencontrer Emmanuelle et Xavier et de s’immerger dans l’univers de leur ferme, pour écrire cette histoire entre documentaire et fiction. Voir moins
Mercredi 23 juin à 18h30, rencontre avec Barbara Glowczewski animée par fréderic Neyrat.
Ce livre part d’une multiplicité d’expériences et de savoirs : du chamanisme aux rites totémiques, des luttes pour des droits à la terre aux pratiques visant à devenir-territoire pour résister à l’accélération des politiques destructrices des milieux de vie. Pour les Warlpiri et leurs voisins du désert central australien, les esprits de la terre, de l’eau, de l’air sont en colère quand les humains ne respectent pas certaines lois d’équilibre qui pour ces gardiens et gardiennes de sites sacrés sont à la fois sociales, environnementales et cosmologiques. Cette sagesse ancestrale se réactualise ou se retrouve dans nombreuses situations un peu partout sur la planète. Depuis l’Australie ou la France, de la Montagne limousine à la Zad de Notre-Dame-des-Landes, en passant par la Guyane et la Polynésie françaises, Barbara Glowczewski fait le récit de ces multiples stratégies pour « résister au désastre » en montrant la créativité des luttes qui prennent forme aujourd’hui contre un rapport prédateur à la terre devenu hégémonique. Le constat commun à ces expériences invite à favoriser de nouvelles alliances pour réveiller les esprits de la terre et mieux défendre tout ce qui y vit. L’autriceAnthropologue, directrice de recherche au CNRS, membre du Laboratoire d’Anthropologie Sociale et médaille d’argent du CNRS en 2018, Barbara Glowczewski compare les formes d’affirmation des Aborigènes d’Australie avec celles d’autres groupes qui sont en lutte pour la reconnaisssance de droits collectifs, ainsi que pour la justice sociale et environnementale.Autrice de nombreux livres, ses recherches portent depuis 1979 sur le terrain australien, particulièrement auprès des Warlpiri de Lajamanu dans le désert central et des Djugun. Elle met en valeur la pensée réticulaire aborigène (cartographies mythiques, rites, art, création onirique, transformations sociales), les alliances transnationales des peuples autochtones, la solidarité du soin de la terre et des humains. Son travail dialogue avec l’approche écosophique de Félix Guattari.Elle a écrit de nombreux livres dont Les Rêveurs du désert (Actes Sud/Babel) ; Rêves en colère (Plon/Terre HUmaine) ; Guerriers pour la Paix (Indigène éditions) ; Indigenising Anthropology with Guattari and Deleuze (Edinburgh University Press).
Mettre la ville en musique (Paris-Berlin) Au Berghain à Berlin, on se déhanche torse nu sur des beats électro pendant qu’à Paris on ondoie dans la fosse du Bataclan, et que dans les philharmonies des deux villes l’on applaudit l’orchestre qui vient de se produire. D’un lieu à l’autre, cet ouvrage interroge la façon dont les différentes salles de musique conditionnent nos façons d’écouter la musique et les hiérarchies entre genres musicaux. Il nous fait entrer dans les coulisses du travail de programmation, en étudiant la sélection des artistes qui montent sur scène. Qui sont les femmes et les hommes, qui œuvrent, le plus souvent dans l’ombre, à la rencontre des artistes avec les publics ? De Paris et Berlin, la cartographie des scènes musicales contemporaines permet de saisir le rôle des salles de musique dans les transformations urbaines des capitales, notamment les phénomènes inégaux de gentrification. En étudiant pour la première fois les salles de musique dans leur diversité, ce livre témoigne des enjeux artistiques, professionnels et urbains qui sous-tendent l’émergence de capitales musicales et leur reconnaissance à l’international.Myrtille Picaud est postdoctorante au Labex Futurs urbains et au Laboratoire Techniques, Territoires et Sociétés (LATTS), chercheuse associée au CEE et au CESSP.
Samedi 19 juin dès 17h, rejoignez JBE Books, le collectif Enoki et les éditions de L’Epure pour un lancement autour de la fermentation au Monte-en-l’air à l’occasion de la parution d’Un Dîner fermenté et Les Invisibles, dix façons de les préparer.En compagnie de Luna Kyung, artiste, cheffe, spécialiste du kimchi et de la fermentation.Venez déguster le kombucha frais et authentique produit par Archipel, un atelier de polyfermentation parisien qui propose des aromatisations de saison pour révéler toute la richesse gustative de la fermentation.Un Dîner fermenté, imaginé par le collectif Enoki, publié aux éditions JBE Books, illustrations de Éloïse HeinzerUn Dîner fermenté se déroule en compagnie d’artistes, de scientifiques et d’agitateurs de l’alimentation. Pour comprendre et réaliser, de l’apéritif au dessert, 8 recettes fermentées. Enoki engage un cycle de dîners qui associent les pratiques artistiques, scientifiques et alimentaires. En association avec JBE Books, chaque repas devient une promesse éditoriale, celle de pouvoir réaliser un dîner thématique enrichi d’un précipité de conversations pour nourrir le corps et l’esprit.
Les Invisibles, dix façons de les préparer publié aux éditions de L’EpureDepuis la nuit des temps, avant même que l’homme ne découvre la cuisson, on sait qu’il se nourrissait d’aliments fermentés. Culturels et empiriques, les processus de transformation des aliments restaient pourtant mystérieux et laissaient penser à une intervention divine. Bien que la science nous aide à mieux comprendre ces phénomènes, l’impassible transparence de notre environnement dans lequel grouillent ces êtres invisibles, n’en reste pas moins un mystère. Ici la cuisine est un moyen de convoquer et de communiquer avec les invisibles.